68 m2 : surface moyenne des logements en France

« La vitrocéram dont elle est constituée, en verre trempé spécial, donc très dur, très plat et faci­ lement nettoyable, possède la faculté de diffuser verticalement la chaleur émise par des résis­ tances noyées dans la masse, les zones de cha­ leur étant représentées sur la surface de la table par des emplacements dessinés (graphis­ mes) servant à positionner aisément les réci­ pients culinaires.

Certains de ces graphismes sont décalés afin de permettre une plus grande mobilité des plats et une utilisation de réci­ pients de différents volumes.

Sur quelques mo­ dèles, un !imitateur de température est incor­ poré aux foyers, afin de permettre les mijotages les plus doux, comme les fritures les plus vives.

Sur les bandeaux de commande, des voyants­ témoins correspondant aux zones en service s'allument dès que celles-ci sont mises sous tension.

Parmi les fabricants de tables de cuisson à vitro-céramique, citons : Airlux, Amsta, Arthur­ Martin, Chappée, de Dietrich, Philips, Rosières, Scholtes, Thermor, Thomson, etc.

Machines à laver la vaisselle : prix plus abordables Aujourd'hui, les lave-vaisselle sont offerts à la clientèle à un prix beaucoup plus abordable qu'il y a quelques années : 1 700 à 3 500 F, selon les modèles.

Le développement des ventes a donc pris une certaine importance.

Tous les modèles à chargement frontal sont maintenant pourvus d'un système d'aspersion du type à bras rotatif et d'un adoucisseur incor­ poré, avec ou sans témoin de visualisation.

Combiné au bloc-évier, le lave-vaisselle apporte une solution satisfaisante aux problèmes d'en­ combrement, d'alimentation et d'évacuation de l'eau.

Une cheminée transportable comme un meuble C'est une nouveauté peu banale que cette che­ minée à feu de bois construite par les établis­ sements Supra, qui peut se transporter comme un meuble, lors d'un déménagement.

Elle est livrée prête à fonctionner, peut se brancher sur n'importe quel conduit de fumée et fonctionne avec de vraies bûches.

Les modes de chauffage du Français A la suite des augmentations portant sur le pétrole et répercutées sur d'autres formes d'éner­ gie, le secrétariat d'Etat auprès du ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Equipement, du Logement et du Tourisme, a indiqué, par pourcentage pour en représenter l'importance d'emploi, les divers modes de chauffage utilisés par les Français : - fuel domestique : 70,5 % - fuel lourd : 4 ·% - fuel léger : 0,5 % -gaz : 16 % charbon : 8 ·% électricité : 0,9 % divers : 0,1 ·% Rappelons que « fuel » ou « fuel-oil » sont deux mots anglais synonymes, le mot français étant mazout.

Le secrétariat d'Etat souligne que le fuel lourd, bien que possédant un pouvoir calorifique infé­ rieur de 10 % à celui du fuel domestique, et malgré une importante augmentation, revient à 263 F contre 470 F pour la tonne de fuel domes­ tique (renseignements de janvier 1974).

La consommation et le budget moyen de la nourriture pour chaque personne Le « Bulletin du ministère de l'Agriculture » du 23 mars rapporte des statistiques comparatives entre plusieurs années sur la consommation des Français pour les diverses catégories de viandes : - La consommation par personne de viande de bœuf, qui s'était accrue de près de 2 kg par an de 1965 à 1969, a ensuite diminué pour atteindre 22 kg en 1973.

Il est à remarquer que son prix au détail a « grimpé » de 45 '% en trois ans.

- La désaffection du public a été beaucoup plus importante pour le veau, dont les achats sont tombés de 8,3 kg en 1963 à 6,1 kg dix ans plus tard, en 1973.

- La consommation française de viande de bœuf a cédé la place aux viandes de mouton C+ 40 % en dix ans), de porc C+ 25 %) et aux volailles ( + 30 %) .

- En 1973, le Français a consommé 29 kg de porc, contre 24 en 1963, et 16 kg de volailles contre 9.

Les achats de mouton sont passés de 2,5 à 3,5 kg pendant la même période.

- Malgré les augmentations de prix au détail la consommation de viande a très sensiblement progressé au cours des dix dernières années : de 65,8 à 77,6 kg, non compris la viande de cheval qui compte pour quantité négligeable (1,6 kg en 1973 contre 2,4 kg en 1963).

- En 1971, la consommation de légumes frais par les Français était de 68,77 kg par personne.

Elle plafonne, contrairement à la consommation de produits transformés.

- Le pourcentage des revenus consacrés à l'ali­ mentation par les habitants de huit pays euro­ péens et des Etats-Unis, démontre que ce sont les Américains qui dépensent le moins pour leur nourriture : 6 ·% de leur budget.

Viennent ensuite : - les Anglais : 9,25 % - les Belges et les Suisses : 11 % - les Hollandais : 11,50 '% -- les Allemands de l'Ouest : 13,70 % - les Espagnols : 17,90 '% et viennent en tête les Français, avec 19,90 % et les Italiens, avec 24,75 •%.. »