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La pratique du sport

Publié le 24/08/2013

Extrait du document

Elles proviennent d'un étirement inhabituel du musde et correspondent à la déchirure de myofibrilles (unités de contraction constituant les fibres musculaires). Elles se traduisent par une douleur vive et brutale, avec une sensation de piqûre désagréable mais qui n'empêchent pas l'activité physique. Contrairement aux accidents sans lésion, il faut éviter tout massage et attendre 10 jours que les fibres se remettent en place. Il faut mettre de la glace qui, accompagnée d'un

mouvement compressif, permet de diminuer les risques d'apparition d'un hématome mais qui a aussi un effet antalgique (c'est-à-dire contre la douleur). On peut aussi faire de la physiothérapie (traitement médical au moyen d'agents naturels tels que la lumière, la chaleur, le froid, l'électricité...).

« Extrêmement fréquentes , ces lésions se caractérisent par des déchirures plus ou moins complètes des ligaments, tissus qui permettent la stabi lité des articu lations .

Certains sports comme le ski ou le surf sont particulièrement pourvoyeurs d'accidents articulaires.

Grâce au matériel, les vitesses sont de plus en plus élevées, l'encombrement des pistes est croissant ...

En conséquence , les lésions progressent au membre supérieur (fractures ou luxations des poignets ou de l'épaule ).

Et au niveau des membres inférieurs, si les fractures de jambe diminuent grâce à l'amélioration des fixations, le genou est de loin le plus vulnérable sur les pistes , avec notamment plus de la moitié des sportifs de loisir s victimes de la très médiatisée rupture du ligament croisé antérieur .

LES ENTORSES Elles sont provoquées par un déplacement anormal , à la suite d 'un faux mouvement, des os situés au niveau des articulations.

Les surfaces articulaires reprennent leur place immédiatement mais les ligaments peuvent être simplement étirés ou rompus.

On distingue les entorses bénignes qui pourront guérir spontan ément des entorses graves qui doivent être prises en charge (parfois chirurgicalement) et peuvent laisser des séquelles (instabilité, douleur à court ou long terme ).

L'entorse provoque une douleur et un gonflement consécutivement au traumatisme puis , il y a apparition d'un hématome .

Il est indispensable d'immobiliser le membre traumatisé , de le surélever et de mettre l'articulation touchée dans la glace.

Un examen médical s'impose et dans certains cas, il faut effectuer des radiographies.

Seul un professionnel doit immobiliser la cheville car un simple bandage expose à la récidive , voire à une fracture, notamment en cas de maintien de l'activité.

Toutes les articulations confondues sont touchées par les entorses, qui surviennent préférentiellement parmi les 15-24 ans et sont moindres chez les plus de 35 ans, (plus menacés en revanche par les tendinites) .

Le football quant à lui est responsable de près de 25% d'entorses du genou et environ 20% d'entorse s de la cheville.

LES LUXATIONS Elles siègent essentiellement aux genoux (sauf pour la rotu le), à l'épaule , moin s fréquemment aux hanches et aux phalanges des doigts.

Elles surviennent au cours de sport de combat fjudo, boxe) ou de jeux de rugby lors de contacts brutaux entre joueurs ou encore lors de sauts périlleux chez les gymnastes.

Elles correspondent à des déplacements permanents des surface s articulaires : les ligame nts sont déchirés et l'articulation est déboitée.

On la remarque facilement car il y a une position anormale d 'un membre .

Le diagnostic ne fait pas de doute tant la douleur est spectaculaire et caractéristique .

La remise en place s'effectue par un chirurgien.

Si on s'aperçoit d'une lésion nerveuse, il faudra opérer .

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li Ili iJj pathologies différentes qui traduisent avec un degré de gravité variable une souffrance du tendon, depuis son inflammation (souvent douloureuse et qui, tout au plus , fragilise le tendon) jusqu'à sa rupture (qui relève de la chirurgie notamment chez le sportif de haut niveau).

