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Harry lui avait jeté un Sortilège de Chatouillis et Malefoy riait tellement qu'il n'arrivait plus à bouger.

Publié le 12/04/2014

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Harry lui avait jeté un Sortilège de Chatouillis et Malefoy riait tellement qu'il n'arrivait plus à bouger. Harry pensa qu'il ne serait pas très loyal de jeter un autre sort à Malefoy pendant qu'il était à terre, mais ce fut une erreur. Le souffle court, Malefoy pointa sa baguette sur les genoux de Harry et parvint à articuler : « Tarentallegra !» Aussitôt, les jambes de Harry se mirent à s'agiter en une danse effrénée qu'il était incapable de contrôler. --Stop ! Ça suffit ! cria Lockhart. Mais ce fut Rogue qui intervint. --Finite Incantatem ! s'exclama-t-il. Les pieds de Harry cessèrent de danser, le fou rire de Malefoy s'arrêta et ils regardèrent alors ce qui se passait autour d'eux. Un nuage de fumée verdâtre flottait au-dessus de l'estrade. Neville et Justin étaient allongés par terre, hors d'haleine. Ron soutenait un Seamus livide en s'excusant des dégâts qu'avait faits sa baguette cassée. Hermione et Millicent Bulstrode, en revanche, étaient toujours en pleine action, mais leurs baguettes abandonnées sur le sol ne leur servaient plus à rien. Elles se battaient à mains nues et Millicent avait coincé sous son bras la tête d'Hermione qui gémissait de douleur. Harry se précipita mais il eut du mal à libérer Hermione de sa partenaire qui était beaucoup plus grande que lui. --Hou, là, là ! s'exclama Lockhart en observant le résultat des affrontements. Je crois que je ferais mieux de vous apprendre à neutraliser les mauvais sorts. Prenons deux volontaires, Londubat et Finch-Fletchley, par exemple... --Très mauvaise idée, professeur Lockhart, coupa Rogue. Londubat sème la désolation chaque fois qu'il essaye de jeter le moindre sort. Il ne resterait plus grand-chose de Finch-Fletchley après ça ! Pourquoi pas Malefoy et Potter ? proposa Rogue avec un sourire perfide. --Excellente idée ! approuva Lockhart. Venez là, tous les deux. Harry, quand Drago pointera sa baguette sur toi, tu feras ça. Il leva sa propre baguette, exécuta quelques gestes compliqués et la laissa tomber par terre. Rogue eut un sourire narquois tandis que Lockhart se dépêchait de ramasser sa baguette magique. --Holà ! Ma baguette est un peu énervée, ce soir ! dit-il. Rogue s'approcha de Malefoy et lui chuchota quelque chose à l'oreille. Malefoy sourit à son tour. Harry leva alors les yeux vers Lockhart d'un air inquiet. --Professeur, pourriez-vous me montrer encore une fois comment bloquer un mauvais sort ? --On a peur ? murmura Malefoy. --Ça te plairait bien, lança Harry du coin des lèvres. --Fais comme je t'ai dit, Harry, répondit Lockhart en lui donnant une tape amicale sur l'épaule. --Il faut que je laisse tomber ma baguette ? Mais Lockhart ne l'écoutait pas. --Trois... Deux... Un... Allez-y ! s'écria-t-il. Malefoy leva aussitôt sa baguette magique et s'exclama : --Serpensortia ! L'extrémité de sa baguette explosa. Abasourdi, Harry vit alors jaillir un long serpent noir qui tomba sur le sol et se dressa, prêt à mordre. La foule des élèves recula aussitôt en poussant des cris de terreur. --Ne bougez pas, Potter, dit tranquillement Rogue, visiblement ravi de voir Harry immobile face au serpent furieux. Je vais vous en débarrasser... --Je m'en occupe, dit Lockhart. Il pointa sa baguette sur le serpent. Une explosion retentit. Mais au lieu de disparaître, le reptile fut projeté dans les airs et retomba un peu plus loin avec un grand bruit. Fou de rage, sifflant comme un furieux, le serpent se tortilla en direction de Justin Finch-Fletchley et se dressa à nouveau en découvrant ses crochets, prêt à mordre. Harry ne sut pas très bien ce qui le poussa à agir. Il n'eut même pas l'impression d'avoir pris luimême la décision. En tout cas, ses jambes le portèrent en avant, comme s'il était monté sur roulettes, et il cria tout bêtement au serpent : --Laisse-le tranquille ! Comme par miracle, le serpent retomba alors sur le sol, aussi docile qu'un tuyau d'arrosage, les yeux tournés vers Harry. Celui-ci sentit toute crainte le quitter. Il savait que le serpent n'attaquerait plus personne à présent. Mais il aurait été bien incapable d'expliquer pourquoi. Il leva les yeux vers Justin et lui sourit. Il s'attendait à le voir soulagé, étonné, ou même reconnaissant--mais certainement pas furieux et effrayé. --A quoi tu joues ? lança-t-il. Et avant que Harry ait pu dire quoi que ce soit, Justin tourna les talons et s'enfuit de la salle à toutes jambes. Rogue s'avança, agita sa baguette et le serpent disparut dans une bouffée de fumée noire. Rogue, lui aussi, observait Harry d'une étrange manière. Son regard rusé et calculateur lui déplut profondément. Il entendait également autour de lui un murmure qui ne présageait rien de bon. Quelqu'un le tira alors par la manche. --Viens, lui chuchota Ron à l'oreille. On s'en va... Allez, viens... Ron l'entraîna hors de la Grande Salle et Hermione les accompagna en marchant à côté d'eux à petits pas pressés. A mesure qu'ils avançaient, les autres élèves s'écartaient sur leur passage comme s'ils avaient eu peur d'attraper une maladie. Harry n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait et ni Ron, ni Hermione ne lui dirent un mot jusqu'à ce qu'ils aient regagné la salle commune de Gryffondor, encore déserte. Ron poussa alors Harry dans un fauteuil.

