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d ) P ar le système de société q ui n ous entoure L'audio-visuel tue l a l ecture (la r adio, l a t élévision, les cassettes o ù des livres, eux-mêmes, sont enregistrés).

Publié le 19/03/2014

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d ) P ar le système de société q ui n ous entoure L'audio-visuel tue l a l ecture (la r adio, l a t élévision, les cassettes o ù des livres, eux-mêmes, sont enregistrés). L 'analphabétisme n 'est p as t otalement d isparu, et l a c onsommation d 'images se f ait s ouvent a u d étriment d u texte. 3 ) C onclusion partielle Que ce soit a u n iveau é laboré des statistiques o u à c elui p lus modeste d e l a s imple constatation quotidienne, i l f aut a vouer q ue n otre littérature est très éloignée des masses. T ransition : t oute notre littérature est-elle réellement coupée d u p euple ? N'est-ce p as exagéré ? Bon n ombre d 'écrivains sont encore populaires. B. Existence d'écrivains p opulaires 1 ) M ini-introduction S i L a F ontaine e t Molière sont des cas à p art ( créant des « types » directement accessibles dès l'enfance), i l n 'en est p as d e même p our t ous ces auteurs q ui, p ar l eur style, les sujets qu'ils abordent, les genres q u'ils affectionnent et leurs moyens de diffusion spécifiques, o nt f ait d e l a l ittérature u n a rt r éellement p opulaire. 2 ) D éveloppement a ) P ar le style U ne l angue c ourante caractérise certains naturalistes o u r éalistes tels M aupassant, Z ola. D ans cette voie, l'école populiste o btint d e vrais succès : Charles-Louis P hilippe avec B ubu de Montparnasse, E ugène D abit avec H ôtel du Nord. D istinguez les écrivains q ui é voquent le peuple, m ais q ui n e s ont p as l us p ar le p euple (Céline) et ceux q ui f urent v raiment p opulaires : J acques B renner, d ans u ne H istoire récente de l a l ittérature française, i ntitulant u n d e ses c hapitres « Les écrivains d u p euple » y cite : Louis Guilloux, H enri C alet, Marc B ernard, J ean Meckert, Walter Prévost. b ) P ar les sujets traités L'Amour a u q uotidien, le monde d u t ravail, l es« choses de l a vie »émaillent les « best-sellers » q ue f urent cc Les Misérables "o cc G erminal » ... c) P ar les genres adoptés e t les moyens de diffusion spécifiques Depuis le XVIIo siècle l a l ittérature de colportage a largement diffusé les oeuvres des écrivains populaires. Ce mode de diffusion s'est si b ien d éveloppé a u f il d u t emps q ue l a l ittérature s'intégra p arfaitement a u quotidien, a u p oint d e voir figurer s ur des assiettes des scènes de cc L a Nouvelle Héloïse>>, des cc Misérables"o d e cc L 'Assommoir "· L a littérature de gare a pris le relais. Doit-on parler d ' « infra-littérature » ? L a science-fiction, le r oman p olicier, le r oman s entimental o nt a ussi leurs lettres de noblesse (Bradbury, S imenon e n sont de dignes représentants). G râce à l a c hanson, l a poésie, genre si élitiste, est devenue, elle aussi, p opulaire (Prévert, Aragon, Mac O rlan). 3 ) C onclusion partielle Le p euple l it et ne rejette p as l a l ittérature d ans l a m esure o ù elle l ui p rocure identification et évasion. T ransition : c omment r approcher d avantage les lecteurs potentiels de l a richesse i nfinie des livres. C . Les solutions. Comment r approcher le peuple de s a l ittérature 1 ) M ini-introduction L'éducation, l'image e t l a d iffusion o nt l eur rôle à j ouer. 2 ) D éveloppement a ) L 'éducation Si l'école f ait é tudier des oeuvres q ui p our le lecteur seront p laisir et n on c ontrainte, il n 'y a ura p lus« d ivorce» m ais« m ariage » avec l a littérature. h ) L 'image Que l'image q ui d étourne souvent de l a l ecture nous vienne e n a ide : les émissions littéraires, les a daptations télévisées incitent à lire. c) L a d iffusion Des bibliothèques attrayantes, mobiles et plus nombreuses, des points de vente et des librairies efficaces p ar l eurs conseils e t l eur f onds contribuent à r approcher l a l ittérature et le p ublic. 3 ) C onclusion partielle Certains succès le m ontrent : le p ublic et son a ppétit de lecture existent. I l f aut q ue l a l ittérature aille à l a r echerche de ses lecteurs. I II. C onclusion a ) R eprise des conclusions partielles Entraînez-vous à r édiger u ne p hrase concise a ux mots percutants. h) Avis d éfinitif Cette a ffirmation est u n p eu t rop c atégorique. U ne m ajorité depuis le d ébut d u siècle accède à u ne l arge p artie de l a l ittérature, mais s a connaissance e n est trop artificielle (on survole u ne oe uvre p ar ! 'audio-visuel) o u t rop spécialisée (on se « c antonne » d ans u n genre apprécié). c) Ouverture s ur u n a utre s ujet Nous vous suggérons u ne p iste : Ce clivage entre initiés et non-initiés est-il propre a u d omaine littéraire ? N'existe-t-il p as d ans d 'autres d omaines ? - la p einture, - la m usique, - le cinéma ... o Sujets s ur u ne oe uvre 1. D es r emarques e t d es c onseils a ) L e c ontenu d e c es s ujets I ls sont souvent proposés à l a s uite : - d'une é tude f aite en classe s ur u ne oe uvre c omplète, - d'une l ecture personnelle d 'un l ivre i ndiqué, - d'une f iche d e l ecture q ue l 'on v eut concrétiser. A propos de cette oe uvre, l 'on p eut vous d emander d e r éfléchir s ur: - la t echnique d e l a c omposition (technique r omanesque, p rogression t héâtrale, etc.), - les personnages (rôle, évolution, vraisemblance, etc.), - l'application q ue f ait l 'auteur d 'une théorie littéraire d ont il se réclame (la vérité d u r écit chez Maupassant), - les problèmes p hilosophiques e t m oraux q u'illustre l 'oeuvre, - les thèmes q ui e n c onstituent l a t rame (poésie, tendresse, et c ruauté d ans A ndromaque d e Racine). b ) C omment l es a border D élimitez précisément le p roblème p osé p ar le s ujet: le choix est vaste (cf. liste ci-dessus), i l n e f audra d onc p as c omposer s ur l 'oeuvre e n général; u n h ors-sujet d ans ce d omaine vous guette. Distinguez d ans le libellé des divisions et des subdivisions. Le sujet u ne fois e n tête, lisez le livre proposé, c rayon e n m ain. Sélectionnez les exemples propices à votre devoir. V ous vous constituerez a insi u n m ini-dossier s ur c haque p artie. C lassez vos d ocuments; si le t ravail est b ien f ait, vous n 'aurez p as d e m al à r édiger. Des sujets d e ce type sont les ennemis de l 'improvisation. T out le temps, q ui v ous p araîtra ê tre p erdu l ors de vos recherches, s era e n f ait, gagné lors de l a r édaction. I I. D es t ypes d e s u j ets S ujet 1 : D'après René de Chateaubriand, vous essayerez de faire le portrait type du jeune homme romantique des années 1800, en é tudiant son caractère, ses goûts, son comportement, l'entourage qu'il chérit, l'environnement qu'il affectionne. Vous vous demanderez par ailleurs ce que l'auteur a voulu faire dans ce livre et ce que la jeunesse de l'époque y a vu. Enfin, pensez-vous que les adolescents d'aujourd'hui puissent voir en René« un frère » , ou un être bizarre que l'on ne comprend p lus? S ujet 2 : En vous appuyant avec précision sur l'analyse de La Peste, d 'Albert Camus, vous discuterez le j ugement s uivant: La Peste n'est pas le roman du désespoir, c'est le sermon de l'espoir et, comme dans toutes les meilleures oeuvres de Camus, derrière

