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65 10 75 80 85 90 95 100 r ition, parmi les p rofesseurs, d'un maître digne de ce nom, est c hose rare.

Publié le 19/03/2014

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65 10 75 80 85 90 95 100 r ition, parmi les p rofesseurs, d'un maître digne de ce nom, est c hose rare. Elle c onsacre désormais une q ualification s péciale, e t comme un degré supérieur de v alidité d ont la présence, s 'irradiant a lentour, exerce une a ction b ienfaisante sur t ous c eux qui en bénéficient. Il A insi comprise. la m aîtrise devient une prérogative indépend ante de l 'activité p édagogique au sens é troit du terme. Beaucoup d 'hommes e nseignent - une d iscipline i ntellectuelle ou m anuelle, une technique, un m étier-, très peu j ouissent de ce s urplus d 'autorité q ui leur v ient non de leur savoir, de leur capacité, mais de leur v aleur d'homme. En ce sens, un artiste, un artisan, un h omme d'Etat, un chef militaire, un prêtre, peuvent être des maîtres pour ceux qui les a pprochent, aussi bien et peut-être mieux que des enseignants proprement dits. Leur vie s'impose, à t ous ou à quelques-uns, c omme une leçon d 'humanité. Il La r elation du maître et du d isciple a pparaît d onc c omme une d imension fondamentale du monde humain. Chaque existence se forme et s 'affirme au c ontact des existences qui l 'entourent; e lle c onstitue c omme un noeud dans l 'ensemble des relations humaines. Parmi ces r elations de l 'homme avec l 'homme, certaines s ont p rivilégiées: c elle de l 'enfant avec ses parents, avec ses frères e t soeurs, la relation d 'amitié ou d'amour, - et singulièrement la relation du d isciple avec le m aître qui lui révéla le sens de la vie et l'orienta, sinon dans son activité professionnelle, du moins dans la découverte des certitudes fondamentales.// Pardelà la réflexion p ortant sur les voies et moyens de l'enseiQrïem ent s pécialisé. s'ouvre la possibilité d 'une autre recherche, qui serait, comme une pédagogie de la pédagogie, l'investigation des procédures secrètes par la vertu d esquelles, en dehors de t out c ontenu particulier, s 'accomplit l 'édification d'une personnalité, et se joue son destin.// Le rôle du maître apparaît ici comme celui de l 'intercesseur; il d onne aux v aleurs une figure humaine. L'enfant, l'adolescent, celui qui est en quête de lui-même, se trouvent ainsi confrontés avec une incarnation des volontés qui peutêtre s ommeillent en eux. Et c ette rencontre du meilleur, cette confrontation avec la p lus h aute exigence, démasquant une identité q ui s'ignorait, permet à la personnalité de passer à l 'acte e t de se c hoisir elle-même t elle qu'elle se souhaitait depuis toujours.// Georges Gusdorf, P ourquoi des p rofesseurs? D.R. (1963) 1) " Sous réserve d 'inventaire": sous réserve qu'en soient appréciés l 'actif et le p assif. 2 )" C léricature": é tat de clerc. Au Moyen Age, le clerc é tait un homme qui avait reçu l a« t onsure» et bénéficiait de certains privilèges ecclésiastiques. Par extension, un c lerc e st un lettré, un savant. R ésumons l e t exte I l f aut encore réduire à u ne seule p hrase c haque d ivision d u texte, de façon q ue le résumé ne dépasse p as 2 5 à 3 0 lignes a u m aximum. C omposition f rançaise s ur u n s u j et l ittéraire U n t itre s ignificatif C omposition: l 'abandon d u terme dissertation n ous i ndique q u'il n e s'agit p as d 'un d ébat p hilosophique, ou d 'un discours théorique s ur l a l ittérature, mais plus simplement de développer et d'ordonner ses idées, à p ropos d 'un p roblème posé, en f aisant p reuve de réflexion personnelle, d e culture et d e logique. F rançaise : cet adjectif insiste s ur l'expression écrite d e votre pensée. L a c omposition est aussi u n travail de style. S ujet l ittéraire: le c hamp d 'investigation est vaste. O n p eut cependant c lasser les sujets e n d ifférentes catégories : o s ujet s ur u ne p hrase, u ne c itation ; o s ujet s ur u n t hème (la littérature e n g énéral, l a lecture, les rapports entre l a l ittérature e t les arts, etc.) ; o s ujet s ur u ne oe uvrc ; o l'ujet our u n genre littéraire (roman, poésie, théâtre). C e q ue d isent l es i nstructions o fficielles [Cet exercice d emande à l'élève] de réfléchir et de s'exprimer à p ropos d e ce q u'il a l u. Mais ici (... ) c'est d ans sa culture littéraire personnelle (et facultativement d ans sa connaissance d'autres langages et d'autres arts) q u'il t rouve le m atériau d e s a réflexion et les exemples d ont i l a besoin p our é tayer son exposé. Le sujet (... ) invite explicitement à u ne réflexion plus modeste, q ui a p our o bjet u ne expérience vraie, nourrie de souvenirs de lecture, d'observations concrètes et précises. L'aptitude à e xaminer ces données, à les analyser, à établir des rapprochements et des différences, à interroger les oeuvres q u'il a lues et appréciées p ennet à [l'élève] d'esquisser des vues synthétiques sur des aspects significatifs de l a l ittérature et des genres littéraires et de présenter en le j ustifiant son sentiment personnel. L a c omposition française s ur u n s ujet littéraire n 'appelle e n a ucune manière une réponse unique et prédéterminée à l a question posée. E xcluant t out d ogmatisme, l 'évaluation d e l'exercice p rendra p our critères : - la q ualité et l a richesse de l a c ulture personnelle ; - la q ualité d e l'expression et l'efficacité de l 'argumentation ; - la p ertinence et l a justesse de l a réflexion. (B.O. d u 7.7.1983). N ous a ttirons v otre a ttention s ur d eux p oints : o le m ot personnel e st u n a ppel à l 'authenticité (ce s ont vos idées et n on celles d 'autrui q ui s eront a ppréciées); o les trois critères q ui f ont u ne b onne c opie s ont v otre culture, u ne a rgumentation b ien c onduite d ans les idées et d ans l e style, u ne r éflexion sûre. A . L a m éthode à s uivre o L 'organisation p réliminaire Ce q u'il faut faire E n p rogrammant v otre t ravail d ans le t emps d ont v ous disposez p our u n d evoir f ait à l a m aison, v ous s erez e n m esure d e p révoir u n « p lanning » d e p lusieurs s éances; n ous v ous conseillons d e l 'envisager a insi : o P remière s éance. Lisez a ttentivement l e sujet, s oulignez l es mots clefs ; distinguez les idées principales, les articulations ; groupez les remarques q ui v ont e nsemble. A vant t out, d emandez-vous: « Q uel e st le problème p osé ? » Ce s tade e st c apital, i l f aut é viter le hors-sujet. Essayez d e p enser a u s ujet c omme à u n p roblème q ui v ous intéresse, o ubliant t out t ravail s colaire. Pensez-y a ux d ifférents m oments d e l a j ournée, accoutumez-vous à l ui - ; l orsqu'il s era d evenu f amilier e t n on p lus i mposé, vos idées s eront p lus c onvaincantes. o D euxième s éance. L aissez v enir vos idées, notez-les d 'abord d ans l e d ésordre, p uis classez-les. C herchez d 'abord e n v ous-même. Vos c onnaissances a cquises s ont p lus n ombreuses q ue v ous n e l e p ensez. F aites a ppel à v otre m émoire, l 'association d 'idées f era l a s uite. Vos l ectures scolaires et p ersonnelles p euvent c onstituer u ne b onne b ase. U tilisez e nsuite d es d ocuments: les m anuels s colaires, les o uvrages critiques, les textes, le m atériel a udio-visuel. Exploitez-les e n a yant constamment e n t ête le sujet, relevez les p assages q ui v ous c onviennent, c onstituez-vous a insi s ur c haque p artie d u s ujet u n m ini-dossier d 'arguments e t d e p reuves. S électionnez les m eilleurs, classez-les. o T roisième s éance. I l f aut c onstruire u n p lan (cf. ci-dessous); le sujet p eut v ous p roposer d es divisions, des s ubdivisions, u tilisez-les; s inon c herchez-en vous-même. o Q uatrième s éance. C ommencez à r édiger, soignez l a q ualité d e l 'expression, s urveillez l a c onstruction d e vos p hrases, v otre v ocabulaire, v otre o rthographe, v otre p onctuation, v otre écriture. P ortez p articulièrement a ttention à l'équilibre d u d éveloppement, à l'ordre d es idées et à la progression d u r aisonnement. o C inquième s éance. U ne r electure s 'impose; si vous l a p ratiquez, a près l 'espace d 'une s éance, vous verrez m ieux vos d éfauts : a méliorez ce q ue v ous avez fait.

