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Les reins sont situés de chaque côté de la colonne vertébrale, au niveau des premières vertèbres lombaires.

Publié le 05/12/2013

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Les reins sont situés de chaque côté de la colonne vertébrale, au niveau des premières vertèbres lombaires. Les fonctions endocrines rénales interviennent notamment dans la régulation de la pression artérielle. Cependant, la fonction principale de ces organes est de filtrer en permanence le sang pour en extraire les déchets qui seront éliminés par l'urine. L'urine est évacuée par les uretères qui s'abouchent à la vessie, elle-même prolongée par l'urètre. L'organisme fabrique ainsi en moyenne 1,5 litre d'urine par jour. Organes sécrétant l'urine, les reins ont un rôle prédominant dans l'élimination des déchets de l'organisme. La pathologie rénale comprend les atteintes de la fonction rénale, regroupées sous le terme de néphropathies, et les atteintes de l'intégrité anatomique des reins et des voies urinaires, regroupées sous le terme d'uropathies. Anatomie du rein Les reins ont, chez l'homme, la forme de deux gros haricots situés de part et d'autre de la colonne vertébrale, au niveau des premières vertèbres lombaires. Leur longueur est d'environ 10 cm et leur poids, de 150 g. Ce sont des organes intra-abdominaux, mais situés en dehors de la cavité péritonéale. Le bord interne du rein, appelé hile, est le lieu de pénétration de l'artère rénale et celui de sortie de la veine rénale et de l'uretère, qui conduit l'urine à la vessie. Le rein, protégé par une capsule fibreuse, est constitué de deux zones : une mince zone corticale en périphérie et une zone plus épaisse centrale, la médullaire. La zone médullaire est formée de douze à quinze zones triangulaires, les pyramides de Malpighi, dont les sommets, appelés papilles, s'ouvrent dans les bassinets. La réunion des différents bassinets forme l'uretère. La zone corticale entoure les pyramides de Malpighi et s'enfonce entre elles pour former les colonnes de Bertin. Le rein est constitué d'environ un million d'unités microscopiques responsables de la formation de l'urine : les néphrons. Chaque néphron se compose de deux pôles : le pôle vasculaire, appelé glomérule, et le pôle tubulaire, appelé tubule. Le glomérule est constitué par un fin réseau de petits vaisseaux pelotonnés sur eux-mêmes, issus de l'artère rénale. Ces petits vaisseaux sont en contact direct avec la partie initiale du tubule rénal, appelée capsule de Bowman. Le tubule est divisé en plusieurs segments : le tube contourné proximal, l'anse de Henle, le tube contourné distal, puis le tube collecteur, qui se jette dans les bassinets. Le glomérule et les tubes contournés proximal et distal sont situés dans la zone corticale du rein, tandis que l'anse de Henle se trouve dans la zone médullaire ; de sa longueur dépend sa capacité de réabsorption d'eau (plus l'anse de Henle est longue, plus la quantité d'eau réabsorbée est importante). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bassinet uretère vessie Les livres rein - vue en coupe des reins obtenue par IRM (imagerie par résonance magnétique), page 4286, volume 8 Fonctions du rein La principale fonction du rein est la formation de l'urine. Dans un premier temps, il y a formation d'urine primitive par filtration du sang au niveau du glomérule. La composition de l'urine primitive (150 litres produits par jour) est proche de celle du plasma sanguin ; seules les protéines et les graisses sont retenues dans le sang. L'importance de la filtration dépend principalement de la pression sanguine qui règne dans le glomérule. Puis l'urine définitive est élaborée tout au long du tubule rénal (1,5 litre par jour, soit 1/1 000 de l'urine primitive). Au niveau des différents segments du tubule rénal se produisent des phénomènes de réabsorption (d'eau, de sucre et des différents ions : sodium, potassium...) et des phénomènes d'excrétion, régulés par différentes hormones (aldostérone, hormone antidiurétique). Le rein possède d'autres fonctions importantes. Il joue un rôle déterminant dans la régulation de la pression artérielle en régulant le volume sanguin circulant et en sécrétant une hormone : la rénine, qui, synthétisée par l'appareil juxtaglomérulaire, est un puissant vasoconstricteur. Le rein sécrète une autre hormone : l'érythropoïétine, qui stimule la production de globules rouges par la moelle osseuse. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aldostérone pression artérielle urinaire (appareil) urine Les livres rein - schémas, page 4287, volume 8 Pathologie rénale Une atteinte de la fonction rénale se traduit par une accumulation anormale dans le sang de produits qui devraient être éliminés par le rein (augmentation de l'urée sanguine et de la créatinine sanguine, par exemple) et par des modifications de la composition des urines. L'examen des urines se fait le plus souvent sur les urines émises pendant vingt-quatre heures. Une protéinurie, c'est-à-dire la présence de protéines et le plus souvent d'albumine dans les urines, traduit une dysfonction du rein. L'examen des urines permet le dosage de la créatinine urinaire et de certains ions (sodium, potassium). L'examen cytobactériologique des urines recherche une infection