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Le theatre

Publié le 06/10/2012

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Le théâtreLe théâtre est un genre littéraire dont la particularité, à la différence du roman, est qu’il n’est pas destiné à être lu. Sa finalité est un spectacle et non un texte. C’est pourquoi, lorsqu’on lit ou étudie un texte de théâtre, il faut sans cesse penser au spectacle qui doit en être l’aboutissement.I. Le théâtre : leçona) Les paroles au théâtreLes personnages communiquent grâce à des répliques qui forment un dialogue. Elles permettent la progression de l’action et illustrent les oppositions entre les personnages :“BERENGER. - Nous avons fêté l’anniversaire d’Auguste, notre ami Auguste...JEAN. - Y suis-je allé, moi ?” (Ionesco, Rhinocéros)Un personnage seul sur une scène s’exprime en un monologue. Lorsqu’il fait semblant de parler au public à l’insu des autres personnages, il fait un aparté.2. Le rôle des personnages dans la comédie et la tragédieUne pièce de théâtre peut être comique ; elle met alors en scène bourgeois et valets et ridiculise les faiblesses des hommes (L’Avare, Le Malade imaginaire de Molière). Ces pièces peuvent susciter le rire chez le spectateur ou le lecteur en ayant une visée didactique (mettre en avant les faiblesses des hommes et ainsi le former), ou n’avoir aucun autre but que d’amuser le spectateur.Elle peut être tragique et traite alors de sujet nobles (la liberté humaine opposée aux lois, à l’amour...) Les personnages sont des rois, des reines, des princes accompagnés de leurs confidents (Antigoned’Anouilh, Phèdre de Racine...). Des héros peuvent aussi être mis en scène, se battant pour l’honneur ou l’amour (Les pièces de Racine et de Corneille mettant en avant le conflit se ranger à la raison ou suivre le chemin de l’amour). Ces pièces mettent en avant le côté pathétique pour susciter la pitié chez le lecteur ou le spectateur.3. Le théâtre comme au spectacleb) Quelques exemples qui illustrent la priorité accordée au spectacleSans aller chercher du côté de l’opéra, certaines pièces, comme Le bourgeois gentilhomme, témoignent de l’association de la littérature et de la musique. Molière et Lully se sont associés pour le plaisir total des spectateurs.Dans la commedia dell’arte, le texte se réduit à un canevas, le scénario, c’est-à-dire l’esquisse de l’intrigue ; les acteurs improvisent sur scène et se livrent à de nombreuses acrobaties. Arlequin est, par exemple, un valet de ce théâtre italien pour lequel le texte n’est pas l’élément essentiel.4. Le théâtre comme textea) La composition d’une pièce de théâtreLa pièce de théâtre classique, comique ou tragique, se découpe en plusieurs actes. Chaque entrée ou sortie d’un personnage provoque un changement de scène.Chaque acte constitue une unité d’action. Ainsi le premier acte est l’acte d’exposition car l’auteur expose la situation initiale et présente les personnages ainsi que toutes les informations nécessaires qui sont primordiales à la compréhension de l’intrigue. La pièce se développe selon une action dramatique qui est relancée par une tension plus ou moins forte jusqu’à son aboutissement. Les événements, conflits obstacles, s’enchaînent pour former une intrigue qui se résout à la fin du dernier acte qui est celui du dénouement. Le changement de scène correspond à l’entrée ou à la sortie d’un personnage. La longueur des scènes varie ; certaines petites scènes ne servent que de transition entre deux scènes essentielles.Règle des trois unités et de Bienséance :-l’unité de temps : l’intrigue de la pièce ne doit pas excéder vingt-quatre heures. Cette règle permet d’éviter l’invraisemblance.-l’unité de lieu : Toute l’action doit se dérouler dans un même lieu.-l’unité d’action : Il ne doit y avoir qu’une seule intrigue principale.Bienséance : Afin de ne pas heurter la sensibilité du spectateur, tout ce qui va à l’encontre de la morale est exclu (pas de mort sur scène, ni de violence, ou de rapports physiques.) Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et sont rapportées au spectateur sous forme de récits.Boileau résume cette règle :"Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose :Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ;Mais il est des objets que l'art judicieuxDoit offrir aux oreilles et reculer des yeux"b) Le texteOn pourrait dire qu’il existe deux sortes de textes dans une pièce de théâtre : les répliques et les didascalies.Les didascalies, appelées aussi indications scéniques, donnent des renseignements sur le décor, le déplacement des acteurs, le ton des répliques. Elles facilitent la mise en scène de la pièce.Les répliques sont les paroles des personnages.    