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écologie.

Publié le 26/10/2013

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écologie. n.f., étude des relations des êtres vivants avec leur milieu et entre eux. Le terme même d'écologie, créé par Ernst Haeckel en 1866, signifie « science de l'habitat «. L'écologie occupe une place particulière dans l'ensemble des sciences biologiques ; c'est une discipline de nature holistique : elle place son objet au sommet de l'échelle organisationnelle des êtres vivants et étudie les processus biologiques au niveau de complexité maximal. En effet, si l'on schématise sous forme d'un « gâteau feuilleté « l'ensemble des sciences biologiques, on constate que celui-ci peut être considéré de deux façons différentes : la première consiste à découper ce gâteau en tranches qui correspondent chacune à une division traditionnelle de la biologie (bactériologie, cryptogamie, botanique, zoologie, etc.) ; la seconde consiste à considérer l'empilement des feuillets successifs du gâteau. Dans ces conditions, on rencontre tout à fait en bas, à l'échelon le plus réductionniste de l'organisation des êtres vivants, la biologie moléculaire, puis la biologie cellulaire, au-dessus de laquelle on entre au niveau des organes pris isolément (physiologie des organes ou des fonctions) ; ensuite, on rencontre l'individu entier, puis, au-delà, le niveau de la population, ensuite celui de l'écosystème, enfin celui de la biosphère tout entière. Dans ce gâteau, l'écologie occupe tous les feuillets supérieurs à partir de l'individu pris en entier. Les différents domaines d'étude. L'objet le plus réductionniste du champ d'étude écologique correspond au niveau de l'individu. Historiquement, le développement de cette discipline a en fait commencé par l'étude de l'action des facteurs écologiques sur des végétaux ou animaux isolés. On a dénommé ce domaine de la discipline auto-écologie (ou encore écophysiologie). Ultérieurement, les recherches ont porté sur les populations (démoécologie). Pour beaucoup d'écoles de pensée écologiques, en particulier l'anglo-saxonne, le niveau d'organisation minimal faisant l'objet de l'écologie est la population. Cependant, la partie la plus spécifique de cette dernière correspond aux feuillets supérieurs du gâteau : il s'agit de l'étude des écosystèmes et de la biosphère tout entière, que l'on dénomme synécologie. On distingue deux entités dans le concept d'écosystème : le biotope, constitué par l'ensemble des paramètres physico-chimiques propres au milieu, et la biocénose, constituée par la communauté de l'ensemble des êtres vivants inféodés au biotope considéré. Une grande partie de l'écologie moderne a pour objet d'étudier la structure et le fonctionnement des écosystèmes. Enfin, le niveau le plus complexe d'organisation biologique étudié par l'écologie est constitué par la biosphère tout entière, terme qui désigne la partie de la planète où la vie est possible en permanence et qui englobe l'ensemble des êtres vivants. Ce domaine de la discipline a été dénommé écologie globale. Complétez votre recherche en consultant : Les livres écologie, page 1557, volume 3 L'interaction. La notion d'interaction entre les organismes et leur milieu suppose que, d'une part, les êtres vivants subissent l'influence des facteurs écologiques, qu'ils soient climatiques, chimiques ou encore biotiques (compétition entre individus de même espèce ou d'espèces voisines exploitant en commun certaines ressources du milieu), et que, d'autre part, les êtres vivants modifient leur habitat, même à l'échelle biosphérique. L'oxygène même de l'atmosphère actuelle n'a-t-il pas été produit par la photosynthèse du phytoplancton au cours des époques antécambriennes, permettant ainsi, grâce à la formation de la couche d'ozone, l'apparition de la vie à la surface des continents ? Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biocénose biologie biosphère - Introduction biotope environnement éthologie - Histoire de l'éthologie facteurs écologiques Haeckel Ernst Heinrich pollution - Les conséquences écologiques des principaux types de pollution protection de la nature - Pourquoi conserver la nature ? - Les raisons écologiques

« Complétez votre recherche en consultant : Les livres écologie, page 1557, volume 3 L'interaction. La notion d'interaction entre les organismes et leur milieu suppose que, d'une part, les êtres vivants subissent l'influence des facteurs écologiques, qu'ils soient climatiques, chimiques ou encore biotiques (compétition entre individus de même espèce ou d'espèces voisines exploitant en commun certaines ressources du milieu), et que, d'autre part, les êtres vivants modifient leur habitat, même à l'échelle biosphérique.

L'oxygène même de l'atmosphère actuelle n'a-t-il pas été produit par la photosynthèse du phytoplancton au cours des époques antécambriennes, permettant ainsi, grâce à la formation de la couche d'ozone, l'apparition de la vie à la surface des continents ? Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biocénose biologie biosphère - Introduction biotope environnement éthologie - Histoire de l'éthologie facteurs écologiques Haeckel Ernst Heinrich pollution - Les conséquences écologiques des principaux types de pollution protection de la nature - Pourquoi conserver la nature ? - Les raisons écologiques. »

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