L'inflammation se définit comme une réaction de l'organisme à une agression traumatique , chimique ou microbienne de l'organisme .

Elle se caractérise par de la chaleur , de la rougeur et de la tuméfaction.

Les tendinites ont diverses origines .

L'usure liée à l'avancée en âge mais aussi des sollicitations exce ssives et répétées du tendon lors d'activités sportives, va progressivement favoriser l'inflammation du tendon et le passage à la chronicité.

Parfois, il s'agit d'un choc direct, en particulier au niveau du tendon rotulien.

Plus rarement , l'atteinte tendineuse est en rapport avec le frottement du tendon sur une structure anatomique de voisinage.

L'évolution de ces tendinites se fait en deux temps.

Les tendinites se traduisent par une douleur du tendon d'abord pendant l'effort puis en permanence.

Le tendon reste peu douloureux, de consistance et de volume normaux dans un premier temps mais on note un enraidissement et un épaississement.

Pour la soigner, on utilisera la kinésithérapie, les infiltrations et le repos.

Le recours éventuel à l'imagerie permet de préciser le diagno stic en cas de besoin .

Négligées, ces tendinites peuvent aboutir à une rupture tendineuse qui se manifeste par une douleur vive et brutale accompagnée d'une impotence fonctionnelle totale.

Le coude est l'articulation la plus souvent concernée mais les tendinites atteignent également l'épaule , le talon d 'Achille ou le genou.

Le terme « tendinopathie » est plus utilisé par les spécialistes que «tendinite » et recouvre en réalité divers types d'affection des tendons .

Par exemple , le joueur de tennis (près d 'un tiers d'ent re eux) est touché très souvent par le célèbre « tennis­ elbow ».

Il sollicite en permanence la répète les mêmes gestes selon la façon dont il tient sa raquette .

Cette pathologie est désignée comme épicondylalgie.

Elle touche également les lanceur s de javelot mais aussi les footballeurs (aux niveaux de l'insertion supérieure des adducteurs ) ou les gymnastes (muscle V delto ïdien) .

LES ATTEINTES DU SQUELETTE ET DES VERTÈBRES indirect (une personne lors d 'une chute sur la main, bras tendu , peut se fracturer la clavicule par exemple).

On distingue les fractures dites fermées s'il n'y a pas de plaie et les fractures ouvertes s'il y a plaie et que les os sont mis à nus.

Enfin , il y a des fractures compliquées s'il y a atteinte d'organes internes ou des lésions périphériques (muscles, nerfs, vaisseaux ).

Elles présentent également diverses formes : obliques, transversales, à fragments multiples , par torsion ou encore des fractures incomplètes qui sont de véritables fissures ou fêlures .

Les fractures nécessitent un traitement On les soigne grâce à la chirurgie ou à l'orthopédie.

Plus spécifiquement chez les sport ifs, peuvent survenir des fractures spontanées ou fractures de fatigue.

Elles se manifestent sur un os sain, chez un sujet en parfaite santé, lors d'une activité physique normale, en l'absence de tout traumatisme .

Ces fractures peuvent être dues à des chocs renouvelés ou à la surcharge représentée par le poids du corps sur certaines zones contra intes mais elles peuvent également survenir par l'action répétée de muscles agonistes et antagonistes.

Elles touchent surtout les os des membres inférieurs (métata rsiens , tibias ) et sont favorisées par le surentraînement, les sols durs et se manifestent par une douleur d'apparition progressive.

Elles imposent un long repo s sportif.

Au NIVEAU OE LA COLONNE VERTtaRALE Avec ses 27 articulations et sa conformation anatomique, la colonne vertébrale est le siège de nombreux traumatismes.

Il peut y avoir des traumatismes disco-vertébraux qui sont souvent dus à des mouvements exécutés dans des positions défavorables , à certains exercices entraînant des micro-traumatismes répétés (sauts, chutes mal amorties), ou a des chocs directs sur la colonne vertébrale.

