La Princesse de Clèves

« 1) A la vision d’une société paradoxale. La société impose des règles strictes de bienséance qui favorise le mariage et les écarts (passion). - C’est une société tourné vers la galanterie et qui favorise les transgressions. Le Duc de Nemours en est un parfait représentant. - La femme mariée a quant à elle un certain rôle. « On » présent gnomique, de vérité générale. 2) Une vision négative de la passion. - répétition du mot « malheur ». Réactivation de l’étymologie du mot « passion ». « Pathos » en grec et « pathior » en latin, la souffrance. Ceci est différent du champ lexical de la félicité, car ici, l’idéal est impossible. - Conception tragique, amour mal distribué. « Ma volonté n’a pas voulu que j’ai pu profiter de ce bonheur ». « Douleur mortelle » solution : s’abstenir, refus de mariage. Il y a une condamnation de l’amour en tant que tel. 3) Une vision pessimiste de la matière humaine. La nature masculine par l’inconstance. « Les hommes conservent-ils de la passion ». On note la présence du présent de vérité générale. Conclusion : Expérience propre Généralisation. Changement du personnage : naïveté/force/lucidité... Conclusion générale : Un dévouement surprenant, un refus de mariage alors que les obstacles sont levés. Originalité/rupture par rapport au topo romanesque. Une tirade : M.

de Clèves justifie son choix à partir d’une analyse lucide. On constate un certain effort, une certaine volonté pour maitriser son destin. Il y a une vision négative de la passion. C’est le Jansénisme de Lafayette. Choix du repos, renoncement, retrait loin du monde et de sa passion éphémère, une forme de sagesse.. »