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anéanti à jamais fut le Roi sorcier

Publié le 31/03/2014

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anéanti à jamais fut le Roi sorcier, et pour lors s’accomplirent les paroles de Glorfindel qui avait dit au Roi Elessar que le Roi sorcier ne périrait pas de main d’homme. Car dans les chants de la Marche, on raconte qu’Éowyn avait accompli son exploit grâce à l’aide de l’écuyer de Théoden, et que cet écuyer, lui non plus, n’était pas un homme mais un Haltliag, originaire d’une lointaine contrée, bien qu Éomer dût, par la suite, l’honorer en ce pays la Marche des Cavaliers et lui donner nom « Holdwine «. Ce Holdwine n’est autre que Meriadoc le Magnifique qui fut Maître du Buckland.

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Parmi lesquels se trouvaient les enfants de Thráin II : Thorin Ecu de chêne, Frerin et Dis. Pour les Nains, Thorin était alors un jeune garçon. On devait apprendre par la suite que les gens du Peuple sous la Montagne étaient parvenus à s’échapper bien plus nombreux qu’on ne l’avait cru, mais la plupart des rescapés s’en allèrent ivre dans les Collines du Fer.

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Traiter ainsi les morts faisait grand-peine aux Nains car c’était contre tous leurs usages. Mais il aurait fallu de nombreuses années pour leur ménager une sépulture coutumière, car ils avaient pour loi de déposer leurs morts, non point dans la terre, mais seulement dans la pierre. Aussi choisirent-ils le feu, plutôt que d’abandonner leurs proches aux bêtes ou aux oiseaux de proie ou aux Orques dévoreurs de charogne. Mais on honora la mémoire de tous ceux qui périrent à Azanulbizar, et jusqu’à aujourd’hui un Nain dira fièrement, de l’un de ses ancêtres : « C’est un Nain brûlé. «

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Ils comptaient très peu de femmes parmi eux. Dis, la fille de Thráin, était là. Elle était la mère de Fili et de Kili, nés dans l’Ered Luin. Thorin n’avait pas de femme.

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Si on consulte un Calendrier de la Comté on constate que le seul jour de semaine à ne jamais figurer au début du mois est le vendredi : d’où la coutume, entre gens de la Comté, de parler du « vendredi premier du mois «, lorsqu’ils voulaient évoquer, en manière de plaisanterie, un jour qui n’existe pas, ou encore un jour où se produirait un événement parfaitement invraisemblable : le jour où les cochons auront des ailes, ou (dans la Comté) celui où les arbres se mettront en marche ! L’expression complète était : « vendredi, premier jour du plein de l’été «, ou encore « vendredi, premier jour d’aoûtement «.

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Comme dans galadhremmin ennorath « les régions emmaillées d’arbres de la Terre du Milieu «. emmirath se compose de rem, « maille, réseau « (en quenya : rembre), et de mir « joyaux. «

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À en croire la fréquence, dans l’orthographe, des phonèmes ei et ou (ou de leurs équivalents en graphie contemporaine), on peut s’imaginer que les sujets parlant le westron avaient tendance à prononcer le é et le o longs comme des ei ou des ou (plus ou moins comme dans l’anglais say no), et ce aussi bien en westron que dans les noms quenya transcrits en cette langue. Mais on tenait cette prononciation pour incorrecte et un peu fruste. C’était celle, bien entendu, en usage dans la Comté. Ceux qui prononcent donc yéni unotime « ces longues années, ces années innombrables «, comme il serait naturel de le faire en anglais (c’est-à-dire plus ou moins comme vainy oonootimy) ne se tromperont guère plus que Bilbon, Meriadoc, ou Peregrin. On dit que Frodon « maniait avec grande aisance les sons étrangers. «

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Également dans Annûn (coucher de soleil) et Amrûn (lever de soleil) qui subissent l’influence de mots qui leur sont apparentés : dûn « l’ouest «, et rhûn « l’est «.

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À l’origine. Mais au Troisième Âge, le iu, en quenya, se prononçait généralement comme une diphtongue ascendante : par exemple, le yu dans l’anglais yule.

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À cette époque, en pays Lórien, on parlait le sindarin mais avec un « accent « car la plupart des habitants descendaient des Elfes Sylvains. C’est cet « accent « qui, joint à sa connaissance limitée du sindarin, devait égarer Frodon (comme l’indique un commentateur du Gondor dans le Livre du Thain). Tous les mots elfes cités dans le livre I, chap. 6, 7 et 8 sont en fait du sindarin, et il en va de même de la plupart des noms de lieux et de personnes. Mais Lórien, Curas Galadan, Amroth, Nimrodel sont probablement des noms d’origine « Sylvaine « adaptés au sindarin).

