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FLN (Front de libération nationale), mouvement nationaliste algérien qui dirigea la lutte contre la domination française et qui devint un parti politique.

Publié le 27/10/2013

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FLN (Front de libération nationale), mouvement nationaliste algérien qui dirigea la lutte contre la domination française et qui devint un parti politique. Le FLN apparut publiquement le 1er novembre 1954, lors du déclenchement de la grande insurrection de la Toussaint. Ses fondateurs les plus célèbres furent, outre Ahmed Ben Bella, Mohammed Boudiaf, Larbi Ben Mhidi, Krim Belkacem, Hocine Aït Ahmed et Mohammed Khider. Ils avaient été membres de l'Organisation spéciale (OS), bras armé du parti indépendantiste le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), puis du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA), créé au Caire en avril 1954 pour préparer l'insurrection. Une influence croissante. Pendant la guerre, le FLN ne cessa de gagner de l'influence, pour devenir le représentant unique du peuple algérien, ralliant la majorité des cadres nationalistes et supplantant les autres mouvements. En 1956, l'interception par la France d'un avion transportant ses principaux chefs ne l'empêcha pas de poursuivre son ascension. Il se structura, se donnant un appareil quasi-étatique : une armée (l'ALN), une administration, des assemblées du peuple, des organisations professionnelles. Son organe souverain, le Conseil national de la révolution algérienne (CPRA), devint en septembre 1958 le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), reconnu par de nombreux pays, puis admis comme interlocuteur par la France, qui signa avec lui les accords d'Évian. Le FLN au pouvoir. Jusqu'à l'indépendance, le FLN mit avant tout l'accent sur la lutte nationale et resta presque muet sur le plan idéologique. La guerre finie, le parti perdit son facteur d'unité. Des dissensions apparurent, si bien que certains chefs historiques comme Khider, Boudiaf ou Aït Ahmed furent mis à l'écart. La coalition dirigée par Ben Bella l'emporta. Le IIIe congrès (1964) adopta la charte d'Alger, qui affirma nettement l'orientation socialiste du pays et rejeta le multipartisme. Ben Bella fut renversé en juin 1965 par Houari Boumediene, qui contrôla le parti et l'appareil étatique jusqu'à sa mort en 1978. Le IVe congrès du parti n'eut lieu qu'en 1979. Chadli Bendjedid procéda alors à la restructuration du parti, éliminant les éléments attachés au socialisme, industrialisant et entamant un processus de démocratisation interne. Après l'avènement du multipartisme (1989), le FLN s'est trouvé confronté à la dangereuse concurrence de plusieurs partis, dont le Mouvement démocratique algérien (MDA) de Ben Bella, le Front des forces socialistes (FFS) d'Aït Ahmed, et surtout le Front islamique du salut (FIS), sans réussir à définir une stratégie de renouveau. La perte de son assise électorale a ouvert une période de grande instabilité en Algérie. Voir aussi le dossier Algérie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats 'Abbas Ferhat Aït Ahmed Hocine Algérie - Histoire - L'Algérie indépendante Algérie - Histoire - L'émergence du nationalisme algérien et la guerre d'Algérie Ben Bella Ahmed Chadli (Chadli Bendjedid, dit) décolonisation Fanon Frantz FIS (Front islamique du salut) harki Krim Belkacem Messali Hadj Ahmed Mollet Guy nationalisme OAS (Organisation armée secrète) rapatriés Les livres décolonisation - Algérie, page 1398, volume 3

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