« —Trois...

Deux...

Un...

Allez-y ! s'écria-t-il.

Malefoy leva aussitôt sa baguette magique et s'exclama : —Serpensortia ! L'extrémité de sa baguette explosa.

Abasourdi, Harry vit alors jaillir un lon\ g serpent noir qui tomba sur le sol et se dressa, prêt à mordre.

La foule des élèves recula aussitôt en poussant des cris de terreur.

—Ne bougez pas, Potter, dit tranquillement Rogue, visiblement ravi de voir Harry immobile face au serpent furieux.

Je vais vous en débarrasser...

—Je m'en occupe, dit Lockhart.

Il pointa sa baguette sur le serpent.

Une explosion retentit.

Mais au li\ eu de disparaître, le reptile fut projeté dans les airs et retomba un peu plus loin avec un grand bruit.

Fou de rage, sifflant comme un furieux, le serpent se tortilla en direction de Justin Finch-Fletch\ ley et se dressa à nouveau en découvrant ses crochets, prêt à mordre.

Harry ne sut pas très bien ce qui le poussa à agir.

Il n'eut même pas l'impression d'avoir pris lui- même la décision.

En tout cas, ses jambes le portèrent en avant, comme s'il était monté sur roulettes, et il cria tout bêtement au serpent : —Laisse-le tranquille ! Comme par miracle, le serpent retomba alors sur le sol, aussi docile qu'un tuyau d'arrosage, les yeux tournés vers Harry.

Celui-ci sentit toute crainte le quitter.

Il\ savait que le serpent n'attaquerait plus personne à présent.

Mais il aurait été bien\ incapable d'expliquer pourquoi.

Il leva les yeux vers Justin et lui sourit.

Il s'attendait à le voir soulagé, étonné, ou même reconnaissant—mais certainement pas furieux et effrayé.

—A quoi tu joues ? lança-t-il.

Et avant que Harry ait pu dire quoi que ce soit, Justin tourna les talon\ s et s'enfuit de la salle à toutes jambes.

Rogue s'avança, agita sa baguette et le serpent disparut dans une bouffée \ de fumée noire.

Rogue, lui aussi, observait Harry d'une étrange manière.

Son regard rusé et calculateur lui déplut profondément.

Il entendait également autour de lui un murmure qui ne présageait rien de bon.

Quelqu'un le tira alors par la manche.

—Viens, lui chuchota Ron à l'oreille.

On s'en va...

Allez, viens...

Ron l'entraîna hors de la Grande Salle et Hermione les accompagna en marchant à côté d'eux à petits pas pressés.

A mesure qu'ils avançaient, les autres élèves s'écartaient sur leur passage comme s'ils avaient eu peur d'attraper une maladie.

Harry n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait et ni Ron, ni Hermione ne lui dirent un mot jusqu'à ce qu'ils aient regagné la salle commune de Gryffondor, encore déserte.

Ron poussa alors Harry dans un fau\ teuil.. »

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