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Le romantisme défini par Goethe.

Publié le 19/03/2011

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   Matière. — Que pensez-vous de cette définition de Goethe : « Je nomme classique ce qui est sain, et romantique ce qui est malade... La plupart des modernes sont romantiques non parce, qu'ils sont récents, mais parce qu'ils sont faibles, maladifs, malades ; l'antique n'est pas classique parce qu'il est antique, mais parce qu'il est vigoureux, frais, serein et sain. «      Conseils. — Reportez-vous au livre d'Edouard Rod, Essai sur Goethe. Vous y verrez (II ; « la crise romantique «, p. 59 sq,) comment « le moins romantique des hommes avait eu sa crise romantique «. C'est dans sa vieillesse que Gœthe a si sévèrement jugé le romantisme. Le livre de Rod (chapitre I, « les Mémoires «, p. 1 et sq, et surtout § 5, p. 52 et sq.) vous montrera pourquoi ce qu'on a appelé le gœtheïsme est exactement le contraire du romantisme.

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« 98 / Classicisme et romantisme " 18 J'appelle classique ce qui est sain, et romantique ce qui est malade.

Goethe ► La formule souvent évoquée_::_« J'appelle classique ce qui est sain, et romantique ce qui est malade» - figure dans les Conversations de Goethe avec Ecker­ mann (Gallimard) à la date du 2 avril 1829.

Goethe (17 49-1832) disait à celui qui fut à la fois son admirateur et son collaborateur : « J'appelle classique ce qui est sain, et romantique ce qui est malade.

Ainsi les Nibelungen sont classiques comme l'est Homère: tous deux sont sains et forts.

Si la plupart des oeuvres modernes sont romantiques, ce n'est pas parce qu'elles sont modernes, maïs parce qu'elles sont faibles, infirmes et malades; et si ce qui est antique est classique, ce n'est pas parce que c'est ancien, mais parce que c'est robuste, frais, joyeux et sain.

En distinguant, selon ces caractères, le classique et le romantique, nous saurons à quoi nous en tenir.

» Dans ce développement, le mot Nibelungen désigne une épopée du M9yen Âge en langue allemande que l'on retrouve sous différentes formes dans tout le monde ger­ manique.

Wagner s'inspirera de ces textes pour écrire sa Tétralogie.

· Quelques lignes plus loin, Goethe complète ainsi sa pen­ sée en montrant qu'il se range dans le camp des classi­ ques:« ...

maiscequ'i/yaprécisémentdedifficilè, c'est d'obtenir que ce qu'il y a de meilleur en nous se main­ tienne vigoureùsement et de ne pas accorder aux démons plus de pouvoir qu'il ne se doit.» Nous verrons ultérieurement ce qu'il faut entendre quand Goethe parle des démons ou des puissances. »

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