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BIOGRAPHIE Il y avait en Allemagne, à Dessau, au début du XVIIIe siècle, un petit juif du nom de Mendel, qui était maître d'école et qui craignait Dieu.

Publié le 17/10/2012

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BIOGRAPHIE Il y avait en Allemagne, à Dessau, au début du XVIIIe siècle, un petit juif du nom de Mendel, qui était maître d'école et qui craignait Dieu. Un fils lui naquit en 1729, un fils pour lequel, comme on dit, il se saigna aux quatre veines, ce dont il allait être merveilleusement récompensé. En effet, ce fils, Moïse Mendel, devint helléniste et philologue et mérita l'amitié du grand LESSING (1). A son tour, ce Moïse Mendelssohn (à la façon juive, son patronyme le disait "fils de Mendel") eut, en 1776, un fils Abraham qui, de simple caissier de banque, devait accéder à la situation "tnbnaaPaljelé dcee1aquiuDeul'°'BFeljet. paAL't.fre aussi philosophe et de donner à sa famille une devise pas corm Rnseamup.,e_: 5Tieg. Ereetéissant jusqu'à la mort". Pour fonder cette famille, il avait épousé une femme d'une intelligence exceptionnelle, et musicienne de surcroît, LÉA SALOMON. Elle lui donna quatre enfants, les deux aînés FANNY (15 novembre 1805) et FÉLIX (3 février 1809) devant être unis par la plus exemplaires des tendresses fraternelles. Est-ce de Fanny ou de Félix que la maman devait dire, au jour de sa naissance : "Ces petites mains-là sont faites pour jouer du Bach "? C'est en tout cas de Félix que le père ne devait pas tarder à dire : "On m'appelle souvent le fils de mon père, mais bientôt, c'est le père de mon fils qu'on m'appellera.- Ce père voyait juste : les dons du petit Félix tenaient du prodige. En 1818, à neuf ans, il se produit en public comme virtuose. A onze ans, en 1820, il écrit un Quatuor et une Symphonie. Qui dit mieux ? MOZART — à peine ! En 1821, à treize ans, GŒTHE (2) l'accueille en l'appelant son jeune David. Et quatre ans plus tard, à dix-sept ans, il composera cette Ouverture pour le "Songe d'une Nuit d'Été" qui est un chef-d'oeuvre. Qu'on y pense: en 1773, MOZART écrit, entre autres, "Le Symphonie en ut majeur" (K 200) ; mais si étonnante qu'elle soit, compte tenu de l'âge du compositeur, combien cette oeuvre de jeunesse est éloignée, tant par son message spirituel que par son écriture, de cette autre "Symphonie, en ut majeur" elle aussi, que nous surnommons la "Jupiter" et qui est de 1788 L' "Ouverture ", de Mendelssohn témoigne au contraire d'une maîtrise si absolue qu'on a pu dire "que le musicien, s'il devait faire autre chose — et plus grand — ne ferait jamais mieux." Tout de suite cette "Ouverture" devient célèbre. C'est que les Mendelssohn ont maintenant, aux portes de Berlin, un petit domaine dont le parc enveloppe un petit kiosque à musique. Ils y convoquent, le dimanche, tous les mélomanes de la capitale, et c'est devant eux que les oeuvres vont désormais éclore. Un "Octuor", qui par son Scherzo se rattache à "l'Ouverture" et un "Quatuor ", et puis une autre "Ouverture", un autre "Quatuor", et ainsi de suite. Comme tout le monde, Fanny est éblouie : "De page en page, Félix devient plus clair et plus profond'; dit-elle. Peut-être voudrait-elle l'imiter, et sans doute le pourrait-elle. Mais le père parle : "Renonce, mon enfant, à des triomphes qui ne siéent à ton sexe ". Le père a parlé : elle obéit. Ce qui ne devait pas l'empêcher de s'intéresser — et de près — à l'étonnante entreprise de son frère. En 1824, il a, pour ses étrennes, reçu de sa grand-mère, une copie de la "Passion selon Saint Matthieu" (3). A force d'opiniâtreté, il parviendra, le 8 mai 1829, à faire entendre le chef-d'oeuvre de celui qu'on a pu appeler le Cinquième Évangéliste. Et il est assez piquant (ou assez émouvant) que la résurrection du "Cantor" soit due à un fils d'Israël ! III est vrai que ce fils d'Israël allait bientôt se convertir au protestantisme. Lulli, tout d'abord sceptique quant à la réussite de cette entreprise, vit aussitôt le parti qu'il pouvait tirer de la situation; après une interminable plaidoirie et l'intervention personnelle de Colbert, il acquit le privilège en 1672. Il lui fallut, là encore, la protection du roi, car une cabale montée par tous les compositeurs et soutenue par Molière faillit faire échouer le projet. Brouillé avec son ancien collaborateur, le Florentin s'associe avec le poète Quinault, s'adjoint l'architecte Vigarani pour les décors et les machines et fait édifier un théâtre, sur le terrain du Jeu de Paume, (Rue de Vaugirard). L'inauguration a lieu le 15 novembre 1672 avec "Les Fêtes de l'amour et de Bacchus", formées de fragments tirés d'oeuvres précédentes et liées par un texte du poète. Louis XIV qui n'avait pu assister à ce spectacle à cause d'un deuil récent se déplaça tout spécialement un an plus tard, pour honorer de sa présence le premier grand opéra français "Cadmus et Hermione". Or Molière, on le sait, meurt brusquement après la quatri...
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« Lulli, tout d'abord sceptique quant à la réussite de cette entreprise, vit aussitôt le parti qu'il pouvait tirer de la situation; après une interminable plaidoirie et l'intervention personnelle de Colbert, il acquit le privilège en 1672.

