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Code Hays - anthologie du cinéma.

Publié le 19/05/2013

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Code Hays - anthologie du cinéma. En 1922, l'industrie cinématographique américaine crée son propre organisme de censure sous le nom de Motion Picture Producers and Distributors of America (MPPDA, organisation des producteurs et distributeurs américains), dirigé par William Hays. Établi en 1930, appliqué à partir de 1934, le « code Hays « formule un ensemble de règles particulièrement puritaines. Aboli en 1966, ce code d'auto-censure visait à faire face aux critiques de plus en plus nombreuses contre la violence et le sexe à l'écran. Extraits du « code Hays « Principes généraux 1. On ne produira pas de films risquant d'abaisser le niveau moral du spectateur. C'est pourquoi il ne faudra jamais susciter la sympathie du public envers le crime, le méfait, le mal ou le péché. 2. On ne montrera que des modes de vie conformes aux bonnes moeurs, dépendants seulement des exigences du drame ou de la comédie. 3. On ne tournera en ridicule ni les lois naturelles ni les lois humaines et on ne provoquera pas la sympathie pour leur violation. Applications particulières I. Les crimes et délits Ils ne seront pas présentés d'une manière propre à susciter l'indulgence ou à inspirer au spectateur l'envie de les imiter. 1. Le meurtre a. La technique du meurtre sera montrée de façon &agra...

« 2.

Les scènes d’amour a.

On les évitera sauf si elles sont indispensables à l’intrigue. b.

On ne montrera ni baiser excessif ou lascif, ni étreinte lascive, ni positions ou gestes suggestifs. c.

D’une manière générale, la passion sera traitée de telle sorte que ces scènes ne stimulent pas les bas instincts. 3.

La séduction et le viol a.

Ils ne seront jamais plus que suggérés, et cela uniquement quand cela apparaît indispensable à l’intrigue, sans que jamais aucune méthode ne soit explicitement exposée. b.

Ils ne sauraient en aucun cas faire l’objet d’une comédie. 4.

La représentation des perversions sexuelles ainsi que toute allusion s’y rapportant sont interdites. 5.

La traite des blanches ne sera pas traitée au cinéma. 6.

Les relations sexuelles entre personnages de race blanche et personnages de race noire sont interdites. 7.

Prophylaxie et maladies vénériennes ne seront pas abordées dans les films. 8.

Les scènes d’ accouchement réelles, même en silhouette (à contre-jour), sont interdites. III.

La vulgarité Les sujets qui, sans traiter nécessairement du mal, seraient dégoûtants ou déplaisants devront toujours être abordés en respectant le bon goût ainsi que la sensibilité du public. IV.

L’obscénité L’obscénité est interdite que ce soit en paroles, en gestes, dans les chansons ou les plaisanteries ou par allusions (même lorsque seule une partie du public pourrait être à même de les comprendre). V.

Le blasphème Le blasphème est interdit.

Cette interdiction s’applique aux mots Dieu, Seigneur, Jésus, Christ — à moins qu’ils ne soient employés avec révérence — et toute autre expression impie ou vulgaire, comme merde, zut, putain, enfoiré. VI.

Le costume 1.

La nudité totale ne sera jamais utilisée.

Cette interdiction englobe la nudité prise de fait ou en silhouette (contre-jour) ainsi que toute allusion lascive ou licencieuse faite à propos de la nudité d’un personnage par les autres personnages du film. 2.

Les scènes de déshabillage devront être évitées et ne seront utilisées que si elles sont absolument indispensables à l’intrigue. 3.

L’exhibition indécente ou excessive de parties du corps dénudées est interdite. 4.

Les costumes de danse taillés pour faciliter une exhibition excessive du corps ou des mouvements indécents au cours de la danse sont interdits. VII.

Les danses 1.

Les danses suggérant ou représentant des gestes d’ordre sexuel ou une passion au caractère indécent sont interdites.. »

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