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- LA PRINCESSE DE CLÈVES EST-ELLE, SELON VOUS, UNE HÉROÏNE LIBRE DE SES CHOIX OU VICTIME DE LA SOCIÉTÉ DE SON TEMPS ?

Publié le 22/05/2022

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« ~ DISSERTATION ~ - LA PRINCESSE DE CLÈVES EST-ELLE, SELON VOUS, UNE HÉROÏNE LIBRE DE SES CHOIX OU VICTIME DE LA SOCIÉTÉ DE SON TEMPS ? I – LA PRINCESSE DE CLÈVES EST UN INDIVIDU SOUMIS À LA PRESSION SOCIALE ET MORALE DE SON ÉPOQUE. 1 / En effet, elle est d’abord soumise à sa condition de femme au XVIIe siècle. - Ex.

1 : Elle ne choisit pas son mari, qui lui est imposé par sa mère.

Elle a d’ailleurs l’obligatio de se marier rapidement, puisqu’elle atteint l’âge de 16 ans.

On ne sait pas du tout ce qu’elle pense de toutes les intrigues autour de son mariage puisqu’elle est quasiment muette pendant tout le début du roman. - Ex.

2 : Elle fait preuve d’une modestie extrême.

Elle se comporte comme jeune fille obéissante puis une épouse pleine « d’estime et de reconnaissance ». - Ex.

3 : Elle est enfin soumise à son oncle, le Vidame de Chartres : • C’est lui qui provoque, à deux reprises, des rencontres avec Nemours ; • elle accepte de réécrire la lettre qui lui est destinée, afin de ne pas compromettre la protection de la Dauphine. 2 / De même, la Princesse est soumise à la Cour et au rang qu’elle doit y tenir. - Ex.

1 : Elle est soumise au Roi et aux Reines, qui orchestrent sa rencontre avec Nemours.

De même, Marie Stuart l’entraîne dans les jeux galants. - Ex.

2 : Elle est soumise aux obligations mondaines qui sont liés à sa classe sociale.

Ainsi, elle doit paraître à la Cour, assister aux fêtes, et si elle ne le fait pas, elle doit trouver un prétexte.

Par exemple, lors du bal du maréchal de Saint-André, la Princesse doit convaincre son mari qu’elle se sent mal, afin de ne pas se rendre au bal et de ne pas y rencontrer le Duc. 3 / La Princesse de Clèves est donc un individu broyé par des pressions paradoxales. - Ex.

1 : On ne choisit pas son mari (obligation sociale) mais on doit lui être absolument fidèle (obligation morale). - Ex.

2 : On n’a pas le droit d’avoir un amant (obligation morale) mais on n’a pas non plus le droit d’éviter les lieux où on peut le rencontrer (obligation sociale). II – TOUTEFOIS, LA PRINCESSE ÉVOLUE VERS UNE LIBERTÉ ET UNE AUTONOMIE DE DÉCISION DE PLUS EN PLUS IMPORTANTES. 1 / En effet, elle mène une lutte déterminée contre les dangers des passions. - Ex.

1 : La Princesse semble effectivement souvent prisonnière de sa passion pour le Duc.

On le voit par exemple lors de l’épisode du la lettre ou lorsqu’elle se trouve seule à Coulommiers, entourée d’objets lui rappelant le Duc.

Toutefois, les nombreux soliloques du roman montrent les efforts de l’héroïne pour reprendre la main sur ses sentiments et pour faire triompher sa raison. Soumise à sa passion, elle lutte pour rester fidèle à elle-même et pour respecter sa vision du bonheur.

Le personnage gagne donc en profondeur et en complexité. - Ex.

2 : C’est la Princesse qui détient les clés de sa destinée.

Toute l’intrigue du roman repose sur sa décision d’accepter l’amour de M.

de Nemours ou de le refuser.

C’est donc elle qui décide du sort des hommes qui sont amoureux d’elle : M.

De Guise, M.

de Clèves, M.

de Nemours.

Elle a le pouvoir du fait de son rang social et de sa beauté.. »

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