urinaire (affirmée devant la présence de leucocytes dans les urines et la mise en évidence d'un germe par culture). La morphologie rénale peut être étudiée grâce à différents examens. L'échographie rénale est un examen facile à réaliser et sans danger, qui peut mettre en évidence des calculs urinaires, une dilatation des voies urinaires ou des anomalies du contour de la taille des reins. L'urographie intraveineuse est une radiographie de l'appareil urinaire faite après injection intraveineuse d'une substance radio-opaque s'éliminant par les reins. Différents clichés radiographiques sont réalisés à plusieurs reprises pour visualiser la progression du produit radio-opaque dans les artères rénales, puis dans les reins, puis dans les uretères et la vessie. Les reins sont aussi très bien visualisés au scanner et en imagerie par résonance magnétique (IRM). Pathologie néphrologique. Si leur installation est progressive, les atteintes de la fonction rénale (néphropathies) restent le plus souvent asymptomatiques (le malade ne ressent aucun trouble) pendant de nombreuses années. Une insuffisance rénale (diminution de la fonction rénale) peut être découverte devant des oedèmes des membres inférieurs, une hypertension artérielle isolée ou une grande fatigue. L'anurie, ou incapacité à produire de l'urine, ne se constate que dans les formes d'insuffisance rénale aiguë. On différencie deux grands cadres de pathologie : les atteintes glomérulaires (néphropathie glomérulaire) et les atteintes tubulaires (tubulopathie). Selon la cause, ces maladies peuvent régresser avec un traitement adapté ou évoluer vers une destruction progressive des reins, entraînant une insuffisance rénale chronique. Les néphropathies glomérulaires sont caractérisées par une atteinte de la zone d'échange entre le sang et le tubule rénal. L'atteinte glomérulaire entraîne un passage anormal de protéines dans les urines et des oedèmes des membres inférieurs. La cause la plus fréquente est la glomérulonéphrite aiguë poststreptococcique, survenant chez l'enfant à la suite d'une angine mal traitée. L'évolution est le plus souvent favorable avec régression des signes en un mois. Pour d'autres causes plus rares (diabète, lupus), le diagnostic repose sur l'analyse d'un prélèvement de tissu rénal : la ponction-biopsie rénale. Les atteintes tubulaires sont très souvent dues à une toxicité médicamenteuse ou à des maladies héréditaires rares. L'insuffisance rénale chronique est définie par une diminution progressive et irréversible des fonctions rénales. Les causes en sont multiples. La mesure de la clairance de la créatinine, c'est-à-dire la capacité du rein à éliminer cette substance, permet d'apprécier la gravité de l'insuffisance rénale chronique. Quelle que soit la cause de celle-ci, le traitement consiste à éviter des situations pouvant aggraver la fonction rénale (infection urinaire, médicament néphrotoxique). Quand la fonction rénale est trop endommagée, il faut recourir aux techniques d'hémodialyse ou à la transplantation rénale. L'insuffisance rénale aiguë, qui consiste en une défaillance brutale et le plus souvent réversible des fonctions rénales, constitue un cas particulier. Cette situation est fréquente chez les malades en état de choc (défaillance de la fonction cardiocirculatoire responsable d'un déficit de la vascularisation rénale). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anurie dialyse glomérulonéphrite greffe - 2.MÉDECINE - La greffe d'organes hémodialyse lupus néphropathies Pathologie urologique. Les atteintes urologiques (uropathies) ont une symptomatologie plus marquée. Elles peuvent se traduire par une hématurie (présence de sang dans les urines) ou par des douleurs typiques : les coliques néphrétiques, qui sont dues à un obstacle à l'écoulement de l'urine, l'obstacle siégeant dans le rein ou tout au long de l'uretère. Les coliques néphrétiques se traduisent par des douleurs très intenses, unilatérales, siégeant dans le bas du dos et irradiant en avant et en bas vers les organes génitaux externes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats hématurie néphrétique (colique) urinaire (appareil) urologie Malformations de l'appareil urinaire. Les malformations de l'appareil urinaire sont des malformations héréditaires très fréquentes. La polykystose rénale est une maladie kystique qui détruit progressivement les deux reins. Elle peut se manifester par des douleurs abdominales, des hématuries ou des infections urinaires fréquentes. L'évolution se fait lentement vers l'insuffisance rénale chronique à l'âge de 40-50 ans. Cette pathologie est responsable de 10 % des causes d'insuffisance rénale chronique de l'adulte. Plus rarement, il peut y avoir agénésie (absence totale) ou hypoplasie (atrophie) des reins. Les malformations des zones de jonction entre le rein et l'uretère, d'une part, et entre l'uretère et la vessie, d'autre part, sont très fréquentes. Le syndrome de la jonction pyélo-urétérale traduit un obstacle entre le rein et l'uretère. Cette malformation, plus fréquente chez le petit garçon, peut être découverte intra-utéro par l'échographie foetale ou après la naissance par la palpation d'un gros rein ou par de fréquentes infections urinaires. Les malformations doivent être diagnostiquées le plus tôt possible pour éviter la destruction des reins. Le reflux vésico-urétéro-rénal est dû à une malformation de la jonction entre la vessie et l'uretère, entraînant un passage à contre-courant d'urines de la vessie vers l'uretère lors de la miction. Cette malformation, qui provoque des infections urinaires fréquentes et une dilatation progressive de l'uretère et du rein, est plus fréquente chez la petite fille ; elle peut disparaître quand l'enfant grandit ou nécessiter un traitement chirurgical. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agénésie malformation polykystose rénale reflux Infections de l'appareil urinaire. Une pyélonéphrite est une infection du rein et de ses voies excrétrices. Elle se traduit par une fièvre élevée, aux alentours de 39 o C, avec frissons et douleurs lombaires. Le diagnostic d'infection urinaire est fait par l'examen cytobactériologique des urines et des hémocultures qui identifieront le germe responsable de l'infection, ainsi que les antibiotiques actifs sur ce germe. Le traitement consiste en des antibiotiques à fortes doses pendant quinze jours. Si la pyélonéphrite est mal traitée ou ne l'est pas du tout, elle peut évoluer vers un abcès du rein, un état septique généralisé ou une pyélonéphrite chronique détruisant progressivement le rein. La tuberculose peut toucher le rein. Une tuberculose rénale se traduit le plus souvent par une hématurie ou une infection urinaire traînante. Le diagnostic repose sur la mise en évidence du bacille de Koch dans les urines. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats pyélonéphrite tuberculose Lithiase urinaire. Une lithiase rénale est due à la présence de calculs dans les cavités rénales. Elle se traduit le plus souvent par des coliques néphrétiques, plus rarement par une infection urinaire ou une hématurie. La lithiase rénale peut être asymptomatique et n'être découverte que lors d'une radiographie de l'abdomen ou d'une échographie. La formation de calculs urinaires est favorisée par des anomalies du métabolisme entraînant une élimination importante d'une substance qui peut précipiter dans les urines (par exemple acide urique, calcium) ou par une anomalie anatomique créant une gêne à l'écoulement des urines. La lithiase rénale peut provoquer une insuffisance rénale chronique avec hydronéphrose (dilatation des reins) si elle gêne l'écoulement des urines. Le traitement dépend de la taille et de la nature des calculs urinaires. Un traitement médical est proposé quand les calculs sont dus à des anomalies du métabolisme : boissons abondantes, régime et médicaments spécifiques de la maladie responsable. Un traitement chirurgical peut s'avérer nécessaire quand les calculs ne sont pas éliminés spontanément dans les urines. Ces dernières années, le traitement chirurgical de la lithiase urinaire s'est beaucoup modifié grâce au développement de la lithotripsie par voie intracorporelle. Cette technique permet la destruction des calculs par voie externe grâce à des ondes de choc ; les fragments obtenus sont ensuite éliminés par les urines. Cette technique, bien que non chirurgicale, est réalisée sous anesthésie générale ou sous anesthésie péridurale. Après immersion du patient dans de l'eau (baignoire) et repérage du calcul par échographie ou rayons X, les ondes de choc sont orientées spécifiquement sur le calcul. En cas d'échec de cette technique, les calculs peuvent être retirés par voie chirurgicale. On privilégie aujourd'hui la chirurgie percutanée, peu traumatisante, ou la voie endoscopique avec montée de sonde dans l'uretère. Dans ces deux cas, le principe est toujours le même : fragmenter le calcul pour rendre son élimination plus facile. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats calcul - 2.MÉDECINE endoscopie hématurie hydronéphrose lithiase lithotritie néphrétique (colique) urique (acide) Cancer du rein. Le cancer du rein est peu fréquent (2 % des cancers de l'adulte) et se traduit le plus souvent par une hématurie. Le diagnostic est fait facilement par l'échographie ou l'urographie intraveineuse. Le bilan d'extension du cancer est donné par le scanner ou l'imagerie par résonance magnétique. Le traitement est principalement chirurgical avec néphrectomie (ablation d'un rein). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cancer hématurie néphrectomie Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abcès dialyse échographie néphrite néphrologie néphrotique (syndrome) oligurie protéinurie urémie urinaire (appareil) Les médias rein - le rein artificiel Les livres colique, page 1167, volume 3 rein - artériographie rénale, page 4288, volume 8 rein - hémodialyse, page 4289, volume 8 rein - scanner des reins en trois dimensions, page 4289, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats clairance diurèse diurétique vertébrés - L'anatomie fonctionnelle - L'appareil circulatoire et les organes excréteurs Les livres rein - artériographie rénale, page 4286, volume 8 rein - urographie intraveineuse, page 4288, volume 8 urographie intraveineuse, page 5367, volume 10 Les indications bibliographiques P. Jungers, les Calculs urinaires, Hermann, Paris, 1987. P. Vincent, le Corps humain, Vuibert, Paris, 1987. D. Voisin, M. Béruard et J. Finaz de Villaine, Comment vit-on avec l'insuffisance rénale chronique ?, A. Schrotter, Paris, 1994.

