Berlin, Festival international du film de - cinéma.

« 1945.Silence de Dieu, enfer de la vie conjuguale, peinture de la décadence bourgeoise, hantise du mal et absence du bien, amour de la musique et de la lumière d'été : l'œuvre d'IngmarBergman, en grande partie autobiographique et profondément ancrée dans les traumatismes de l'enfance, n'a cessé d'entrelacer ou d'alterner ces thématiques avec une richesse stylistiqueinépuisable.Ingmar Bergman est ici photographié dans les années 1960.AFP/AFP/Getty Images Largement dominé depuis sa création en 1951 par l’Europe — David Lean (récompensé par l’ours d’or en 1954), Ingmar Bergman (1958), Claude Chabrol (1959), Michelangelo Antonioni (1961), Carlos Saura (1981), Patrice Chéreau (2001) ou le Britannique Michael Winterbottom (2003) — et les États-Unis — Sidney Lumet (1957), Robert Altman (1976), John Cassavetes (1984), Milo Forman (1997) ou Terrence Malick (1999) —, le palmarès du festival de Berlin s’est progressivement ouvert à de nouvelles cinématographies en provenance d’Asie (l’Indien Satyajit Ray en 1973, les Chinois Ang Lee et Xie Fei en 1993 et le Japonais Hayao Miyazaki en 2002), d’Amérique latine (le Brésilien Walter Salles en 1998) et d’Afrique (le Sud-Africain Mark Domford-May en 2005). La Berlinale est en outre un lieu privilégié de présentation de documentaires et d’œuvres réalisées à l’aide des nouvelles technologies (notamment la vidéo numérique).

Le festival se montre ainsi à l’écoute de l’évolution géographique et technique du cinéma mondial. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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