A la recherche de l'eau
Publié le 16/12/2011
Extrait du document
La crise de l'énergie est à la mode. Mais au-delà, c'est plus généralement d'tine crise des ressources naturelles qu'il faudrait plutôt parler, dans une Civilisation sans cesse plus consommatnce et donc plus destructrice de ces ressources. Certaines ne sont pas renouvelables (le « stock « en est limité), comme par exemple les combustibles fossiles. D'autres le sont, mais leur taux d'utilisation tend à devenir supérieur à leur vitesse de renouvellement; ou bien encore leur mauvaise répartition rend malaisée leur mise à disposition pour la satisfaction des besoins.
«
Dans la première voie, les progrès des
recherches géologiques et des méthodes de forage
ont permis d'augmenter notablement les ressources
utilisables de certaines régions.
La télédétection ap
porte à son tour la puissance de ses méthodes (cf.
Cahier d'Informations, avril 1977).
Mais ces tech
niques se heurtent souvent à des problèmes socio
politiques difficiles à résoudre : car
il ne suffit pas
de connaître les ressources, encore faut-il pouvoir
les mettre en exploitation.
Là encore, le cas du Sa hel est exemplaire, où la famine aurait pu être évi
tée si les pays concernés avaient réussi à mettre sur
pied les moyens techniques et la structure sociale
capables d'utiliser et de distribuer ces ressources.
Quant au dessalement de l'eau de mer, déjà
utilisé à une certaine échelle (en particulier,
dans les complexes industriels bâtis autour de centrales
nucléaires) dans certains pays industrialisés, il se heurte au problème du prix de revient, que seuls
certains « riches » tels le Koweït ou l'Arabie Saou dite, peuvent payer.
L'annonce récente d'un pro
cédé israélien qui abaisserait considérablement ce prix sera peut être de nature à modifier profondé
ment la nature du problème.
·
Mais une deuxième voie, beaucoup plus
spectaculaire, pourrait à long terme établir un nou
vel équilibre dans la répartition des ressources,
bien qu'aucune réalisation n'ait encore vu
le jour.
Parmi d'autres, deux projets étonnants sont actuel
lement sérieusement à l'étude.
Dans le premier,
il s'agit de détourner les eaux
des deux grands fleuves russes, l'Ob et l'Iénisseï,
par deux gigantesques barrages qui créeraient un
immense lac artificiel, puis de relier par des canaux
ce lac à la mer Caspienne et à la mer d'Aral, dont
le niveau ne cesse de baisser.
Le huitième des eaux
de ces fleuves, ainsi détourné, permettrait d'arroser
10 000 km 2 de désert ! Mais les conséquences éco
logiques d'un tel projet d'« engineering planétaire»
sont difficiles à prévoir, et elles peuvent être consi
dérables si
l'on regarde celle du cas beaucoup plus
modeste du barrage d'Assouan sur tout l'écosys
tème en aval de
la retenue (envasement du delta du
Nil, et retenue par le barrage du limon que les
crues déposaient sur les champs riverains et qui en
constituaient l'apport annuel d'engrais).
Le deuxième projet, aussi spectaculaire à
certains égards, semble de ce point de vue
moins dangereux.
Il s'agit de convoyer des icebergs de l'antarctique jusqu'à l'Arabie Saoudite, par voie
maritime, comme de gigantesques chalands.
On
sait que les icebergs ne sont, en effet, pas de l'eau de mer congelée, mais des blocs de neige congelés
qui se détachent de la calotte glacière.
Toute la dif
ficulté du projet, qui semble réalisable, consiste à
remorquer un bloc d'un kilomètre de long sur
quel~ ques 300 mètres de large sans qu'il fonde trop.
L'iceberg choisi devra donc être taillé pour être à
peu près hydrodynamique et emmailloté pour
évi~ ter une fonte excessive, au cours d'un voyage qui
durera au moins huit mois.
Arrivé à destination, au
large des côtes de la péninsule,
la glàce fondant à la partie supérieure pourra être transportée par tàn kers jusqu'aux ports.
On envisage également de dé
couper le gâteau en tranches qui, de dimensions
plus modestes, pourraient être acheminées jusque
dans
le golfe.
L'ensemble serait en mesure d'assu
rer un approvisionnement de plusieurs années ! Apparemment techniquement réalisable, l'énormité
des moyens à mettre en œuvre ne permet pas en
core
de dire si un tel projet serait rentable par rap
port au dessalement.
Création en France d'un groupe
pour l'étude des_ OVNI
Longtemps mis à l'index par tous les
scientifiques, au même titre que d'autres phénomè
nes réputés relever du charlatanisme, les
OVNI (Objets Volants Non Identifiés) semblent peu à peu
accéder au statut de domaine de recherche scienti
fique.
Depuis longtemps, les
U-SA se penchent sur le problème, inais les rapports officiels ont toujours
été enterrés soigneusement, ou très controversés,
pour des raisons assez mystérieuses.
Situation as
sez irritante, qui
se traduit par la floraison d'une re
cherche amateur le plus souvent partiale, puisqu'il
s'agit de démontrer à tout prix que cela existe.
C'est dans cette ligne· que se situe le récent film Rencontres du troisième type qui admet a priori la réalité du phénomène et en donne même une inter
prétation précise.
Aussi faut-il
se réjouir de voir enfin la chose
prise au sérieux dans les milieux scientifiques, en
France en particulier.
C'est ainsi que vient d'être
créé un groupe d'étude par
le CNES, le GEPAN,dont les objectifs seront d'analyser et de traiter avec les
moyens les plus modernes les divers témoignages
des observations en apparence inexplicables.
Quels
qu'en soient les résultats, cela prouve que l'esprit
scientifique sort du rationalisme étroit où
il a cru
trop longtemps devoir se cantonner..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- gel. n.m. 1. PHYSIQUE : congélation de l'eau. Voir gelée. Complétez votre recherche
- « L’eau est le principe de toutes choses » THALÈS DE MILET
- Récapitulatif sur les phases de recherche à opérer pour le commentaire
- Comment peut-on rendre l’eau de mer potable?
- Introduction à la recherche documentaire