Il lui fallut, là encore, la protection du roi, car une cabale montée par tous les compositeurs et soutenue par Molière faillit faire échouer le projet.

Brouillé avec son ancien collaborateur, le Florentin s'associe avec le poète Quinault, s'adjoint l'architecte Vigarani pour les décors et les machines et fait édifier un théâtre, sur le terrain du Jeu de Paume, (Rue de Vaugirard).

L'inauguration a lieu le 15 novembre 1672 avec "Les Fêtes de l'amour et de Bacchus·: formées de fragments tirés d'œuvres précédentes et liées par un texte du poète.

Louis XIV qui n'avait pu assister à ce spectacle à cause d'un deuil récent se déplaça tout spécialement un an plus tard, pour honorer de sa présence le premier grand opéra français "Cadmus et Hermione ".

Or Molière, on le sait, meurt brusquement après la quatrième représentation du "Malade imaginaire".

Lulli, mettant à profit l'admiration qu'a suscitée sa dernière pièce, prie le souverain de lui accorder la jouissance de la salle du Palais Royal qu'occupaient le comédien et sa troupe; le succès populaire et financier du musicien attise alors la jalousie de ses ennemis brimés par la sévérité du privilège (les théâtres de Paris n'avaient droit qu'à l'utilisation de deux voix et six instruments à cordes).

Une cabale tente d'ébranler le triomphe d' "Alceste" (1674); on veut forcer Lulli à abandonner son librettiste et, un soir que le Florentin dîne en compagnie d'une assemblée de poètes et de musiciens, les convives se lèvent menaçants: "Renonce à Quinault ou ~u es mort!".

Mais les caractères de La Fontaine, Boileau et Racine ne peuvent supporter longtemps l'intransigeance et les caprices du surintendant et ce dernier est tout heureux de retrouver son poète favori pour un nouvel opéra 'Thésée" (1675).

Ensuite, viennent "Atys" (1676) et "Isis" (1677).

Trop savante, cette dernière composition est plus froidement accueillie par la critique; on lit alors dans "LE MERCURE GALANT": "Monsieur de Lulli ne peut être comparé à personne puisqu'il est le seul dont on voit la musique en France".

Cependant Quinault étant tombé en disgrâce auprès de Madame de Montespan, Lulli écrit, avec le concours de Thomas Corneille, "Psyché" (1678) et "Bellérophon" ( 1679).

Après avoir salué joyeusement la rentrée en grâce de son associé, le compositeur créera, chaque année et jusqu'à sa mort, un opéra.

Ce sont: en 1680: "Proserpine"- en 1681 : "Le Triomphe de l'Amour" (Pastorale)- en 1682: "Persée "- en 1683: "Phaeton "- en 1684: "Amadis"- en 1685: "Roland"- et en 1686: "Armide et Galatée ".

LULLI est un homme riche et puissant il s'est élevé au plus haut degré de la fortune et de la gloire, il a triomphé des pièges que lui ont tendus ses ennemis, écrasé sans scrupules tous ses rivaux.

Est-il enfin comblé? Point encore! Sa dernière ambition est de devenir Secrétaire du Roi, fonction qui confère le titre de "Gentil­ homme".

LOUIS XIV qui a constamment besoin du Florentin pour rehausser l'éclat de ses Fêtes et de ses réceptions, néglige l'hostilité de LOUVOIS à ce projet et satisfait le musicien en 1681.

Cinq années plus tard, le roi tombe malade: on doit l'opérer.

L'intervention ayant réussi, la guérison du souverain est prétexte à de nombreuses réjouissances.

LULLI veut aussi marquer sa satisfaction de voir son protecteur rétabli et donne en son honneur un "Te Deum" qu'il dirige lui-même, le 8 janvier 1687.

Dans le feu de l'action, il se blesse au pied avec la canne qui lui servait à battre la mesure.

La plaie s'infecte, la gangrène gagne rapidement la jambe, provoquant trois mois et demi plus tard, le 22 mars 1687, le mort du compositeur.

Quelques épigrammes virulentes saluèrent sa disparition: "S'il fust mort comme il l'a mérité Nous en aurions pu voir les cendres".

Quoi qu'il en soit les œuvres de Jean-Baptiste LULLI demeurent et le succès qu'elles remportent encore de nos jours est la preuve irréfutable d'un immense talent.

LULLI ET SON !POQUE Après la Fronde, la restauration monarchique commence.

LoJis XIV ayant trouvé trop mo­ deste le pavillon que son père avait fait construire à Versailles, charge les architectes Le Vau puis Mansart de l'agrandir, les peintres Le Brun et Mignard, les sculpteurs Girardon et Coysevox de pourvoir à son décor, et demande enfin à Le Nôtre de tracer les jardins.

Puis redoutant que l'éloignement du roi n'encourage le penchant des nobles pour l'indépendance,. »

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