Baudelaire, il y a un peu plus d'un siècle, jugeait ainsi la presse...
Publié le 28/04/2011
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Baudelaire, il y a un peu plus d'un siècle, jugeait ainsi la presse : « II est impossible de parcourir une gazette quelconque... sans y trouver, à chaque ligne, les signes de la perversité humaine la plus épouvantable, en même temps que les vanteries les plus surprenantes de probité, de bonté, de charité, et les affirmations les plus effrontées, relatives au progrès et à la civilisation. Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs. Guerres, crimes, vols, impudicités, tortures, crimes des princes, crimes des nations, crimes des particuliers, une ivresse d'atrocités universelles «. Jugez-vous la presse aussi sévèrement que ce poète ? Mérite-t-elle à votre avis, et dans quelle mesure, cette critique ? Comment voyez-vous son rôle dans la société ? Vous appuierez votre démonstration sur quelques exemples précis.
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