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Mi?osz, Oscar - écrivain.

Publié le 28/04/2013

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Mi?osz, Oscar - écrivain. 1 PRÉSENTATION Mi?osz, Oscar (1877-1939), écrivain français d'origine lituanienne, qui entre les Sept Solitudes et Épître à Storge, est passé du décadentisme mélancolique au mysticisme ésotérique. 2 ENTRE DEUX PATRIES Né à Czereïa, en Lituanie (aujourd'hui en Biélorussie), Oscar Vladislas de Lubicz-Mi?osz grandit dans une vieille famille de l'aristocratie lituanienne, entre une mère juive et un père militaire à la retraite. Il est initié précocement au français par sa gouvernante, et garde toute sa vie cette double appartenance à la Lituanie, que les bouleversements de l'histoire rendent de plus en plus inaccessible, et à la France (il adopte la nationalité française en 1931). En 1889, sa famille s'installe en France et en 1897, il passe son baccalauréat avant d'entamer conjointement des études à l'école du Louvre et à l'École des langues orientales pour étudier l'épigraphie hébraïque et assyrienne. À partir de 1902, il voyage beaucoup et retourne notamment en Lituanie. Cette éternelle mélancolie de l'exilé nostalgique lui inspire d'abord des poèmes décadentistes (Poème des décadences, 1899 ; les Sept Solitudes, 1906), puis l'Amoureuse Initiation (1910), roman historique situé dans la Venise du XVIIIe siècle, où il fait un bilan amer de ses déceptions. 3 ENTRE MYSTICISME ET ÉSOTÉRISME Les premières pièces d'Oscar Mi?osz (Miguel Mañara, 1912 ; Méphiboseth, 1913 ; Saül de Tarse, 1914, publié en 1971) annoncent le tour mystique, voire occultiste, que prend son oeuvre à partir de la nuit du 14 décembre 1914, où il connaît une illumination, entrevoit le « soleil spirituel « dont il essaie de rendre compte dans l'Épître à Storge (1917). Il se consacre dès lors à des recherches ésotériques, aidé en cela par ses vastes connaissances des langues (il possède 4 langues maternelles -- russe, balte, polonais, français -- et a appris l'anglais, l'allemand, l'italien, etc.) et par son appartenance à plusieurs cultures. On retrouve la trace de ses préoccupations métaphysiques dans le lyrisme de ses recueils poétiques Nihumim (1915), Adramandoni (1918) et la Confession de Lemuel (1922), mais elles font surtout l'objet d'essais et de traités, plus poétiques que scientifiques, où se manifestent parfois de remarquables intuitions : Ars Magna (1924), les Arcanes (1927), l'Apocalypse de saint Jean déchiffrée (1933), la Clef de l'Apocalypse (1938). Il finit sa vie parlant à ses amis les oiseaux, reclus à Fontainebleau et oublié de ses contemporains. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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