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Proposition de synthèse - Concours Accès

Publié le 11/04/2012

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Dans notre société moderne, la mondialisation place au premier plan la communication. Quoi faire pour un développement optimal ? Encourger le multilinguisme ? Privilégier la création d'un sabbir internationnalement reconnu ? Après avoir discuté des spécificités générales du langage, nous aborderons une réflexion sur les bienfaits du plurilinguisme puis sur ceux de* l'usage d'un langage commun.

 

            D'abord, définissons le langage, ce redoutable moyen de communication qui a permis l'essor de l'humanité. Il fut premièrement parlé puis transcrit sur papier. On commença par représenter chaque chose symboliquement puis on créa l'alphabet en Phénicie et le mandarin en* Chine. Ces deux systèmes permettent évolution et créativité. Pour illustrer, intéressons-nous à l'écriture chinoise s'appuyant sur un mode signalétique. Les mots engagent car ont une symbolique. Ainsi, on peut combiner les 48000 caractères chinois entre eux afin d'exprimer une infinité de contrastes de sens. Terminons par* souligner l'enrichissement mutuel des différentes langues de part la migration des mots. Nous sommes maintenant en droit de placer le langage tel un pilier d'une identité culturelle nationale.

 

            Ainsi, posons le plurilinguisme comme un apport culturel indéniable. Il est effectivement vrai qu'il est un instrument civilisateur. Mais* aujourd'hui, il est bousculé par l'émergence d'un monde d'échanges. Pourtant, dans l'UE, il permet de créer une diversité faisant sa force. Comprendre une langue étrangère, ce n'est pas seulement savoir manier un outil mais bien saisir la culture qui se cache derrière. Par exemple, chez* l'enfant, l'apprentissage d'une seconde langue lui permettrait un développement intellectuel. On peut donc raisonnablement accorder un bienfait au multilinguisme. Mais ne vaudrait-il pas mieux un moyen d'expression universel ?

 

            Rien n'est plus sujet à discussion que la mondialisation. Certains pensent qu'il faudrait créer une* base idiomatique, c'est-à-dire un langage mondialement commun pour le commerce et la politique. Sans remplacer les parlers nationaux, il servirait d'auxiliaire. Il redonnerait justement aux langues leur aspect d'approfondissement culturel. Cela permettrait, en outre, des économies dans les administrations (plus de traduction) mais aussi un retour des langues* régionales qui ne seraient plus écrasées par une langue nationale officielle. Cette idée permettrait la paix entre les Hommes (comme avant le mythe de la Tour de Babel). Se pose alors la question de la création d'un langage artificiel facile à apprendre type esperanto ou l'utilisation d'un* anglais simplifié.

 

            Pour conclure, on a constaté des opinions divergentes sur le sujet des langues mais, au final, on s'aperçoit que les deux camps sont tournés vers le même objectif : redonner l'aspect culturel  à l'apprentissage des idiomes.

 

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