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Corrigés sur corpus

Publié le 02/01/2015

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Ce corpus est constitué de trois textes d'auteurs et d'époques différents. Le premier est tiré du livre Les caractères de Jean de La Bruyère, auteur célèbre du XVIIème siècle. Il écrivit ce roman en 1688. Le second texte est un extrait de Micromégas, écrit par Voltaire en 1752. Le troisième texte est un passage de 188 Contes à régler, intitulé "Les Jumeaux", de Jacques Sternberg, œuvre publié en 1988. Ces trois documents cherchent à dénoncer la guerre, la bêtise de l'homme. La thèse commune de ces trois textes est donc la dénonciation de la guerre où chaque texte emploie des registres et procédés différents pour parvenir au même but.   Tout d'abord, afin de dénoncer la guerre dans ce corpus, Jean de La Bruyère, principalement, et Voltaire ensuite, compare l'homme à l'animal. L'auteur de Les Caractères rapproche les actions humaines à celles des animaux. En effet, ligne 1, il le dit explicitement "L'homme est un animal raisonnable". La guerre des Hommes est comparée au combat des animaux. Or, ici, il démontre que l'animal est plus intelligent et moins cruel que l'Homme. Deux races d'animaux différentes, se battant pour ensuite se manger, cela n'interpellent pas l'homme qui est même en extase devant cette démonstration appelée "instinct naturel" . Or, si ces deux espèces étaient identiques, nous les définirions d'idiots, irrespectueux, terrifiant même! Voltaire assimile les combattants à des animaux, qui s'entre-tuent sans même se connaître. L'animal, lui, tue pour sa survie, pour se nourrir, tandis que l'homme a utilisé ses grandes capacités à inventer et innover, dans le seul but d'être le plus fort; en effet, nos armes sont bien plus meurtrières et tranchantes que de simples coups de griffes ou des morsures, seules blessures que les animaux peuvent infligés à leur proie. L'acte de guerre "tous les chats d'un grand pays se sont assemblés par milliers dans une pleine" qui fait référence aux hommes prêt au combat, le résultat de ce rassemblement "neuf à dix mille chats sur la place, qui ont infecté l'air à dix lieues de là par leur puanteur", et les actions de violence "qui s'aboient, qui s'affrontent, qui se mordent et se déchirent" ou "ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres" sont ici attribués aux animaux dans le but d'une comparaison, or c'est ici la définition propre de la guerre par les hommes. L'utilisation d'un monde imaginaire, inconnu, permet à l'auteur de dénoncer un des plus grands vices de l'homme qui est la guerre. Cela permet à l'auteur de s'exprimer librement, à travers les habitants d'une autre planète, les "Micromégas" comme Voltaire l'a écrit ou encore les "Adrèles" selon Jacques Sternberg. Ces visiteurs donnent leur avis sur notre société, nous voyant au début comme des êtres pensant "Ô atomes intelligents" puis au final se trouvant déçus d'une race si injuste et inégal "Le voyageur se sentait ému de pitié pour la petite race humaine". Dans l'extrait de 188 Contes à régler, l'auteur finit par dire que ces êtres imaginés, créés de toutes pièces par son imagination, sont en fait la définition même de l'Homme. Les "Adrèles" sont des jumeaux, un représente la pensée et l'autre l'action, ils ne vont que par pairs, la pensée ne pouvant agir seul et l'action n'ayant la capacité de penser. Or cela mène ce peuple à la destruction, la guerre et la reconstruction permanent, une sorte de boucle sans fin, un cercle vicieux. Ces jumeaux assemblés donnent un Terrien "Les Adrèles pouvaient passer pour les êtres dont les mœurs étaient le plus insidieusement semblables à celles des Terriens." Dans ces textes, la guerre est dénoncée grâce à l'utilisation de l'Autre. Cet Autre est en effet différent à chaque auteur, il peut être animal, comme pour La Bruyère, ou même habitant d'une autre planète, comme pour Voltaire et Sternberg. Jean de La Bruyère et Jacques Sternberg comparent son Autre à l'homme, Voltaire, lui, le fait parler afin de s'exprimer librement. À travers les siècles, l'écrivain s'est toujours servis de la comparaison avec un autre être vivant afin de dénoncer la guerre.

« jetés avec fureur les uns sur les autres" sont ici attribués aux animaux dans le but d'une comparaison, or c'est ici la définition propre de la guerre par les hommes. L'utilisation d'un monde imaginaire, inconnu, permet à l'auteur de dénoncer un des plus grands vices de l'homme qui est la guerre.

Cela permet à l'auteur de s'exprimer librement, à travers les habitants d'une autre planète, les "Micromégas" comme Voltaire l'a écrit ou encore les "Adrèles" selon Jacques Sternberg.

Ces visiteurs donnent leur avis sur notre société, nous voyant au début comme des êtres pensant "Ô atomes intelligents" puis au final se trouvant déçus d'une race si injuste et inégal "Le voyageur se sentait ému de pitié pour la petite race humaine".

Dans l'extrait de 188 Contes à régler, l'auteur finit par dire que ces êtres imaginés, créés de toutes pièces par son imagination, sont en fait la définition même de l'Homme.

Les "Adrèles" sont des jumeaux, un représente la pensée et l'autre l'action, ils ne vont que par pairs, la pensée ne pouvant agir seul et l'action n'ayant la capacité de penser.

Or cela mène ce peuple à la destruction, la guerre et la reconstruction permanent, une sorte de boucle sans fin, un cercle vicieux.

Ces jumeaux assemblés donnent un Terrien "Les Adrèles pouvaient passer pour les êtres dont les moeurs étaient le plus insidieusement semblables à celles des Terriens." Dans ces textes, la guerre est dénoncée grâce à l'utilisation de l'Autre.

Cet Autre est en effet différent à chaque auteur, il peut être animal, comme pour La Bruyère, ou même habitant d'une autre planète, comme pour Voltaire et Sternberg.

Jean de La Bruyère et Jacques Sternberg comparent son Autre à l'homme, Voltaire, lui, le fait parler afin de s'exprimer librement.

À travers les siècles, l'écrivain s'est toujours servis de la comparaison avec un autre être vivant afin de dénoncer la guerre.. »

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