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Le vrai nous libère-t-elle ou nous contraint-elle ?

Publié le 30/08/2014

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Dans quelque domaine que ce soit, l'appropriation de la vérité est pénible. Mais c'est bien ce qui fait son prix, et lui confère une capacité en réalité libératrice : la façon dont elle nous oblige ensuite à certains com­portements aboutit dialectiquement à une augmentation du pouvoir, tant sur le monde que sur soi-même.

 

Autres sujets

          Pourquoi avons-nous du mal à reconnaître la vérité ? (L, centres étrangers I, 1997).

          La diversité des opinions rend-elle vaine la recherche de la vérité ? (L, Amérique du Nord, 1997).

          La recherche scientifique est-elle une recherche de la vérité ? (S, Pondichéry, 1997).

          Le vrai est-il toujours vraisemblable ? (S, 1993).

          Y a-t-il des vérités indubitables ? (ES, 1992).

« [Ill -Les formes de libération] a.

Ces contraintes apparentes ne sont rien d'autre que des médiations nécessaires pour aboutir à une action plus efficace, qui améliore la situa­ tion de l'esprit, et, au-delà, de l'homme lui-même.

b.

C'est ainsi que les vérités scientifiques, péniblement élaborées, favori­ sent une action mieux adaptée, et fournissent des moyens pour maîtriser toujours davantage la nature (cf.

Descartes : «se rendre maître et posses­ seur [ ...

] », ou Bacon : « savoir pour pouvoir»).

c.

Dans une collectivité sociopolitique, sa propre vérité historique doit être établie, moins peut-être pour ne pas recommencer les mêmes erreurs que pour assumer intégralement son passé sans en rien « refouler » (exemple du nazisme en Allemagne, de la collaboration en France).

d.

Au niveau de l'individu, assumer son passé tel qu'il a bien eu lieu, et donc en avoir une connaissance vraie (y compris, dans certains cas, au prix d'une cure de psychanalyse) est aussi nécessaire, parce que libérateur (ce que montre amplement la guérison du névrosé : la fausse interpréta­ tion du passé détermine un comportement pathologique et supprime la liberté normale du sujet, qui est au contraire rétablie à la fin du travail analytique).

[Conclusion] Dans quelque domaine que ce soit, l'appropriation de la vérité est pénible.

Mais c'est bien ce qui fait son prix, et lui confère une capacité en réalité libératrice : la façon dont elle nous oblige ensuite à certains com­ portements aboutit dialectiquement à une augmentation du pouvoir, tant sur le monde que sur soi-même .

..--- Autres sujets -Pourquoi avons-nous du mal à reconnaître la vérité ? (L, centres étrangers 1, 1997).

- La diversité des opinions rend-elle vaine la recherche de la vérité ? (L, Amérique du Nord, 1997).

- La recherche scientifique est-elle une recherche de la vérité ? (S, Pondichéry, 1997).

- Le vrai est-il toujours vraisemblable? (S, 1993).

- Y a-t-il des vérités indubitables? (ES, 1992).. »

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