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Peut-on ne pas être soi même ?

Publié le 18/02/2011

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Communément « être soi même « peut paraître une expression relativement évidente. En  effet, « être soi même « peut vouloir dire ne pas être influencé par la norme de que la société impose mais au contraire être naturel, authentique avec son propre caractère, ses propres réaction et ses propres convictions. Toutefois, il est utile de se demander s’il est possible de ne pas être soi même. En effet, dans certaines situations, telles que la colère, on peut ne plus parvenir à se maîtriser et il nous arrive de dire après coup : « j’étais hors de moi « ou « je n’étais pas moi-même «. Ainsi, est-il possible que nous ne soyons pas nous même ? Si oui dans quels contextes ? Cette question peut paraître paradoxale puisqu’elle remet en cause l’idée qui voudrait que l’on soit soi-même dans toutes situations. Ainsi, il est utile de se demander ce que veut dire exactement être soi même. Si l’on a vraiment conscience de ce que nous sommes et si nous pouvons le découvrir. Et c’est à ce stade qu’il est nécessaire de se demander si l’on est toujours soi même ; si non, comment est-ce possible et comment l’expliquer ? Pour tenter de répondre à ces multiples interrogations nous verrons dans un premier temps qu’il est a priori impossible de ne pas être soi même du fait de notre subjectivité. Dans un second temps, nous verrons que nous ne pouvons être nous-mêmes du fait de notre insuffisante connaissance de nous-mêmes. Enfin dans une troisième partie nous verrons que se découvrir soi même est un cheminement. (Plan à reformuler en hypothèses)   

« C'est cette conscience de soi qui forme (en partie) notre identité, c'est elle qui permet que l'on ne puisse pas nousconfondre avec un autre.

Nous sommes donc des êtres tous particuliers et uniques moralement mais aussiphysiquement puisque nous n'avons pas tous les mêmes caractères génétiques.

Par exemple deux jumeauxpossèdent des caractéristiques propres.

(Même si cela ne se voit pas forcement).

Chacun a une conscience de soi.Bien sûr il existe différents artifices (déguisements, postiches) qui permettent d'incarner quelqu'un d'autre lors d'uncarnaval ou pour les besoins d'une pièce de théâtre mais cela ne suffit pas créer un autre soi même (clonage). Il parait difficile de se défaire de sa conscience, de ses actes, de son identité pour ne plus être "soi même".Cependant sommes nous réellement conscient de cette identité? Pouvons nous réellement déterminer qui noussommes avant de vouloir être autre?II On peut ne pas être soi même du fait de notre insuffisante connaissance de nous même. 1) Il existe dans le sujet même des parts d'ombres qui échappent à cette conscience vu précédemment et quipourtant le constitue.

Kant dans « Anthropologie du point de vue pragmatique » évoque l'existence dereprésentations dont nous n'avons pas conscience mais qui son pourtant présentent.

Ainsi, la conscience seule nepermet pas de rendre compte de qui nous sommes.

L'homme possède donc en lui des parts obscures qui l'empêchentd'être pleinement soi-même.

C'est ici qu'intervient la question de l'inconscient.

Théorisé par Freud dans différentsouvrages, l'inconscient serait donc un part de notre intériorité qui échapperait au pouvoir de notre conscience et quipourrait dans certaines situations prendre le pouvoir de nous.

En effet, il est générateur de désirs, de pulsions quipeuvent s'exprimer et que l'on ne peut contrôler (par exemple le lapsus) mais qui pourtant viennent proviennent denous, de notre intériorité.

Ainsi Freud explique qu'on est sujet à des prises de conscience de certaines instancespsychiques à des moments données.

Par exemple, le « ça » peut s'exprimer à travers les rêves (agréable, plaisir).Toutefois, une prise de pouvoir de l'inconscient peut s'exprimer à travers des maladies, telles que l'hystérie (tropgros surmoi).

Le sujet est donc composé d'une partie de lui-même qui lui est inconnue et dont il ne peut clairementdéterminer l'origine (enfance).L'Homme éprouve également des difficultés à se connaître vraiment.

Freud dit également que l'homme n'est pas le «maître de sa propre maison.

».

La connaissance de soi serait donc limitée ? Cela peut s'expliquer par le fait qu'il estdifficile d'être complètement soi-même étant donné que cela parfois ne dépend pas de nous.

Par exemple, l'Hommepeut être victime de maladies qui troublent sa personnalité, rendant la personne complètement différente de cequ'elle est habituellement, sans que celle ci ne s'en rende compte.

Par exemple la schizophrénie est une altérationde la perception de soi-même, la personne atteinte de cette maladie a donc du mal à savoir qui elle est vraiment.Celui qui souffre de schizophrénie n'est pas soi même.

Celui qui n'est pas conscient de ce qu'il fait n'est pas soimême.

Mais nous pouvons également chercher à ne plus être soi-même, à sortir de soi de façon volontaire.

En effet,certaines personnes consomment des substances qui altèrent la perception (drogues dures, alcool fort) afin desortir de soi (oublier ses problèmes quotidiens, un quelconque désespoir).

Dans ces cas présents ne pas être soimême reviendrait à ne pas se reconnaître dans les actes que nous commettons.

Par exemple quelqu'un de timide etrenfermé pourrait se mettre à boire afin d'être vu différemment, comme quelqu'un de jovial et sociable.

Ainsi, unsujet sous l'influence de tels facteurs ne peut se considérer comme étant lui-même s'il ne s'y reconnaît pas (onparle d'arrangement avec sa conscience).Enfin, un sujet peut se retrouver confronté à une méconnaissance de lui-même du à d'autres facteurs.

En effet,outre les maladies mentales ou les drogues l'environnement.

La société peut en effet influer sur une éventuelledéformation de notre personnalité.

Par exemple lorsqu'on se retrouve dans un nouveau milieu social (bourgeoisie), ilfaut être capable d'acquérir les mœurs propres à ce milieu (vouvoiement, importance de la religion).

La société quinous entoure et qui évolue en permanence, oblige donc les individus à s'adapter à un certain conformisme(consommation).

Indépendamment de notre volonté nous sommes donc en quelque sorte conditionnés pardifférentes mentalités.

Il existe donc des éléments extérieurs qui influencent chaque Homme de telle sorte qu'il nepeut savoir réellement qui il est, et ce malgré son intériorité. L'Homme est donc parfois victime de choses qui le dépassent, sur lesquelles il n'a aucune prise mais qui pourtantl'empêchent de savoir réellement qui il est.

Pour que l'Homme puisse enfin être « maître dans sa propre maison »comme le dit Freud, il faut donc qu'il parvienne à se connaître le mieux possible.

Que l'Homme cherche à découvrirqui il est reste la clé pour définir autant que cela est possible sa vraie nature, son identité, son "soi ". III. L'homme peut se définir en tant que sujet c'est-à-dire un être singulier ayant ses caractéristiques propres(caractère, traits physiques) et possédant un niveau de conscience redoublé.

En effet, l'homme est capable dedonner un sens à ce qu'il perçoit, il a donc la possibilité de donner une signification à une réalité extérieure ouintérieure.

L'homme parvient donc à prendre conscience de lui-même à travers des cheminements intérieurs etextérieurs.

Hegel, dans Esthétique démontre que l'homme parvient à prendre conscience de soi de manière. »

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