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chromatisme.

Publié le 24/10/2013

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chromatisme. n.m. 1. BIOLOGIE : terme didactique désignant le phénomène dioptique d'inégalité de convergence des rayons des différentes couleurs qui composent la lumière blanche. L'étude chromatique de la vision a pour but de définir et de nommer les couleurs d'après une méthode expérimentale (disque chromatique). Le chromatisme fait l'objet d'une étude physique (intensité lumineuse, longueur d'onde), physiologique (étude électrophysiologique des photorécepteurs et des pigments photosensibles) et comportementale (le premier inventaire et la définition du symbolisme qui s'attache aux couleurs furent définis en 1671 par Colbert). La couleur ne constitue pas une propriété spécifique et substantielle des corps, elle est d'ailleurs variable en nuance selon la lumière incidente qui l'éclaire. C'est à Isaac Newton que l'on doit la théorie dite trichromatique exposée dans son Traité d'optique (1669). La lumière solaire est complexe et composite : lorsqu'elle traverse un prisme, elle donne un spectre composé de six radiations principales (violet, bleu, vert, jaune, orangé, rouge) qui va du rouge (650-700 nm) au violet (400 nm), représentant la gamme des longueurs d'onde perçues par l'oeil humain. Les longueurs d'onde inférieures (ultraviolet) ou supérieures (infrarouge) ne sont pas perçues par l'homme. La lumière blanche peut être obtenue par le mélange de deux couleurs complémentaires (orangebleu), ou à partir de trois couleurs fondamentales (rouge, vert, violet). C'est la théorie des trois composantes formulée par Thomas Young au début du XIXe siècle. Puis Helmholtz postula, en 1851, que la perception des couleurs était obtenue à partir de trois couleurs initiales. Dans l'oeil des vertébrés, il existe deux types de récepteurs photosensibles : les cônes (3 millions dans une rétine humaine), qui assurent la vision fine diurne et la vision des couleurs, et les bâtonnets (100 millions), qui assurent la vision nocturne. Les cônes ne sont pas utilisés la nuit et les espèces qui n'en possèdent pas ne distinguent pas les couleurs. La molécule photosensible de ces photorécepteurs est la rhodopsine, constituée de l'association d'une protéine, l'opsine, et d'un groupement absorbant, le rétinol. L'absorption d'un photon lumineux provoque un changement conformationnel du rétinol. Ce changement résulte en une perte de photosensibilité de la molécule et s'accompagne de la dissociation du rétinol et de l'opsine. Puis, le rétinol reprend spontanément sa configuration initiale. Dans les cônes, il existe au moins trois sortes d'opsine. Elles n'interagissent pas de la même façon avec le rétinol et en modifient les sensibilités spectrales. Ainsi, certains cônes absorbent plus le bleu que le vert ou le rouge. La vision des couleurs repose sur l'existence de ces trois sortes de cônes aux spectres d'absorption différents. Elle s'explore avec les tests d'Ishihara et de Farnsworth, qui permettent de préciser le siège d'une atteinte (rétine, nerf optique). Le daltonisme affecte la vision des couleurs. En général, un daltonien confond deux couleurs, le plus souvent le vert et le rouge. Cette affection, localisée sur le chromosome X, est transmise par les femmes, mais ne se manifeste que chez les hommes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aberration - 2.OPTIQUE couleur - L'explication du phénomène lumière Newton (Isaac) optique spectre 2. MUSIQUE : un des trois genres du système musical (chromatique, diatonique, tempéré). Un intervalle est dit chromatique lorsque les deux sons qui le composent ont le même nom, et que l'une des notes au moins est altérée (par exemple : do-do ], sol L-sol ], etc.). Une gamme est dénommée chromatique lorsqu'elle est composée uniquement de demi-tons (donc de 12 sons), diatoniques ou chromatiques, tempérés ou non. Ébauchée au Moyen Âge et au XVIe siècle, son utilisation a culminé à la fin du XIXe siècle, avec les oeuvres de Wagner, Liszt, Mahler (on parle alors d'« hyperchromatisme «). Voir aussi dodécaphonisme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats atonalité diatonique dodécaphonisme harmonie intervalle - 2.MUSIQUE romantisme - Musique - Formes et techniques tonalité Les médias chromatisme Les livres gamme, page 2105, volume 4 accord - exemples de quelques accords, page 24, volume 1

« Les corrélats aberration - 2.OPTIQUE couleur - L'explication du phénomène lumière Newton (Isaac) optique spectre 2.

MUSIQUE : un des trois genres du système musical (chromatique, diatonique, tempéré).

Un intervalle est dit chromatique lorsque les deux sons qui le composent ont le même nom, et que l'une des notes au moins est altérée (par exemple : do-do ], sol L-sol ], etc.).

Une gamme est dénommée chromatique lorsqu'elle est composée uniquement de demi-tons (donc de 12 sons), diatoniques ou chromatiques, tempérés ou non.

Ébauchée au Moyen Âge et au XVI e siècle, son utilisation a culminé à la fin du XIX e siècle, avec les œuvres de Wagner, Liszt, Mahler (on parle alors d'« hyperchromatisme »). Voir aussi dodécaphonisme . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats atonalité diatonique dodécaphonisme harmonie intervalle - 2.MUSIQUE romantisme - Musique - Formes et techniques tonalité Les médias chromatisme Les livres gamme, page 2105, volume 4 accord - exemples de quelques accords, page 24, volume 1. »

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