« Composition française sur un su jet littéraire Un titre significatif Composition: l'abandon du terme dissertation nous indique qu'il ne s'agit pas d'un débat philosophique, ou d'un discours théorique sur la littérature, mais plus simplement de développer et d'ordonner ses idées, à propos d'un problème posé, en faisant preuve de réflexion personnelle, de culture et de logique.

Française : cet adjectif insiste sur l'expression écrite de votre pensée.

La composition est aussi un travail de style.

Sujet littéraire: le champ d'investigation est vaste.

On peut cepen­ dant classer les sujets en différentes catégories : • sujet sur une phrase, une citation ; • sujet sur un thème (la littérature en général, la lecture, les rapports entre la littérature et les arts, etc.) ; • sujet sur une œuvrc ; • l'ujet our un genre littéraire (roman, poésie, théâtre).

Ce que disent les instructions officielles [Cet exercice demande à l'élève] de réfléchir et de s'exprimer à propos de ce qu'il a lu.

Mais ici ( ...

) c'est dans sa culture littéraire personnelle (et facultativement dans sa connaissance d'autres langages et d'autres arts) qu'il trouve le matériau de sa réflexion et les exemples dont il a besoin pour étayer son exposé.

Le sujet ( ...

) invite explicitement à une réflexion plus modeste, qui a pour objet une expérience vraie, nourrie de souvenirs de lecture, d'obser­ vations concrètes et précises.

L'aptitude à examiner ces données, à les analy­ ser, à établir des rapprochements et des différences, à interroger les œuvres qu'il a lues et appréciées pennet à [l'élève] d'esquisser des vues synthéti­ ques sur des aspects significatifs de la littérature et des genres littéraires et de présenter en le justifiant son sentiment personnel.

La composition française sur un sujet littéraire n'appelle en aucune manière une réponse unique et prédéterminée à la question posée.

Excluant tout dogmatisme, l'évaluation de l'exercice prendra pour critères : - la qualité et la richesse de la culture personnelle ; - la qualité de l'expression et l'efficacité de l'argumentation ; - la pertinence et la justesse de la réflexion.

(B.O.

du 7.7.1983).. »

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