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Hugo Victor Marie, 1802-1885, né à Besançon (Doubs), écrivain et homme politique français.

Publié le 31/10/2013

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Hugo Victor Marie, 1802-1885, né à Besançon (Doubs), écrivain et homme politique français. Victor Hugo apparaît comme le « monstre sacré « de la littérature française. Pourtant, ses débuts, empreints de charme, le menèrent plutôt vers la poésie lyrique, voire académique. Sa première épopée (le Déluge, 1816) est démarquée de Chateaubriand : tout se passe comme si Hugo essayait des voix, avant de découvrir que la seule voix qui lui convienne est celle du ventriloque : tout son art tient à parler depuis la voix des autres. La poésie. Après que Hugo se fut marié en 1822 (ses amours se partagèrent entre sa femme, Adèle Foucher, et Juliette Drouet, son amie à partir de 1833), Odes et Poésies diverses ( 1822) réunirent ses premiers poèmes en un recueil qu'il augmenta jusqu'en 1828 : odes lyriques, ballades d'allure médiévale, où il faisait feu de tout sentiment. En 1829, les Orientales y ajoutèrent le charme de l'exotisme ; les Feuilles d'automne (1831) reprirent la voix de l'intime et de la confidence : Hugo l'avoue, sa voix n'est que l'« écho sonore « des multiples voix du monde, non seulement celles des hommes, mais celles de la nature, ou celles, infiniment mystérieuses et puissantes, des Voix intérieures (1837). Hugo, dès lors chef d'orchestre de cette étonnante chorale ( les Rayons et les Ombres, 1840), fut élu à l'Académie française en 1841. Mais que faire une fois la totalité sagement ordonnée ? Le choc de la mort fit découvrir un nouvel Hugo. Sa fille, Léopoldine, se noya en 1843 ; puis la révolution de 1848, avec sa répression sanglante et son épilogue, le coup d'État de 1851, le contraignit à l'exil. Reconnu comme un maître des lettres, pair de France en 1845, soutien de la monarchie, Hugo fut livré à la plus surprenante révolution intérieure, passant à l'opposition monarchique, exilé à Bruxelles, puis à Jersey et à Guernesey. C'est alors que la voix prit toute son ampleur prophétique : Napoléon le Petit (1852), les Châtiments (1853). Ce fut la voix par laquelle Dieu parlait ( la Fin de Satan, Dieu, 1854-1860, inachevés), celle où l'histoire même de Hugo se réassemblait ( les Contemplations, 1856), celle enfin qui lui permettait d'aller au-delà de l'histoire (la Légende des siècles, 1859), jusqu'à ce que les temps enfin réconciliés, avec la défaite de Napoléon III, le retour en héros à Paris et l'élection au Sénat apparussent dans l'image heureuse du grand-père (l'Art d'être grand-père, 1877). Complétez votre recherche en consultant : Les médias Hugo Victor Marie - citations Le théâtre. En 1827 parut Cromwell, plus célèbre pour sa préface que pour son texte, où le romantisme naissant (dont les membres se réunissaient dans le cénacle de Hugo) fixa quelques-uns de ses défis : souci nouveau de l'histoire et du dramatique, usage du grotesque, cette voix des profondeurs, du constant renversement du bas et du haut. Hernani, en 1830, suscita maintes virulentes controverses du fait du mélange des genres, de la discordance des thèmes et des tonalités. Marie Tudor (1833) et Ruy Blas ( 1838) furent sans doute les pièces de théâtre les plus achevées. Drame souvent du dédoublement, de la disjonction au sein même des êtres, le théâtre hugolien, lyrique, éclatant, turbulent, grotesque, semble en subir lui-même la division. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Hugo Victor Marie - la « Bataille d'Hernani «, page 2416, volume 5 Le roman. Longtemps, l'écriture romanesque ne parut pas jouir chez Hugo d'un statut équivalent à celui de la poésie ou du théâtre. Ses premiers romans furent avant tout alimentaires (Han d'Islande, 1823 ; Bug-Jargal, 1826 ; Notre-Dame de Paris, 1831), mais ils lui permirent de mettre en scène les pouvoirs de l'histoire, les tyrannies de la foule et de l'individu, au moment même où la littérature de masse commençait à se dissocier de la « grande « littérature. Or les Misérables se situent justement en ce point de jonction, non seulement par son contraste entre la foule et l'homme juste, mais aussi par un dédoublement généralisé qui touche tout, depuis les personnages et les situations jusqu'au style luimême. Commencé en 1845, l'ouvrage fut achevé en 1862 à la faveur de l'exil. Les Travailleurs de la mer (1866) y ajoutèrent la poésie surnaturelle de l'océan, avant que l'Homme qui rit (1869) ne conclût exemplairement l'épopée grotesque. Le dessin. D'abord passe-temps, le dessin représenta après la mort de Léopoldine un moyen de dominer une période de silence, pendant laquelle l'écrivain ne publia rien. Usant de tous les matériaux possibles, Hugo s'en servit parfois comme autant d'anticipations des récits euxmêmes. OEuvre singulière où le grotesque, encore une fois, domine : des myriades de caricatures bouffonnes ou féroces aux chinoiseries pyrogravées des meubles de sa maison de Hauteville-Fairy, elle frappe par son abondance, sa variété, sa liberté. Hugo a travaillé au pochoir, peint avec du café, de la cire, des empreintes de dentelles, faisant surgir d'une tache d'encre un château fantastique aux murs déchiquetés. « Mes dessins sont un peu sauvages «, disait-il... Complétez votre recherche en consultant : Les livres Hugo Victor Marie - le Gai château, page 2416, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bernard Raymond Bernhardt (Henriette Rosine Bernard, dite Sarah) B oaz Borgia - Borgia Lucrèce cénacle Chio C osette Delorme Marion Deschamps (Émile Deschamps de Saint-Amand, dit Émile) Dorval (Marie Delaunay, dite Mme) drame Drouet (Julienne Joséphine Gauvain, dite Juliette) fantastique France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Gavroche George (Marguerite Joséphine Weiner, dite Mlle) Gringore Pierre Guernesey Hernani ou l'Honneur castillan Jean Valjean kabbale Leconte de Lisle (Charles Marie Leconte, dit Charles) Légende des siècles (la) Lemaître (Antoine Louis Prosper, dit Frédérick) Lille littérature mascaret Mazeppa Ivan Stepanovitch merveilleux mise en scène - 1830, naissance de la « mise en scène « Misérables (les) Mounet-Sully (Jean Sully Mounet, dit) Moussorgski Modest Petrovitch Muse française (la) Napoléon III (Charles Louis Napoléon Bonaparte) ode orientalisme pamphlet panthéon pantoum poésie - Poésie de la nature et nature de la poésie Ponsard François préface Quasimodo remake républicain (mouvement) Roland romantisme - Littérature - En France Ruth Sainte-Beuve Charles Augustin satire théâtre - Du mélodrame au théâtre bourgeois Triboulet (Févrial ou Le Fleurial, dit) Truffaut François Vacquerie Auguste Vianden Villequier Vosges (place des) Les livres Hugo Victor Marie - photographie de l'écrivain, page 2416, volume 5 Hugo Victor Marie - portrait de l'écrivain, page 2416, volume 5 France - Réception de Victor Hugo à l'Académie française, le 17 janvier 1841, page 2040, volume 4 romantisme - Liszt au piano (1840), de Joseph Danhauser, page 4448, volume 8
hugo

