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Vie et oeuvre de Karl MARX

Publié le 23/03/2009

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Né à Trêves en 1818 dans une famille libérale d'origine Israélite ; études à Trêves puis aux Universités de Bonn et de Berlin. C'est à Berlin qu'il subit l'influence de la doctrine de Hegel et se lia avec Ludwig Feuerbach. Après avoir présenté sa thèse sur la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure, il collabore à la revue La Gazette rhénane fondée par les radicaux de l'opposition. Désireux de prendre contact avec les socialistes français, il réside à Paris de 1843 à 1845 : il collabore au premier et unique numéro des Annales franco-allemandes, écrit avec Engels La Sainte Famille. Expulsé de France, il se retire à Bruxelles et oppose son livre Misère de la philosophie à celui de Proudhon Philosophie de la misère. Il est chargé par un congrès de la Ligue des Communistes de rédiger avec Engels le Manifeste du parti communiste, qui paraît en 1848. Après avoir pris une part directe à la révolution de 1848 en Rhénanie, Marx se réfugie à Londres où il va désormais passer la plus grande partie de sa vie. Il écrit la Contribution à la critique de l'économie politique (1859) et surtout Le Capital (1867). Il joue un rôle décisif dans la formation, en 1864, de la première Internationale (Association Internationale des Travailleurs). II y combat les tendances des Proudhoniens et de Bakounine. La Commune de Paris, dont Marx avait pris la défense (La guerre civile en France, 1871), la répression qui la suivit, les dissensions internes expliquent la dissolution de l'Internationale en 1876. Marx meurt à Londres le 14 mars 1883.

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« Les individus d'une même classe, attachés aux mêmes besognes, soucieux des mêmes intérêts et ayant les mêmesbesoins, prennent conscience de leur existence comme Classe ; ainsi naît le sentiment de la solidarité de classe.

Cesentiment s'aiguise dans la lutte des classes et cette lutte, nécessitant une Organisation de la classe, avive laconscience de classe.

A ce stade, la classe « forme » l'individu puisqu'elle lui fait prendre conscience de soi commemembre d'une classe, de la lutte et de la politique.

Cependant la conscience de classe « opprime » l'individu enbarrant le développement harmonieux de ses possibilités humaines et c'est pourquoi les classes doivent disparaîtredans une perspective de libération de l'homme. B — La libération de l'homme.

La liberté marxiste est la prise de conscience du sens de l'Histoire ; elle est parallèle à la libération effective des individus, c'est-à-dire à la fin de l'exploitation capitaliste et de 1' « aliénation » dutravailleur.

Le travailleur « s'aliène » dans la mesure où il perd ses droits humains et où il est soumis à des conditionsartificielles d'existence dans une Société où ses besoins ne sont pas satisfaits, où son travail, loin d'augmenter sadignité d'homme, le dépouille par le profit capitaliste et l'avilit parce qu'il ne peut ni le choisir, ni en choisir lesconditions. C — Les trois stades de l'évolution économique et politique. A un certain stade de la productivité, la prolifération des classes aboutit à la constitution de 2 classes opposées,l'appauvrissement du plus grand nombre et les progrès du machinisme réunissant les ex-corporations en « prolétariat» pendant que se détache la classe « possédante ».

Ce stade c'est la Société capitaliste. a) La Société capitaliste.

Elle est caractérisée par la dyade nécessaire du Capitalisme qui possède les moyens de production, et du prolétariat qui fournit le Travail.

Le prolétariat est formé de l'agglomération progressive des classes que la liberté capitaliste (liberté de concurrence, de formation des trusts et de sabotage des petitesentreprises) provoque par la réunion des moyens de production entre les mains d'un petit nombre de gens.

Leprolétariat, animé du sentiment profond de la solidarité de classe, et, au-delà, de la solidarité humaineinternationale, représente, pour Karl Marx, le « réservoir des forces de l'avenir ».

Dans la Société capitaliste, le fruit du travail est volé au travailleur (théorie de la plus-value) pour constituer le profit capitaliste (exploitation capitaliste, aliénation du travailleur).

A cette structure économique, correspond une « superstructure » où l'ontrouve : l'État capitaliste, instrument de domination, utilisant les sans-classe comme mercenaires, impérialiste etdonc fauteur de guerre ; la philosophie capitaliste et sa morale (idéa lisme) expression de l'idéologie bourgeoise, idéalisant le réel ; la religion (« opium du peuple ») sanctifiant les principes du capitalisme ; enfin, l'Art bourgeois,expression de la décadence. b) La Société socialiste, ou dictature du prolétariat.

Le déséquilibre croissant des forces dans la Société précédente combiné avec la prise de conscience par le prolétariat de sa mission historique, provoque la Révolution qui installe ladictature du prolétariat, étape intermédiaire, provisoire mais indispensable, vers la réalisation de la Cité sansclasses.

Indispensable, parce que le nouvel état dont la devise est « A chacun selon son travail » a une triplemission : organiser la démocratie, mettre sur pied de nouveaux moyens de production, éduquer le prolétariat. c) La Société communiste.

État final du progrès de l'histoire, cette réalisation coïncide avec le maximum de la prise de conscience de soi par l'Humanité.

Elle est caractérisée par l'avènement des hommes nouveaux : les hommeslibres (c'est-à-dire sans aucune aliénation : la formule « à chacun ses besoins » a remplacé « à chacun selon sontravail »), et par la disparition de l'État.

Selon Marx en effet, l'État est lié au système des classes et à leur lutte,puisqu'il est « l'instrument d'exploitation d'une classe par une autre ».

Dans la Société sans classes universelle, il n'ya donc pas de place pour l'Etat. Après le Manifeste du Parti Communiste rédigé avec Engels, en 1848, se fixe en Angleterre où il travaille 20 ans à son livre le Capital.

Il fonde sa théorie sur Feuerbach (matérialisme athée) et sur Hegel (dialectique).

Mais, il constitue une science dynamique et dialectique qui fusionne idéalisme et matérialisme.

Il reconnaît toutes les lois duchangement dans le monde scientifique, et il veut étudier les lois qui permettront aux hommes du travail de se libérer du Capital.

La lutte des classes, la révolution et la dictature du prolétariat représentent les étapes d'unesociété en marche et en construction vers le communisme, société sans classes.

Marx analyse les rapports de production économique, et les structures (infra/supra) de la société pour comprendre les mécanismes de latransformation, comme ceux de l'oppression.. »

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