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morale.

Publié le 13/11/2013

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morale
morale. n.f., terme désignant l'aptitude de l'action humaine à se déterminer elle-même selon des intentions et à évaluer ses fins d'après le principe du meilleur. L'activité humaine cherche le bien en lui-même comme sa fin dernière, qui hiérarchise les biens particuliers. Le bien désigne tout à la fois ce qu'il faut réaliser, l'objet ultime du désir, et la satisfaction de ce désir qui permet la plénitude du bonheur. Il s'ensuit deux approches possibles de la morale. La première suppose que l'homme est pourvu d'une nature humaine raisonnable et finie. C'est parce que sa nature est finie que l'homme doit répondre à une exigence morale pour pratiquer le bien. Autrement dit, il n'est pas seulement raisonnable. Aussi s'impose-t-il d'obéir à la loi de sa raison : « Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse avoir une portée universelle » (Kant). Cet impératif catégorique est inconditionné, il soumet tous les désirs que l'homme éprouve en tant qu'il est fini à la forme universelle de la raison. Ce formalisme du pur devoir-être (impératif catégorique) exprime la dignité d'une bonne volonté, valant par-delà tout conditionnement. Morale et liberté. La deuxième approche possible de la question de la morale s'impose à partir des difficultés de la première. La loi morale ne peut valoir que si l'homme s'y soumet librement. Autant dire que toute perspective morale suppose la liberté : si le bien existe comme une essence rationnelle définie par la loi indépendamment de la subjectivité humaine, la liberté comme invention et création des valeurs est annulée, elle n'est plus que la liberté de ne pas faire le bien. Prendre en compte la liberté humaine impose de la confondre avec l'existence : toute présupposition d'une nature, ou essence, humaine réduit d'autant la liberté en prédéterminant la réalité humaine. Au contraire de l'essence, l'existence n'a pas d'être déterminé, mais a à être. La liberté n'est donc pas le moyen ou l'instrument d'une nature humaine, mais l'être même de l'homme. Or l'homme « se choisit en choisissant le bien et ne peut faire qu'en se choisissant [il] ne choisisse le bien qui [le] définit » (Sartre). Idéal de la réalité humaine, le bien possède donc une structure universelle : nous voudrions que notre acte puisse être repris par l'Autre. Il faut donc distinguer, sans les opposer, l'exigence d'universalité contenue dans le bien et sa réalité objective, qui permettrait d'unifier l'humanité. Puisqu'il y a pluralité des engagements et diversité des consciences, il semble impossible d'ignorer le désir de bonheur, ainsi que les circonstances contingentes du plaisir et du déplaisir. Le bien ne peut faire l'objet d'un accord unanime, présent ou futur, mais s'impose comme structure d'exigence en tout acte singulier, accompli dans une situation concrète : chaque initiative est une invention risquée, qui se donne aux autres comme proposition et s'expose délibérément à leur contestation. Morale et droit. Les rapports de la morale et du droit ont fait l'objet de nombreuses études. On les oppose parfois en soulignant que la morale tend à la perfection de l'homme sur un plan personnel idéal, tandis que le droit, positiviste par essence, doit tenir compte des contingences de la vie en communauté dans un souci de paix sociale. Il va de soi, toutefois, que le sens de ce qui est bien et juste ne peut être absent des préoccupations du législateur et que tout système juridique comporte des préoccupations morales. Le droit positif reflète, dans une certaine mesure, un certain sentiment de la morale, même s'il varie selon les époques et les lieux. Les juges peuvent aussi, en adaptant aux cas particuliers l'application de la loi, se faire moralisateurs dans les jugements qu'ils rendent. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Augustin (Aurelius Augustinus, saint) autre Bergson Henri bien - 1.PHILOSOPHIE bioéthique bonheur Confucius conscience déontologie Descartes René droit éthique Éthique (l') eudémonisme impératif catégorique Kant Emmanuel liberté mal Nietzsche Friedrich raison - 1.PHILOSOPHIE religion sagesse Sartre Jean-Paul Spinoza (Baruch de) universel
morale

« système juridique comporte des préoccupations morales.

Le droit positif reflète, dans une certaine mesure, un certain sentiment de la morale, même s'il varie selon les époques et les lieux.

Les juges peuvent aussi, en adaptant aux cas particuliers l'application de la loi, se faire moralisateurs dans les jugements qu'ils rendent. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Augustin (Aurelius Augustinus, saint) autre Bergson Henri bien - 1.PHILOSOPHIE bioéthique bonheur Confucius conscience déontologie Descartes René droit éthique Éthique (l') eudémonisme impératif catégorique Kant Emmanuel liberté mal Nietzsche Friedrich raison - 1.PHILOSOPHIE religion sagesse Sartre Jean-Paul Spinoza (Baruch de) universel. »

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