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Le but de la psychanalyse (Freud)

Publié le 13/09/2015

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psychanalyse

«Ce qui pense ainsi à ma place est-il donc un autre moi? La découverte de Freud représente-t-elle la confirmation, au niveau de l’expérience psychologique, du manichéisme ?

 

Aucune confusion n’est possible en fait: ce à quoi la recherche de Freud a introduit, ce n’est pas à des cas plus ou moins curieux de personnalité seconde. [...]

 

La fin que propose à l’homme la découverte de Freud a été définie par lui à l’apogée de sa pensée en des termes émouvants: “Wo es war, soll Ich werden.” «Là où fut ça, il me faut advenir. »

 

Cette fin est de réintégration et d’accord, je dirai de réconciliation. »

«C’est la partie obscure, inaccessible de notre personnalité; le peu que nous sachions de lui, nous l’avons appris par l’étude du travail du rêve et de la formation du symptôme névrotique, et la plus grande partie de ce que nous connaissons a un caractère négatif, ne peut se décrire que par opposition au moi. Nous nous approchons du ça avec des comparaisons, nous l’appelons un chaos, un chaudron plein d’excitations en ébullition. »

psychanalyse

« Le «moi», écrit-il, est «le sujet au sens le plus pro­ pre».

Le «surmoi» est ce que l'on pourrait nommer de manière trop simple- mais Freud, et notamment dans ce texte, ne répugne pas toujours à la simplicité - la «voix de notre conscience>>.

De manière plus précise, il est «ce qui représente pour nous toutes les limitations morales, l'avocat de l'aspiration au perfectionnement, bref, ce qui nous est devenu psychologiquement tangi­ ble dans ce qu'on tient pour supérieur dans la vie humaine>>.

Quant au «ça>>, il est ce qui largement nous échappe.

Freud écrit de lui: «C'est la partie obscure, inaccessible de notre person­ nalité; le peu que nous sachions de lui, nous l'avons appris par l'étude du travail du rêve et de la formation du symptôme névrotique, et la plus grande partie de ce que nous connaissons a un caractère négatif, ne peut se décrire que par opposition au moi.

Nous nous appro­ chons du ça avec des comparaisons, nous l'appelons un chaos, un chaudron plein d'excitations en ébullition.» Le «moi>> et autour de lui la structure morale du «sur­ moi>> et le désordre pulsionnel du «ça>> : voilà la des­ cription de nous-mêmes que nous propose Freud.

Des­ cription, bien entendu, qui n'est pas à prendre au pied de la lettre, comme le faisaient ces gens trop naïfs qui se demandaient dans quelle partie de notre cerveau on pouvait situer ces différents éléments de notre appareil psychique.

C'est une image que Freud dessine et qui permet de rendre compte du fonctionnement de notre conscience : « Vous ne songerez pas, dans cette séparation de la personnalité en moi, surmoi et ça, à des frontières net­ tes, telles qu'elles ont été artificiellement tracées en géographie politique.

Nous ne pouvons pas rendre jus­ tice à la spécificité du psychique par des contours linéai­ res comme dans le dessin ou dans la peinture primitive, mais plutôt par des champs de couleurs qui s'estompent. »

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