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avoir parcouru pendant quelques instants ce tourbillon de plumes aux couleurs d'arc-en-ciel, il remarqua une grosse clé d'argent qui avait une aile tordue, comme si quelqu'un l'avait déjà attrapée et brutalement introduite dans la serrure.

Publié le 12/04/2014

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avoir parcouru pendant quelques instants ce tourbillon de plumes aux couleurs d'arc-en-ciel, il remarqua une grosse clé d'argent qui avait une aile tordue, comme si quelqu'un l'avait déjà attrapée et brutalement introduite dans la serrure. --C'est celle-ci ! cria-t-il aux deux autres. La grosse, là, avec les ailes bleues. Les plumes sont toutes froissées d'un côté. Ron fila dans la direction indiquée par Harry, mais, emporté par son élan, il s'écrasa contre le plafond et faillit tomber de son balai. --Il faut la cerner, cria Harry, sans quitter des yeux la clé à l'aile blessée. Ron, tu restes audessus, Hermione, tu te mets en dessous pour l'empêcher de descendre, et moi, j'essaierai de l'attraper. Attention... Partez ! Ron plongea, Hermione remonta en chandelle, et la clé les évita tous les deux, mais Harry fonça dessus. La clé filait vers le mur. Harry se pencha en avant et dans un craquement sinistre, il réussit à la plaquer contre la pierre avec la paume de la main. Ron et Hermione poussèrent une exclamation de joie qui résonna dans toute la salle. Ils se dépêchèrent d'atterrir et Harry courut vers la porte, serrant dans sa main la clé qui se débattait, Il l'enfonça dans la serrure et tourna. Il y eut un déclic, puis la clé s'envola à nouveau, les ailes en piteux état. --Prêts ? demanda Harry, la main sur la poignée de la porte. Les deux autres hochèrent la tête et il ouvrit la porte. La deuxième salle était plongée dans une telle obscurité qu'ils ne voyaient plus rien. Mais lorsqu'ils eurent franchi le seuil de la porte, une lumière éclatante jaillit soudain en leur révélant un spectacle étonnant. Ils se trouvaient au bord d'un échiquier géant, derrière des pièces noires qui étaient plus grandes qu'eux et semblaient avoir été sculptées dans de la pierre. En face d'eux, de l'autre côté de la salle, se tenaient les pièces blanches. Harry et les deux autres furent parcourus d'un frisson. Les pièces blanches n'avaient pas de visage. --Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? murmura Harry. --C'est évident, non ? dit Ron. Il va falloir jouer une partie d'échecs pour arriver de l'autre côté. Derrière les pièces blanches, ils apercevaient une autre porte. --Comment on va s'y prendre ? demanda Hermione, inquiète. --Nous serons sans doute obligés de nous transformer nous-mêmes en pièces d'échecs, dit Ron. Il s'avança vers un cavalier noir et posa la main sur le cheval. Aussitôt, la pierre s'anima. Le cheval frappa l'échiquier de ses sabots et le cavalier tourna vers Ron sa tête coiffée d'un casque. --Il faut.. . euh... qu'on se joigne à vous pour passer de l'autre côté ? demanda Ron. Le cavalier noir approuva d'un signe de tête. Ron se tourna vers les deux autres. --Il faut bien réfléchir, dit-il. On va devoir prendre la place de trois des pièces noires. Harry et Hermione restèrent silencieux, attendant que Ron ait pris une décision. --Ne vous vexez pas, dit-il enfin, mais vous n'êtes pas très bons aux échecs, tous les deux. --On ne se vexe pas, dit Harry. Dis-nous simplement ce qu'on doit faire. --Toi, Harry, tu prends la place de ce fou et toi, Hermione tu te mets du même côté sur la case de la tour. --Et toi ? --Moi, je prends la place du cavalier, dit Ron. Les pièces blanches avaient entendu car à cet instant, un cavalier, un fou et une tour quittèrent l'échiquier, laissant trois cases vides que Ron, Harry et Hermione occupèrent. --Les blancs jouent toujours les premiers, dit Ron en scrutant l'autre extrémité de l'échiquier, Regardez... Un pion blanc venait d'avancer de deux cases. Ron commença alors à donner ses ordres aux pièces noires et elles se déplacèrent sans bruit là où il les envoyait. Harry sentit ses jambes faiblir. Que se passerait-il si jamais ils perdaient ? --Harry, déplace-toi de quatre cases en diagonale vers la droite. Leur premier choc fut de voir le camp adverse prendre leur autre cavalier. La reine blanche l'assomma en le jetant à bas de sa monture et le traîna au bord de l'échiquier où il resta immobile, face contre terre. --C'était nécessaire, dit Ron qui paraissait secoué. Maintenant, tu vas pouvoir prendre ce fou, Hermione. Vas-y. Chaque fois qu'elles perdaient un de leurs hommes, les pièces blanches se montraient sans pitié et bientôt, il y eut une rangée de pièces noires hors de combat alignées le long du mur. Mais Ron s'arrangeait pour prendre autant de pièces blanches qu'ils en avaient perdu de noires. --On y est presque, murmura-t-il. Voyons, réfléchissons...

« Il s'avança vers un cavalier noir et posa la main sur le cheval.

Auss\ itôt, la pierre s'anima.

Le cheval frappa l'échiquier de ses sabots et le cavalier tourna vers Ro\ n sa tête coiffée d'un casque.

—Il faut..

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euh...

qu'on se joigne à vous pour passer de l'autre \ côté ? demanda Ron.

Le cavalier noir approuva d'un signe de tête.

Ron se tourna vers les \ deux autres.

—Il faut bien réfléchir, dit-il.

On va devoir prendre la place \ de trois des pièces noires.

Harry et Hermione restèrent silencieux, attendant que Ron ait pris un\ e décision.

—Ne vous vexez pas, dit-il enfin, mais vous n'êtes pas très bon\ s aux échecs, tous les deux.

—On ne se vexe pas, dit Harry.

Dis-nous simplement ce qu'on doit fair\ e.

—Toi, Harry, tu prends la place de ce fou et toi, Hermione tu te mets\ du même côté sur la case de la tour.

—Et toi ? —Moi, je prends la place du cavalier, dit Ron.

Les pièces blanches avaient entendu car à cet instant, un cavalier\ , un fou et une tour quittèrent l'échiquier, laissant trois cases vides que Ron, Harry et Hermione occupèrent.

—Les blancs jouent toujours les premiers, dit Ron en scrutant l'autre\ extrémité de l'échiquier, Regardez...

Un pion blanc venait d'avancer de deux cases.

Ron commença alors à donner ses ordres aux pièces noires et ell\ es se déplacèrent sans bruit là où il les envoyait.

Harry sentit ses jambes faiblir.

Que se pas\ serait-il si jamais ils perdaient ? —Harry, déplace-toi de quatre cases en diagonale vers la droite.

Leur premier choc fut de voir le camp adverse prendre leur autre cavalie\ r.

La reine blanche l'assomma en le jetant à bas de sa monture et le traîna au bord de\ l'échiquier où il resta immobile, face contre terre.

—C'était nécessaire, dit Ron qui paraissait secoué.

Maintena\ nt, tu vas pouvoir prendre ce fou, Hermione.

Vas-y.

Chaque fois qu'elles perdaient un de leurs hommes, les pièces blanche\ s se montraient sans pitié et bientôt, il y eut une rangée de pièces noires hors \ de combat alignées le long du mur.

Mais Ron s'arrangeait pour prendre autant de pièces blanches qu'ils e\ n avaient perdu de noires.

—On y est presque, murmura-t-il.

Voyons, réfléchissons.... »

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