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AUTRUI

Publié le 09/09/2014

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C'est celle qui passe par l'emploi de signes, de langages. Ce peur être :

le langage articulé ;

le langage du corps (gestes, mimiques).

Le problème est de savoir dans quelle mesure ces langages, qui sont toujours plus ou moins conventionnels (totalement dans le cas de la langue, partiellement dans celui du langage corporel des émotionsi, peu¬vent nous permettre de comprendre réellement autrui_ (Ainsi on a pu reprocher à la langue d'être incapable d'exprimer les sentiments.)

En réalité, tout langage, du fait même qu'il est conventionnel et transi ndividuel, n'est-il pas condamné à ignorer tout ce qui est propre¬ment et radicalement individuel ?

·  La sympathie n'est évidemment pas le seul mode de relation des consciences. Le conflit en est un autre, qui n'est d'ailleurs pas exclusif de la sympathie (on peut concevoir une ,• sympathie conflictuelle al‑

-  La psychologie a montré que la personnalité individuelle s'affirme et se construit contre le monde et autrui (l'enfant s'affirme en s'opposant à ses frères et soeurs, ses parents, ses camarades.

 

-  On peut ainsi, de manière générale, considérer avec Fichte que .• le moi se pose en s'opposant au non-moi «.

« AUTRUI •la conscience de soi, dans ces conditions, se constituera it dans et par sa re lation avec la conscience d 'autrui, dans et par l 'intersubjectîv i té.

~o llUTRUI, l/ION SEl/IBLl'BLE PllR ~ RlllSON •Si, avec la tradition classique, Descartes ne pose pas la question d'au­ trui, ce n'es t pas parce qu'il s'enferme dans le solips isme du cogito, c'est au contra ire parce qu'aut rui est saisi comme un autre moi, ne posant pas prob lème.

Le • je » du •je pense, je suis» el celui de tout être capable de penser : l'a ltérité d'autrui - son corps, son affectivité , son expé­ rience vécue -apparaît alors comme inessentielle, l'essence de l'homme résidant dans sa raison, qui est universelle et su pra-individue lle.

Ainsi, par l a raison je reconnais et conna is mon semb lable.

•C'est celle qui passe par l 'emp l oi de signes, de langages.

Ce peut être: -le langage articulé; - le langage du corps (ges tes, mimiques ).

• le prob lème est de savoir dans quel le mesure ces langages , qui sont toujours plus ou moins conventionnels (tota lement dans le cas de la langue , partiellement dans celu i du langage corporel des émotion~), peu­ vent nous permettre de comprendre réellement autrui.

(Ainsi on a pu reprocher à la langue d'être incapable d'exprimer les sentiments.) e En réalité, tout langage , du fait même qu'il est conventionne l et transindividue l, n'est-i l pas condamné à ignorer tout ce qui est prop re­ ment et radica lement individue l ? e Si la connaissance discursive et médiatisée ne peut saisir autrui dans son originalité irréductible, ne doit-on pas recourir à une forme de connaissance intuitive comme la sympathie (dont l 'amitié et l'amour seraient des formes particu 1 ières) 1 -Selon Bergso n, la sympathie est bien un mode de conna issance qui ne relève p. »

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