Ils se manifestent toujours par une douleur aiguë au niveau de la région atteinte et une impotence fonctionnelle plus ou moins marquée .

Parmi les lésions les plus fréquentes : • le torticolis d'effort au niveau de la région cervicale qui apparait à la suite d'une chute, d'un effort, d'une mauvaise position nocturne .

Il s'agit d'une douleur aiguë presque toujours unilatérale ; • au niveau de la région lombaire (le lumbago, la sciatique, la lombalgie) ; • ou encore des lésions discales telles La lombalgie est par exemple l'affection la plus répandue dans la pratique de l'aviron .

Elle résulte de la sollicitation intense de la région lombaire, lors du travail de la pelle dans l'eau.

PRÉVENTION DES ACCIDENTS SPORTIFS Chaque année, on estime à 2 millions le nombre d 'entrée aux urgences pour lésions sportives.

La plupart sont évitables et il est essentiel de tout mettre en œuvre pour assurer une prévention efficace.

Les accidents musculaires peuvent être prévenus grâce à la diététique (il s'agit d'éviter la déshydratation et de veiller à avoir une alimentation équi librée et sans carence) .

La qualité de l'entraînement doit être importante, de même le stretching et l'équilibre des groupes musculaires.

De bonnes chaussures, une pelouse ou une piste en bon état, des tapis de réception suffisants, un manche de raquette adapté, une tension de cordage ajustée, un bon réglage du vélo ...

Tous ces éléments matériels sont indispensables pour une pratique plus sûre.

Par ailleurs, les gestes sportifs répétés doivent être exécutés dans de bonnes positions du dos par exemple .

Une bonne hygiène de vie (sommeil, une hydratation suffisante, des repas équi librés et pris à des horaires , réguliers ...

) doit évidemment être respectée .

De plus, toute pratique sportive requiert un suivi médical suffisant.

En effet , bien des blessures sont secondaires à une première blessure négligée ou mal soignée (une contracture banale non soignée peut facilement amener un claquage).

Souvent , la compétition est reprise trop tôt, avant la cicatrisation complète des lésions.

Les examens préalables à toute pratique sport ive sont aussi destinés à dépister l'absence d'incompatibilité d'ordre médical avec le sport pratiqué et pour orienter le sportif, surtout quand il est jeune , vers le sport le mieux adapté à sa morphologie et à ses capacités biologiques .

LE POINT DE CÔTÉ Qui n'a pas ressenti cette douleur abdominale vive qui apparait juste sous les côtés et sur les côtés pendant un effort? Le point de côté coupe la respiration et le plus souvent, il faut stopper l'exercice physique en cours et respirer lentement pour faire passer la douleur.

On ne connaît pas la cause exacte de ce phénomène.

Le plus probable est qu'il s'agisse de douleurs musculaires au niveau du diaphragme (ce muscle, en se contractant, provoque l'augmentation du volume de la cage thoracique et permet l'inspiration) , des abdominaux ou des muscles intercostaux .

Cette douleur serait provoquée par un manque d'oxygène destiné au système digestif.

C'est pourquoi, après des repas copieux, les points de côté apparaissent plus facilement.

Une autre explication de ces douleurs serait purement digestive et toucherait le côlon .

À droite, le point de côté pourrait être lié à des douleurs du foie et à gauche, de la rate.

Enfin , il pourra it s'agir de douleur de la plèvre (la membrane qui tapisse le thorax et enveloppe les poumons).

Pour éviter le point de côté , il est important de bien s'échauffer mais également de bien rythmer sa respiration au cours de l'effort.

Il faut aussi respecter un certain délai entre le dernier repas et le début de l'effort (3 heures).

Pendant l'exercice , il est bon de boire régulièrement et en petites quantité s .. »

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