Gabriel MARC, revenant.
Publié le 11/04/2014
Extrait du document
«
Le désir de vous porter secours et la crainte qu'il ne vous arrive malheur.
GABRIEL.
Mon grand-père est fort irrité contre moi?
LE PRÉCEPTEUR.
Vous pouvez le penser.
Mais vous êtes bien caché, et maintenant vous êtes entouré de protecteurs dévoués.
Astolphe est ici.
GABRIEL.
Je le sais bien.
LE PRÉCEPTEUR.
Je me suis lié avec lui; je voulais savoir si cet homme vous était véritablement attaché...
Il vous aime, j'en suis
certain.
GABRIEL.
Je sais tout cela, mais ne me parlez pas de lui.
LE PRÉCEPTEUR.
Je veux vous en parler, au contraire, car il mérite son pardon à force de repentir.
GABRIEL.
Oui, je sais qu'il se repent beaucoup!
LE PRÉCEPTEUR.
L'excès de l'amour a pu seul l'entraîner dans les fautes dont votre abandon l'a trop sévèrement puni.
GABRIEL.
Écoutez, mon ami, je sais mieux que vous les moindres démarches, les moindres discours, les moindres
pensées d'Astolphe.
Depuis trois mois, j'erre autour de lui comme son ombre, je surveille toutes ses actions, et
j'ai même entendu mot pour mot de longs entretiens que vous avez eus avec lui...
LE PRÉCEPTEUR.
Quoi! vous me saviez ici, et vous n'osiez pas vous confier à moi?
GABRIEL.
Pardonnez-moi, le malheur rend farouche...
LE PRÉCEPTEUR.
Gabriel
SCÈNE VII.
106.
»
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