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Le monde devint rêve et le rêve devint monde

Publié le 06/04/2005

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    III : Des mondes au monde     1)      L'idée d'un monde. S'il y a un monde, celui ci dépasse tous les petits mondes. Selon Kant, une telle idée est ce qu'il appelle un « Idée métaphysique », c'est à dire une hypothèse qui ne sera jamais vérifiée par l'expérience. Cependant, cette Idée peut diriger, donner un sens à nos action. C'est pourquoi, selon Sartre, notre projet existentiel va de paire avec une idée de ce que le monde devrait être. 2)      Penser le monde c'est penser la totalité des mondes. C'est donc à la notion de totalité que nous renvoie la pensée du monde : il faut aussi bien penser les mondes comme milieux que le monde comme unité. Si le monde est un cercle que fait l'individu avec son milieu, la totalité des mondes pourrait être pensée sur le modèle que Hegel donne de l'Encyclopédie : un cercle de cercles. 3)      Penser le monde devient aujourd'hui une urgence, nos dépenses énergétiques détruisent l'écosystème global de la planète. Certains philosophes en appellent comme Hans Jonas à une « éthique de la responsabilité ».

« Le monde devint rêve et le rêve devint monde. « dit Novalis. Il montre par là que l’objectivité des sciences ne peut pas nous faire saisir la réalité du monde humain qui est investi d’un imaginaire actif. Le « monde « est d’abord notre monde, comme tout vivant a son « milieu «. Tout vivant forme une boucle avec son milieu, depuis le métabolisme cellulaire qui transforme l’énergie de la matière brute en énergie cellulaire qui servira à son tour à transformer son milieu. « Notre « monde est celui que nous avons aménagé, construit à l’image de l’homme, c’est à dire selon notre imagination et nos rêves. Cependant, s’il y a « un « monde, il doit être le même pour tous, que ce soit pour les premières cellules vivantes ou pour les hommes. Un tel monde n’est peut être pas à l’image de nos rêves, s’il dépasse « notre « monde, notre milieu, il doit être étranger à nos rêves et à nos fantasmes. Pour le penser, il faut sortir de nos mondes subjectifs pour penser le monde objectif. Problématique :

Tout psychisme a « son « monde, ordonné à sa vie, cependant, s’il y a « un « monde, il doit dépasser tous ces petits mondes et être le même pour tous. Y a-t-il un monde ?

« de conscience du poids réel de nos actes sur lui.

Il est donc temps de se réveiller.. »

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