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Par exemple Númenor (ou mieux, Númenore) et Elendil sont des noms quenya, de même qu’Isildur et

norion, et tous les noms royaux du Gondor, y compris Elessar ou « Pierre-Elfe «. La plupart des noms portés par les autres hommes et femmes Dúnedain il en va ainsi pour Aragorn, Denethor et Gilraen sont de forme sindarine, étant souvent des noms d’Elfes ou d’Hommes illustrés dans les chants et les dits du Premier Âge (tel

eren Hùrin). Quelques-uns sont de forme mixte : c’est le cas de Boromir.

 

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Les Forts de l’Angle, qui retournèrent en Pays Sauvage, avaient déjà adopté le Parler Commun, mais Déagol et Sméagol sont des noms appartenant à une langue d’Humains, qui se parlait dans les parages de la Rivière des Iris.

[19]  

Sauf les quelques tentatives que les Hobbits auraient faites, semble-t-il, pour reproduire quelques-uns des plus brefs parmi les appels et murmures auxquels se livraient les Ents ; a – Talla – Talla – rumba – kamanda – lindor – burûme est un fragment qui n’appartient à aucune langue elfe, et constitue la seule transcription (probablement très approximative) du véritable parler Ent.

[20]  

À un ou deux endroits, on s’est efforcé de marquer ces distinctions par l’emploi (fort peu systématique) de « tu «, ce pronom étant (en anglais) peu courant et archaïsant, on s’en est servi uniquement pour indiquer une forme d’adresse cérémonielle, toutefois le passage de « vous « (« you «) à « tu « (« thou «) veut parfois signifier faute de tout autre moyen pour dénoter la chose un changement qualificatif : un ton qui soudain cesse d’être déférent, ou, entre un homme et une femme, une relation d’intimité.

[21]  

Note du traducteur : Dans les six livres du Seigneur des Anneaux, les noms ont été francisés, ex. : Hobbiton devient Hobbitebourg.

[22]  

Took devient Touque en français et Boffin redevient Bophin.

[23]  

Note du traducteur : Samwise est traduit ici par Samsagace.

[24]  

Note du traducteur : Shadowfax devient en français Gripoil, et Wormtongue devient Langue de Serpent.

[25]  

Cette procédure linguistique n’implique nullement que les Rohirrim aient été apparentés par ailleurs aux anciennes peuplades anglo-saxonnes, que ce soit en matière de culture ou d’art, d’armement ou de coutumes guerrières, sauf de façon toute générale liée à des circonstances fortuites : un peuple plus simple et plus primitif ivant au contact d’une culture plus évoluée et plus vénérable, sur des terres qui avaient jadis fait partie du domaine de cette culture plus ancienne.

« [18] Les Forts de l’Angle, qui retournèrent en Pays Sauvage, avaient déjà adopté le Parler Commun, mais Déagol et Sméagol sont des noms appartenant à une langue d’Humains, qui se parlait dans les parages de la Rivière des Iris. [19] Sauf les quelques tentatives que les Hobbits auraient faites, semble -t- il, pour reproduire quelques - uns des plus brefs parmi les appels et murmures auxquels se livraient les Ents ; a – Talla – Talla – rumba – kamanda – lindor – burûme est un fragment qui n’appartient à aucune langue elfe, et constitue la seule transcription (probablement très approximative) du véritable parler Ent. [20] À un ou deux endroits, on s’est efforcé de marquer ces distinctions par l’emploi (fort peu systématique) de « tu », ce pronom étant (en anglais) peu courant et archaïsant, on s’en est servi uniquement pour indiquer une forme d’adresse cérémonielle, toutefois le passage de « vous » (« you ») à « tu » (« thou ») veut parfois signifier faute de tout autre moyen pour dénoter la chose un changement qualificatif : un ton qui soudain cesse d’être déférent, ou, entre un homme et une femme, une relation d’intimité. [21] Note du traducteur : Dans les six livres du Seigneur des Anneaux, les noms ont été francisés, ex.

: Hobbiton devient Hobbitebourg. [22] Took devient Touque en français et Boffin redevient Bophin. [23] Note du traducteur : Samwise est traduit ici par Samsagace. [24] Note du traducteur : Shadowfax devient en français Gripoil, et Wormtongue devient Langue de Serpent. [25] Cette procédure linguistique n’implique nullement que les Rohirrim aient été apparentés par ailleurs aux anciennes peuplades anglo -saxonnes, que ce soit en matière de culture ou d’art, d’armement ou de coutumes guerriè res, sauf de façon toute générale liée à des circonstances fortuites : un peuple plus simple et plus primitif vivant au contact d’une culture plus évoluée et plus vénérable, sur des terres qui avaient jadis fait partie du domaine de cette culture plus anci enne.. »

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