AUtrui
Publié le 01/04/2015
Extrait du document
«
mots permettent à la pensée de s'actualiser et de s'objectiver.
Dans le mot, sons et pensées sont unis.
Pensée
et le langage sont 2 réalités indépendantes qui s'accomplissent qu'avec l'une et l'autre.
➔ Thèse de Descartes dangereuse, exclue d'autres hommes qui ne maîtrisent pas le langage.
➔ Expérience d'autrui: la honte : réduction de mon être face à ce que les autres voient.
Déchéance.
Sartre : « autrui pétrifie comme la méduse. » Le moi auquel l'autre me réduit est un moi que je ne veux pas être.
Vole la liberté.
Selon Sartre L'Être et le Néant, présence d'autrui n'est pas si négative : « Autrui est la médiateur
indispensable entre moi et moi-même : j'ai honte de moi tel que j'apparais à autrui.
Et, par l'apparition même
d'autrui, je suis mis en mesure de porter un jugement sur moi même comme un objet, car c'est comme objet
que j'apparais à autrui. » Regard d'autrui trahit qui je suis, au-delà de ce que j'ai réalisé.
Homme : être scindé,
divisé, tourmenté par la manière dont autrui le regarde.
➔ L'homme sauvage, l'homme civilisé : naissance de l'amour propre (orgueil) : état de nature est un
concept juridique et philosophique par lequel l'autre essaye de se représenter l'homme indépendamment de
tour rapport social.
Selon Rousseau Discours sur l'Origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes,
homme naturel a des besoins simples, orgueil n'intervient pas chez l'homme naturel ≠ homme civilisé.
Chez
l'homme civilisé, les autres sont des rivaux, quête sans fin de reconnaissance et nécessairement conflictuelle.
Lutte pour la reconnaissance est toujours exposée à la violence.
Selon Rousseau, histoire de l'homme est un
processus de dégénérescence vouée à une décadence.
L'homme civilisé est un homme malheureux.
Sartre :
« L'enfer c'est les autres. ».
Dans la vie sociale, l'homme ne peut pas faire authentiquement l'expérience
d'autrui, autrui est qu'un moyen pour que ma valeur soit affirmée.
Pour faire expérience authentique d'autrui,
autrui ne doit pas être un moyen et silence de l'égoïsme, il faut se donner inconditionnellement, sentiment
d'autrui soit a priori, universel, fondé dans la raison.
➔ La pitié : selon Rousseau « La répugnance innée à voir souffrir nos semblables ».
Sentiment partagé
par l'homme civilisé et l'homme sauvage.
Souffrance de l'autre fait souffrir, contamination repose sur le
repérage de l'autre comme étant mon semblable.
Renvoie à sa propre vulnérabilité.
Perversion de la pitié,
domination subtile toujours susceptible de s'installer, adjectif « pitoyable ».
Caractère dangereux de la pitié,
risque de ne plus agir, elle va se déployer avec + ou - d'entrain selon la ressemblance..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