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Sélection d'oeuvres de Cézanne

Publié le 20/04/2010

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Autoportrait Valabrègue Le Nègre Scipio La Pendule de marbre noir La Tranchée avec la montagne Sainte-Victoire L'Idylle La Maison du pendu à Auvers Victor Chocquet Le Déjeuner sur l'herbe Les Peupliers Le Pont de Mennecy La Mer à l'Estaque Les Moulins de Gardanne Nature morte à la commode La Montagne Sainte-Victoire au grand pin Baigneuses Le Vase bleu La Table de cuisine Le Fumeur accoudé Les Joueurs de cartes Madame Cézanne en rouge La Femme à la cafetière Le Jeune Homme au gilet rouge Gustave Geffroy Le Grand Pin Le Lac d'Annecy Les Oignons roses Pommes et oranges Rochers à Bibemus Vieux Paysan Le Château noir La Montagne Sainte-Victoire Les Grandes Baigneuses Vieille au chapelet Vallier

Ce n’est pas sans mal que Paul Cézanne convainc son père, banquier, d’aller à Paris étudier la peinture. Il ne sera jamais le successeur de son père à la tête de la banque que celui-ci a créée. Ses premières toiles à la matière épaisse et à la facture violente marquent avant tout le mépris qu’il porte aux théories que l’on enseigne alors à l’Ecole des beaux-arts. C’est grâce au peintre Camille Pissarro, auprès duquel il peint à Pontoise et à Auvers-sur-Oise après la guerre de 1870, que Cézanne apprend à peindre en plein air. Il participe à la première exposition des impressionnistes en 1874, où sa toile Une Moderne Olympia scandalise. Systématiquement refusé chaque fois qu’il soumet une toile au jury du Salon, Cézanne sera d’abord reconnu par les peintres qui fréquentent à Paris, rue Clauzel, la boutique du marchand de couleurs qu’est le père Tanguy. C’est dans la vitrine de cette échoppe que le jeune marchand de tableaux Ambroise Vollard découvre l’œuvre du peintre, auquel il consacre en 1895 une première exposition personnelle. La rigueur de la peinture de Cézanne devient alors la référence essentielle d’une nouvelle génération de peintres. Il est fidèle à ceux qu’il appelle les grands Vénitiens, comme Véronèse ou le Tintoret, à Rubens et à Delacroix, admiratif de Poussin, et son exigence a dans la peinture des conséquences aussi déterminantes que l’œuvre de Masaccio au début de la Renaissance italienne. 

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