Lorsque la réplique est longue, on parle de tirade.    Lorsque l’acteur est seul sur scène, la réplique qu’il prononce est                un monologue.Une réplique prononcée à part, sans que l’interlocuteur l’entende, est un aparté.6. Rapport entre le spectateur et le spectacleCatharsis : Aristote est à l’origine de ce concept dans Poétique il dit “La tragédie (...) est une imitation faite par des personnages en action et non par le moyen de narration, et qui par l’entremise de la pitié et de la crainte, accomplit la purgation des émotions de ce genre”.Ce concept est donc la purgation des passions par le moyen de la représentation dramatique : en assistant à un spectacle théâtral, l’être humain se libère de ses pulsions, angoisses ou fantasmes en les vivant à travers le héros ou les situations représentées sous ses yeux. En s’identifiant à des personnages donc les passions coupables sont punies par le destin, le spectateur de la tragédie se voit délivré, purgé des sentiments inavouables qu’il peut éprouver secrètement.III. Le théâtre : sous une autre formea) Le texte de théâtre est partagé en plusieurs subdivisions hiérarchiséesSubdivisions DÉFINITIONS REMARQUESACTEEn général, deux actes sont séparés par une ellipse ("trou" dans la chronologie : souvent, c'est au cours de l'acte qui suit le changement d'acte qu'il est explicité ce qui s'est passé dans l'intervalle)Changement de décor ou non.TABLEAUEntre deux tableaux, changement de décor, au sein d'un même acteSubdivision pas toujours employée. Remplace parfois la subdivision en Actes.SCÈNEUn ou des personnage(s) entre(nt) ou sort(ent) de scène (ou les deux en même temps)Subdivision abandonnée dans le théâtre moderne car s'accommodant mal d'entrées et de sorties de scène complexes.b) Trois sortes de texte, au sein du texte de théâtreNOM des personnagesPlacé en tête de réplique, afin que le lecteur comprenne qui parle. Habituellement écrit en lettres majuscules. Un retour à la ligne est conventionnel à chaque nouvelle prise de parole.PAROLES Texte prononcé par un personnageDIDASCALIESSouvent en caractères italiques, parfois aussi entre parenthèses ; rédigées en style abrégé. Donnent des indications de ton, de gestes, de mouvements, de déplacements, sur le destinataire des paroles prononcées, sur la mise en scène (accessoires, costumes), etc.Aident le lecteur à IMAGINER le spectacle théâtral.              c) Des paroles particulièresREPLIQUEParole prononcée par l'un des personnages dans un échange de paroles, autrement dit dans un DIALOGUE.TIRADEParoles composées d'un texte assez long, adressé SANS être interrompu à un ou plusieurs personnagesMONOLOGUEParoles composées d'un texte assez long, dites par un personnage SEUL en scène (expriment en général des pensées, des réflexions, des sentiments d'un personnage à un moment donné). Le destinataire est double : le personnage lui-même, le publicAPARTECe qu'un acteur dit à part soi et qui, selon les CONVENTIONS théâtrales, n'est pas entendu des autres personnages en scène, mais des seuls spectateurs.Le tableau suivant représente des moments explicatifs de l’action au théâtre.INTRIGUEEnchaînement de faits et d’actions formant la trame d’une pièce de théâtre, d’un roman, d’un film, ect. C’est l’histoire qui est “racontée”SCÈNE D'EXPOSITIONSituée au début d'une pièce (à construction classique), scène qui livre au spectateur les informations nécessaires à la compréhension de la situation de départ (souvent à travers les confidences d'un personnage à un autre).NOEUDMoment d'une pièce de théâtre, d'un roman, d'un film où l'intrigue est arrivé à son point essentiel, mais où le dénouement est encore incertain.COUP DE THÉÂTREÉvénement inattendu et brusque qui modifie radicalement la situation, la bouleverse au point de réorienter complètement l'intrigue. Synonyme : péripétie.PÉRIPÉTIE (synonyme de “coup de théâtre”)DÉNOUEMENTMoment capital d'une pièce de théâtre à partir duquel l'intrigue s'achemine vers son terme (fin heureuse ou malheureuse). Le mot est bien sûr de la même famille que «nœud« : le nœud s'ouvre au moment du dénouement.QUIPROQUOconfusion qui fait prendre un personnage pour un autre, une chose pour une autre ; c'est souvent l'un des ressorts du comique, car le spectateur en sait en général plus que le(s) personnage(s) qui se trompe.

