Et à Zazie : -- Tu n'as rien deviné du tout.
Publié le 30/10/2013
Extrait du document
«
de
seramener.
— Petit êtrestupide, ditlaveuve, c’estbienpour çaque jecrie : auxguidenappeurs,
aux guidenappeurs.
Enfin seprésente unflicard alertéparlesbêlements delarombière.
— Y akèkchose quisepasse ? qu’ildemande.
— On vousapas sonné, ditZazie.
— Vous faitespourtant undeces ramdams, ditleflicard.
— Y aun homme quivient desefaire enlever, ditladame haletante.
Unbel homme
même.
— Crénom, murmuraleflicard misenappétit.
— C’est matante, ditZazie.
— Et lui ?demanda leflicard.
— C’est luiqu’est matante, ehlourdingue.
— Et ellealors ?
Il désignait laveuve.
— Elle ? c’estrien.
Le policemane setut pour assimiler lezest delasituation.
Ladame, stimulée par
l’épithète zazique,sur-le-champ conçutunaudacieux projet.
— Courons susaux guidenappeurs, qu’elledit,etàla Sainte-Chapelle nousle
délivrerons.
— Ça faitune trotte, remarqua lesergent deville bourgeoisement.
Jesuis pas
champion decross, moi.
— Vous nevoudriez toutdemême pasqu’on prenne untaxi etque jele paye, moi.
— Elle araison, ditZazie quiétait près deses sous.
Elleestmoins conne quejene
croyais.
— Je vousremercie, ditladame enchantée.
— Y apas dequoi, répliqua Zazie.
— Tout demême c’estgentil, insista ladame.
— Ça vaçava, ditZazie modestement.
— Quand vousaurez finitous vossalamalecs, ditleflicard.
— On nevous demande rien,ditladame.
— Ça c’estbienlesfemmes, s’esclama lesergent deville.
Comment ça,vous neme
demandez rien ?Vousmedemandez toutsimplement deme foutre unpoint decôté,
oui.
Sic’est pasrien, ça,alors jecomprends plusrienàrien.
Il ajouta d’unairnostalgique :
— Les motsn’ont pluslemême sensqu’autrefois.
Et ilsoupirait enregardant l’extrémité deses tatanes.
— Tout çane me rend pasmon tonton, ditZazie.
Onvaencore direque j’aivoulu faire
une fugue etce sera pasvrai.
— Ne vousinquiétez pas,mon enfant, ditlaveuve.
Jeserai làpour témoigner devotre
bonne volonté etde votre innocence.
— Quand onl’est vraiment, innocent,ditlesergent deville, onabesoin depersonne.
— Le salaud, ditZazie, jelevois venir avecsesgros yéyés.
Isont touspareils.
— Vous lesconnaissez donctantque ça,ma pauvre enfant ?
— M’en parlezpas,mapauvre dame,répond Zazieenminaudant.
Figurez-vous que
maman elleafendu lecrâne àmon papa àla hache.
Alorsdesflics après ça,vous
parlez sij’en aivu, ma chère.
— Ça alors,ditlesergent deville.
— C’est encorerienlesflics, ditZazie.
Maisc’estlesjuges.
Alorsceux-là…
— Tous desvaches, ditlesergent deville avec impartialité.
— Eh bien,lesflics comme lesjuges, ditZazie, jeles eus.
Comme ça(geste).
La veuve laregardait émerveillée..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- ZAZIE DANS LE MÉTRO de Raymond Queneau
- ZAZIE DANS LE MÉTRO de Raymond Queneau (résumé & analyse)
- ZAZIE DANS LE MÉTRO. Raymond Queneau (résumé & analyse)
- Résumé de l'œuvre: Zazie dans le métro --> roman de Raymond Queneau
- ZAZIE DANS LE MÉTRO. Roman de Raymond Queneau (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)