« les protéines et les graisses sont retenues dans le sang.

L'importance de la filtration dépend principalement de la pression sanguine qui règne dans le glomérule.

Puis l'urine définitive est élaborée tout au long du tubule rénal (1,5 litre par jour, soit 1/1 000 de l'urine primitive).

Au niveau des différents segments du tubule rénal se produisent des phénomènes de réabsorption (d'eau, de sucre et des différents ions : sodium, potassium...) et des phénomènes d'excrétion, régulés par différentes hormones (aldostérone, hormone antidiurétique). Le rein possède d'autres fonctions importantes.

Il joue un rôle déterminant dans la régulation de la pression artérielle en régulant le volume sanguin circulant et en sécrétant une hormone : la rénine, qui, synthétisée par l'appareil juxtaglomérulaire, est un puissant vasoconstricteur.

Le rein sécrète une autre hormone : l'érythropoïétine, qui stimule la production de globules rouges par la moelle osseuse. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aldostérone pression artérielle urinaire (appareil) urine Les livres rein - schémas, page 4287, volume 8 Pathologie rénale Une atteinte de la fonction rénale se traduit par une accumulation anormale dans le sang de produits qui devraient être éliminés par le rein (augmentation de l'urée sanguine et de la créatinine sanguine, par exemple) et par des modifications de la composition des urines. L'examen des urines se fait le plus souvent sur les urines émises pendant vingt-quatre heures.

Une protéinurie, c'est-à-dire la présence de protéines et le plus souvent d'albumine dans les urines, traduit une dysfonction du rein.

L'examen des urines permet le dosage de la créatinine urinaire et de certains ions (sodium, potassium).

L'examen cytobactériologique des urines recherche une infection urinaire (affirmée devant la présence de leucocytes dans les urines et la mise en évidence d'un germe par culture). La morphologie rénale peut être étudiée grâce à différents examens.

L'échographie rénale est un examen facile à réaliser et sans danger, qui peut mettre en évidence des calculs urinaires, une dilatation des voies urinaires ou des anomalies du contour de la taille des reins.

L'urographie intraveineuse est une radiographie de l'appareil urinaire faite après injection intraveineuse d'une substance radio-opaque s'éliminant par les reins.

Différents clichés radiographiques sont réalisés à plusieurs reprises pour visualiser la progression du produit radio-opaque dans les artères rénales, puis dans les reins, puis dans les uretères et la vessie.

Les reins sont aussi très bien visualisés au scanner et en imagerie par résonance magnétique (IRM). Pathologie néphrologique. Si leur installation est progressive, les atteintes de la fonction rénale (néphropathies) restent le plus souvent asymptomatiques (le malade ne ressent aucun trouble) pendant de nombreuses années.

Une insuffisance rénale (diminution de la fonction rénale) peut être découverte devant des œdèmes des membres inférieurs, une hypertension artérielle isolée ou une grande fatigue.

L'anurie, ou incapacité à produire de l'urine, ne se constate que dans les formes d'insuffisance rénale aiguë. On différencie deux grands cadres de pathologie : les atteintes glomérulaires. »

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