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racine andromaque

Publié le 10/04/2013

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Racine, AndromaqueCommentaire du dénouement : Acte V, scène 5 Situation du passage 4) Oreste, Pylade ainsi que les soldats d'Oreste sont les personnages présents sur scène. Oreste est le fils du roi de Mycènes Agamemnon. Il est l'ambassadeur des Grecs venu réclamer Astyanax en Epire. Oreste éprouve un amour non réciproque envers Hermione qui est amoureuse de Pyrrhus. Pylade est le fils du roi de Phocide. Il est également le confident d'Oreste avec lequel il a noué une amitié légendaire. Pylade est un personnage secondaire dans la pièce d'Andromaque. 5) Oreste est venu à la cour de Pyrrhus au nom des Grecs. Il doit exiger de Pyrrhus qu'il cesse de protéger Andromaque et son fils Astyanax. Oreste doit ramener Astyanax aux Grecs afin d'éteindre les derniers feux de la guerre de Troie. Mais cette mission lui permet également de revoir celle qu'il aime, Hermione. Il espère donc voir échouer sa mission et pouvoir se marier avec la fiancée de Pyrrhus.
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« PRATA Alexandra S2 (v.1623) car il ne lui reste que le suicide comme seule issue glorieuse. 2) La progression de la folie d’Oreste est marquée par une gradation de sa douleur et différentes hallucinations hyperboliques : il voit des « ruisseaux de sang » (v.1627).

Oreste voit également Pyrrhus qui vient pour le hanter et souhaite le frapper de nouveau en disant : « Tiens, tiens, voilà le coup que je t’ai réservé.

» (v.1632) alors qu’il regrettait son geste.

Par ailleurs, Il croit être poursuivi par des Furies et marque une allitération en [s] lorsqu’il s’exclame : «Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (v.1638) afin de les provoquer.

Le passage d’une « épaisse nuit » (v.1625) à la mort, une « éternelle nuit » (v.1640) souligne la progression d’Oreste vers la folie et son discours manque de cohérence (v.1641-1642).

Finalement, Oreste emploie une métaphore violente qui assimile Hermione à un monstre, il « lui porte enfin [son] cœur à dévorer » (v.1644). III.

Le rôle de la tragédie 1) Les registres pathétiques, tragiques, lyriques ainsi que réalistes sont employés dans ce dénouement.

Effectivement dans ces derniers, une situation doit susciter la pitié et la compassion, or, ce sont les sentiments que le lecteur éprouve pour le personnage d’Oreste.

Et le héros doit être victime de forces qui le dépassent, situation dans laquelle Oreste est présenté.

Ces deux registres sont caractérisés, entre autres, par une ponctuation forte utilisée dans les tirades d’Oreste et le champ lexical de la souffrance que nous avons relevé précédemment.

Le registre lyrique et plus précisément élégiaque correspond à l’expression de ses sentiments, centrés sur la mélancolie et la douleur.

Ses caractéristiques sont une gradation soulignant la progression de ses sentiments telle que la progression d’Oreste vers la folie et des hyperboles amplifiant les émotions telles que les hallucinations d’Oreste.

Enfin, le registre réaliste se caractérise par la volonté de reproduire la réalité afin de donner l’illusion du vrai, c’est également le rôle de la vraisemblance dans les tragédies classiques comme celle-ci.

Le dénouement est logique et cohérent puisque le caractère fragile d’Oreste est annoncé dès l’Acte I.

2) Ce dénouement produit un effet cathartique chez le lecteur ou le spectateur de la pièce.

En effet, le spectateur éprouve de la terreur ainsi que de la pitié à l’égard d’Oreste qui perd la raison.

Ce dénouement purifie ainsi le public de ses mauvais penchants.

La tragédie a un rôle cathartique, et cette fonction est parfaitement remplie par cet épilogue.

Donc Andromaque est bien une tragédie classique.. »

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