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« l'élément essentiel.4.

Le théâtre comme textea) La composition d'une pièce de théâtreLa pièce de théâtre classique, comique ou tragique, se découpe en plusieurs actes.

Chaque entrée ou sortie d'un personnage provoque un changement de scène.Chaque acte constitue une unité d'action.

Ainsi le premier acte est l'acte d'exposition car l'auteur expose la situation initiale et présente les personnages ainsi que toutes les informations nécessaires qui sont primordiales à la compréhension de l'intrigue. La pièce se développe selon  une action dramatique qui est relancée par une tension plus ou moins forte jusqu'à son aboutissement.

Les événements, conflits obstacles, s'enchaînent pour former une intrigue qui se résout à la fin du dernier acte qui est celui du dénouement. Le changement de scène correspond à l'entrée ou à la sortie d'un personnage.

La longueur des scènes  varie ; certaines petites scènes ne servent que de transition entre deux scènes essentielles.Règle des trois unités et de Bienséance :-l'unité de temps : l'intrigue de la pièce ne doit pas excéder vingt-quatre heures.

Cette règle permet d'éviter l'invraisemblance.-l'unité de lieu : Toute l'action doit se dérouler dans un même lieu.-l'unité d'action : Il ne doit y avoir qu'une seule intrigue principale.Bienséance : Afin de ne pas heurter la sensibilité du spectateur, tout ce qui va à l'encontre de la morale est exclu (pas de mort sur scène, ni de violence, ou de rapports physiques.) Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et sont  rapportées au spectateur sous forme de récits.Boileau résume cette règle :"Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose :Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ;Mais il est des objets que l'art judicieuxDoit offrir aux oreilles et reculer des yeux"b) Le texteOn pourrait dire qu'il existe deux sortes de textes dans une pièce de théâtre : les répliques et les didascalies.Les didascalies, appelées aussi indications scéniques, donnent des renseignements sur le décor, le déplacement des acteurs, le ton des répliques.

Elles facilitent la mise en scène de la pièce.Les répliques sont les paroles des personnages.       Lorsque la réplique est longue, on parle de tirade.       Lorsque l'acteur est seul sur scène, la réplique qu'il prononce est                             un monologue.Une réplique prononcée à part, sans que l'interlocuteur l'entende, est un aparté.6.

Rapport entre le spectateur et le spectacleCatharsis : Aristote est à l'origine de ce concept dans Poétique il dit “La tragédie (...) est une imitation faite par des personnages en action et non par le moyen de narration, et qui par l'entremise de la pitié et de la crainte, accomplit la purgation des émotions de ce genre”.Ce concept est donc la purgation des passions par le moyen de la représentation dramatique : en assistant à un. »

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