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Napoléon III (Charles Louis Napoléon Bonaparte), 1808-1873, né à Paris, président de la République (1848-1851), puis empereur des Français (1852-1871).

Publié le 15/11/2013

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Napoléon III (Charles Louis Napoléon Bonaparte), 1808-1873, né à Paris, président de la République (1848-1851), puis empereur des Français (1852-1871). Fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande, et d'Hortense de Beauharnais, fille de l'impératrice Joséphine, il se considéra, en 1832, à la mort du fils de Napoléon Ier , comme l'héritier destiné à restaurer la lignée des Bonaparte. Élevé en exil, il participa au soulèvement des carbonari dès 1831, puis se lança dans l'opposition à la monarchie de Juillet, tentant de soulever Strasbourg (1836) et Boulogne (1840). Enfermé au fort de Ham, il s'évada pour l'Angleterre en 1846, sous le nom de Badinguet. C'est pendant cette période qu'il élabora les lignes directrices d'une politique complexe, convaincu de la nécessité d'un pouvoir fort et personnel, mais aussi soucieux de prendre en compte les besoins du peuple (l'Extinction du paupérisme, 1844) et des nationalités. Le « prince-président ». En 1848, il rentra en France et se fit élire député, avant de se présenter à la première élection présidentielle au suffrage universel masculin. Sa victoire écrasante, le 10 décembre 1848, révéla la puissance de la légende napoléonienne dans les campagnes. Ayant juré fidélité à la Constitution, le « neveu de l'oncle » s'allia au parti de l'ordre dans la conduite d'une politique de répression, décida de l'expédition de Rome pour restaurer Pie IX, chassé par Mazzini, et profita des divisions de l'Assemblée pour mener le coup d'État du 2 décembre 1851. Ayant triomphé de l'opposition royaliste et républicaine malgré la résistance du Sud-Est « rouge », il imposa par deux plébiscites successifs un régime de pouvoir personnel, puis la restauration de l'Empire à la date du 2 décembre 1852, anniversaire du couronnement de Napoléon Ier . Complétez votre recherche en consultant : Les livres Napoléon III - entrée de l'empereur à Paris, page 3376, volume 6 Vers l'Empire libéral. Le règne de Napoléon III, qui dura dix-huit ans, fut marqué par la stabilité des institutions (maintien du suffrage universel) et du personnel politique (préfets, conseils généraux), mais surtout par le pouvoir autoritaire de celui qu'Émile Zola appelait le « sphinx », et qui épousa en 1853 l'Espagnole Eugénie de Montijo. S'appuyant tant sur les milieux conservateurs que sur les masses fidèles à son oncle, il mena une politique visant à la fois l'expansion économique et la puissance extérieure (guerre de Crimée, intervention en Italie, triplement du domaine colonial). Face à une opposition de plus en plus forte incarnée par un Victor Hugo exilé, dénonçant « Napoléon le Petit », l'empereur amorça dans les années 1860 un tournant libéral, à la fois par calcul et par application des « idées napoléoniennes ». Mais les échecs extérieurs, et au premier chef le désastre de l'expédition du Mexique en 1867, l'usure du pouvoir, malgré le plébiscite favorable du 8 mai 1870, préparaient l'effondrement, qui eut lieu lors d'une guerre contre la Prusse, menée d'une manière désastreuse. Fait prisonnier à Sedan, Napoléon III capitula le 2 septembre 1870, n'ayant pu résoudre les contradictions de la démocratie autoritaire originale qu'il avait fondée. Il mourut en exil en Angleterre. Voir aussi Empire (second). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Napoléon III et le baron Haussmann, page 3376, volume 6 Napoléon III - réception des ambassadeurs du Siam, page 3376, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Assemblée législative (1849) Barrot Odilon Biarritz Bonaparte bonapartisme Canrobert (François Certain) Cavaignac - Cavaignac Louis Eugène Châlons-en-Champagne Deauville Décembre (coup d'État du 2) Élysée (palais de l') Empire (second) Eugénie (Eugenia María de Montijo de Guzmán, dite) Farnborough Fould Achille France - Histoire - Les bases de la France contemporaine (1789-1870) - De la République au second Empire (1848-1870) franco-allemande (guerre) François-Joseph Ier Gramont (Antoine Agénor, duc de) Haussmann (Georges Eugène, baron) Hortense de Beauharnais Italie (campagnes d') Italie - Histoire - La marche vers l'unité Louvre Magenta Mathilde (Mathilde Bonaparte, dite la princesse) Morny (Charles, duc de) mutualisme - 1.HISTOIRE Nice Orsini Felice Plombières-les-Bains Raspail François Vincent Rouher Eugène Roumanie - Histoire - Unité et indépendance Savoie Sedan Septembre 1864 (convention de) Septembre 1870 (révolution du 4) sûreté générale (loi de) Trochu Louis Jules Tuileries (les) Turbigo Villafranca di Verona Les livres coup d'État, page 1287, volume 3 Empire (second), page 1648, volume 3 référendum - extrait du Journal La Patrie, page 4271, volume 8
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« Biarritz Bonaparte bonapartisme Canrobert (François Certain) Cavaignac - Cavaignac Louis Eugène Châlons-en-Champagne Deauville Décembre (coup d'État du 2) Élysée (palais de l') Empire (second) Eugénie (Eugenia María de Montijo de Guzmán, dite) Farnborough Fould Achille France - Histoire - Les bases de la France contemporaine (1789-1870) - De la République au second Empire (1848-1870) franco-allemande (guerre) François-Joseph Ier Gramont (Antoine Agénor, duc de) Haussmann (Georges Eugène, baron) Hortense de Beauharnais Italie (campagnes d') Italie - Histoire - La marche vers l'unité Louvre Magenta Mathilde (Mathilde Bonaparte, dite la princesse) Morny (Charles, duc de) mutualisme - 1.HISTOIRE Nice Orsini Felice Plombières-les-Bains Raspail François Vincent Rouher Eugène Roumanie - Histoire - Unité et indépendance Savoie Sedan Septembre 1864 (convention de) Septembre 1870 (révolution du 4) sûreté générale (loi de) Trochu Louis Jules Tuileries (les) Turbigo Villafranca di Verona Les livres coup d'État, page 1287, volume 3 Empire (second), page 1648, volume 3 référendum - extrait du Journal La Patrie, page 4271, volume 8. »

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