« celui de la poésie ou du théâtre.

Ses premiers romans furent avant tout alimentaires ( Han d'Islande , 1823 ; Bug-Jargal , 1826 ; Notre-Dame de Paris , 1831), mais ils lui permirent de mettre en scène les pouvoirs de l'histoire, les tyrannies de la foule et de l'individu, au moment même où la littérature de masse commençait à se dissocier de la « grande » littérature.

Or les Misérables se situent justement en ce point de jonction, non seulement par son contraste entre la foule et l'homme juste, mais aussi par un dédoublement généralisé qui touche tout, depuis les personnages et les situations jusqu'au style lui- même.

Commencé en 1845, l'ouvrage fut achevé en 1862 à la faveur de l'exil. Les Travailleurs de la mer (1866) y ajoutèrent la poésie surnaturelle de l'océan, avant que l'Homme qui rit (1869) ne conclût exemplairement l'épopée grotesque. Le dessin. D'abord passe-temps, le dessin représenta après la mort de Léopoldine un moyen de dominer une période de silence, pendant laquelle l'écrivain ne publia rien.

Usant de tous les matériaux possibles, Hugo s'en servit parfois comme autant d'anticipations des récits eux- mêmes.

Œuvre singulière où le grotesque, encore une fois, domine : des myriades de caricatures bouffonnes ou féroces aux chinoiseries pyrogravées des meubles de sa maison de Hauteville-Fairy, elle frappe par son abondance, sa variété, sa liberté.

Hugo a travaillé au pochoir, peint avec du café, de la cire, des empreintes de dentelles, faisant surgir d'une tache d'encre un château fantastique aux murs déchiquetés.

« Mes dessins sont un peu sauvages », disait-il... Complétez votre recherche en consultant : Les livres Hugo Victor Marie - le Gai château, page 2416, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bernard Raymond Bernhardt (Henriette Rosine Bernard, dite Sarah) Boaz Borgia - Borgia Lucrèce cénacle Chio Cosette Delorme Marion Deschamps (Émile Deschamps de Saint-Amand, dit Émile) Dorval (Marie Delaunay, dite Mme) drame Drouet (Julienne Joséphine Gauvain, dite Juliette) fantastique France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Gavroche George (Marguerite Joséphine Weiner, dite Mlle) Gringore Pierre Guernesey Hernani ou l'Honneur castillan Jean Valjean kabbale Leconte de Lisle (Charles Marie Leconte, dit Charles) Légende des siècles (la) Lemaître (Antoine Louis Prosper, dit Frédérick) Lille littérature. »

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