« Grâce à la chanson, la poésie, genre si élitiste, est devenue, elle aussi, populaire (Prévert, Aragon, Mac Orlan).

3) Conclusion partielle Le peuple lit et ne rejette pas la littérature dans la mesure où elle lui procure identification et évasion.

Transition : comment rapprocher davantage les lecteurs potentiels de la richesse infinie des livres.

C.

Les solutions.

Comment rapprocher le peuple de sa littérature 1) Mini-introduction L'éducation, l'image et la diffusion ont leur rôle à jouer.

2) Développement a) L'éducation Si l'école fait étudier des œuvres qui pour le lecteur seront plaisir et non contrainte, il n'y aura plus« divorce» mais« mariage »avec la litté­ rature.

h) L'image Que l'image qui détourne souvent de la lecture nous vienne en aide : les émissions littéraires, les adaptations télévisées incitent à lire.

c) La diffusion Des bibliothèques attrayantes, mobiles et plus nombreuses, des points de vente et des librairies efficaces par leurs conseils et leur fonds contri­ buent à rapprocher la littérature et le public.

3) Conclusion partielle Certains succès le montrent : le public et son appétit de lecture existent.

Il faut que la littérature aille à la recherche de ses lecteurs.

III.

Conclusion a) Reprise des conclusions partielles Entraînez-vous à rédiger une phrase concise aux mots percutants.

h) Avis définitif Cette affirmation est un peu trop catégorique.

Une majorité depuis le début du siècle accède à une large partie de la littérature, mais sa connais­ sance en est trop artificielle (on survole une œuvre par !'audio-visuel) ou trop spécialisée (on se « cantonne » dans un genre apprécié).

c) Ouverture sur un autre sujet Nous vous suggérons une piste : Ce clivage entre initiés et non-initiés est-il propre au domaine littéraire ? N'existe-t-il pas dans d'autres domaines ? -la peinture, - la musique, - le cinéma .... »

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