Cette idée de la personnalité qui éveille le respect, qui
Publié le 03/11/2013
Extrait du document
Cette idée de la personnalité qui éveille le respect, qui nous met devant les yeux la sublimité de notre nature (d'après sa détermination), en nous faisant remarquer en même temps le défaut d'accord de notre conduite avec elle, et en abaissant par cela même la présomption, est naturelle, même à la raison humaine la plus commune, et aisément remarquée. Tout homme, même médiocrement honorable, n'a-t-il pas trouvé quelquefois qu'il s'est abstenu d'un mensonge, d'ailleurs inoffensif, par lequel il pouvait ou se tirer lui-même d'une affaire désagréable ou procurer quelque avantage à un ami cher et plein de mérite, pour avoir le droit de ne pas se mépriser en secret à ses propres yeux ? Dans les grands malheurs de la vie, qu'il aurait pu éviter en se mettant au-dessus du devoir, un honnête homme n'est-il pas soutenu par la conscience d'avoir en sa personne maintenu l'humanité dans sa dignité, de l'avoir honorée, de n'avoir pas de raison de rougir de lui-même à ses propres yeux et de craindre le spectacle intérieur de l'examen de conscience ? KANT
Liens utiles
- « Je suis moi-même la matière de mon livre », a dit Montaigne. Quelle idée vous faites-vous de la personnalité de l'auteur des « Essais », non seulement d'après ses confidences directes, mais encore d'après la composition de son oeuvre et la qualité originale de son style ?
- Que penser de cette affirmation de G. Gusdorf : « La pédagogie libertaire de l’éducation sans contrainte ni punition a partout abouti à un échec ; elle se fasait une idée utopique du respect de l’enfant, qui a besoin en fait d’être conduit, de sentir s’exercer sur soi une autorité réelles » ?
- « Je suis moi-même la matière de mon livre », a dit Montaigne. Quelle idée vous faites-vous de la personnalité de l'auteur des «Essais », non seulement d'après ses confi-dences directes, mais encore d'après la composition de son oeuvre et la qualité originale de son style ?
- Que penser de cette affirmation de G. Gusdorf : « La pédagogie libertaire de l'éducation sans contrainte ni punition a partout abouti à un échec ; elle se faisait une idée utopique du respect de l'enfant, qui a besoin en fait d'être conduit, de sentir s'exercer sur soi une autorité réelle... » ?
- Dès qu'un enfant comprend quelque chose, il se produit en lui un mouvement admirable. s'il est délivré de la crainte et du respect, vous le voyez se lever, dessiner l'idée à grands gestes, et soudain rire de tout son coeur, comme au plus beau des jeux. Propos sur l'éducation Alain, Emile-Auguste Chartier, dit. Commentez cette citation.