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Harry ne savait pas quoi répondre.

Publié le 12/04/2014

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Harry ne savait pas quoi répondre. Il pensa au cri de Malefoy : «Bientôt, ce sera le tour des Sangde-Bourbe ! » et au Polynectar qui bouillonnait dans les toilettes de Mimi Geignarde. Puis il pensa à la voix désincarnée qu'il avait entendue à deux reprises et se souvint de ce que Ron lui avait dit : « Entendre des voix, ce n'est pas bon signe, même chez les sorciers. » Il pensa aussi à ce que tout le monde disait de lui et à sa crainte grandissante d'être lié d'une manière ou d'une autre à Salazar Serpentard... Alors, Harry répondit : --Non, professeur, il n'y a rien. La double agression contre Justin et Nick Quasi-Sans-Tête transforma le sentiment de malaise qui régnait jusqu'alors en une véritable panique. Etrangement, c'était le sort de Nick qui semblait inquiéter le plus les élèves. Qui donc pouvait faire subir un tel traitement à un fantôme, se demandait-on. Qui avait le terrible pouvoir de faire du mal à quelqu'un qui était déjà mort ? Il y eut une véritable ruée sur les réservations du Poudlard Express qui devait ramener les élèves chez eux pour les vacances de Noël. --A ce rythme-là, il ne restera bientôt plus que nous, dit Ron à Harry et à Hermione. Nous, Malefoy, Crabbe et Goyle. Joyeuses vacances en perspective ! Crabbe et Goyle, qui faisaient toujours la même chose que Malefoy, avaient inscrit leurs noms dans la liste des élèves qui souhaitaient rester au château pour les vacances. Mais Harry était content que les autres s'en aillent. Il en avait assez de voir tout le monde l'éviter dans les couloirs comme s'il s'apprêtait à cracher du venin. Il en avait assez d'entendre murmurer sur son passage et de sentir sans cesse des doigts pointés sur lui. Fred et George étaient les seuls à trouver la situation très drôle. Souvent, ils s'amusaient à précéder Harry lorsqu'il marchait dans les couloirs, en criant : « Faites place à l'héritier de Serpentard ! Attention, sorcier très dangereux ! » Percy, bien sûr, désapprouvait fermement leur conduite. --Ce n'est pas un sujet de plaisanterie, disait-il avec froideur. --Dégage, Percy, répliquait Fred. Harry est pressé. --Il doit se rendre dans la Chambre des Secrets pour y prendre le thé avec son serpent préféré, ajoutait George. Ginny non plus ne goûtait pas la plaisanterie. --Arrêtez ! gémissait-elle lorsque Fred demandait à Harry d'une voix sonore à qui il comptait s'en prendre la prochaine fois, ou que George faisait semblant de vouloir écarter Harry en brandissant une grosse tête d'ail. Harry ne s'offensait pas de ces facéties : il était même rassuré de voir que Fred et George trouvaient parfaitement ridicule qu'on puisse le soupçonner d'être l'héritier de Serpentard. En revanche, leurs farces répétées semblaient exaspérer Drago Malefoy qui se montrait chaque fois un peu plus irrité. --C'est parce qu'il brûle de dire que c'est lui, l'héritier, dit Ron d'un air entendu. Tu sais à quel point il a horreur que quelqu'un le surpasse en quoi que ce soit et comme c'est à toi qu'on attribue ses horreurs... --Ça ne durera pas longtemps, assura Hermione d'un ton satisfait. Le Polynectar est presque prêt. On va très bientôt faire avouer la vérité à Malefoy. Le trimestre se termina enfin et un silence aussi épais que la neige qui recouvrait le sol s'abattit sur le château. Harry n'en était pas fâché : les Weasley, Hermione et lui avaient la tour de Gryffondor pour eux tout seuls et pouvaient faire ce qu'ils voulaient--y compris du bruit--sans déranger personne. Fred, George et Ginny avaient choisi de rester à l'école plutôt que d'aller voir Bill en Egypte en compagnie de Mr et Mrs Weasley. Percy, lui, ne passait guère de temps dans la salle commune de Gryffondor. Il avait expliqué d'un air solennel qu'il préférait demeurer au château pendant les vacances parce qu'il était de son devoir, en tant que préfet, d'apporter son soutien aux professeurs pendant cette période troublée. Le matin de Noël, froid et blanchi par la neige, Harry et Ron, restés seuls dans leur dortoir, furent réveillés de bonne heure par Hermione qui entra en trombe. --Debout ! lança-t-elle d'une voix forte en tirant les rideaux de la fenêtre. --Hermione, tu n'as rien à faire ici, c'est réservé aux garçons ! protesta Ron, une main sur les yeux pour se protéger de la lumière du jour. --Toi aussi, joyeux Noël ! répondit Hermione en lui jetant le cadeau qu'elle lui avait apporté. Ça fait une heure que je suis levée. J'ai rajouté des chrysopes dans la potion. Elle est prête, maintenant. Harry se redressa, complètement réveillé. --Tu es sûre ? --Absolument certaine. On va pouvoir agir dès ce soir. A ce moment, Hedwige s'engouffra par la fenêtre ouverte, un petit paquet dans le bec. --Salut, dit joyeusement Harry tandis qu'elle se posait sur le lit. Tu n'es plus fâchée ? Elle lui mordilla affectueusement l'oreille, et ce fut pour lui un cadeau beaucoup plus précieux que celui qu'elle lui apportait et qui était envoyé par les Dursley. Il s'agissait d'un cure-dents auquel ils avaient ajouté une lettre pour lui demander s'il lui serait possible de passer également les vacances d'été à Poudlard. Les autres cadeaux que Harry reçut pour Noël étaient beaucoup plus satisfaisants : une boîte de caramels envoyée par Hagrid, un livre sur le Quidditch offert par Ron et une splendide plume d'aigle qu'Hermione lui avait apportée. Enfin, dans le dernier paquet qui lui était destiné, Harry trouva un pull-over et un gros gâteau que Mrs Weasley avait faits spécialement pour lui. Il éprouva aussitôt un sentiment de culpabilité en repensant à la voiture volante que personne n'avait revue depuis sa collision avec le Saule cogneur. Le soir de Noël, la Grande Salle était magnifiquement décorée : en plus des sapins aux branches couvertes de givre et des guirlandes de gui et de houx qui se croisaient au-dessus des têtes, une

« ses horreurs...

—Ça ne durera pas longtemps, assura Hermione d'un ton satisfait.

Le Polynectar est presque prêt.

On va très bientôt faire avouer la vérité à Malefoy.

Le trimestre se termina enfin et un silence aussi épais que la neige qui recouvrait le so\ l s'abattit sur le château.

Harry n'en était pas fâché : les Weasley, Hermione et lui avaient la tour de Gryffondor pour eux tout seuls et pouvaient fa ire ce qu'ils voulaient—y compris du bruit—sans déranger personne.

Fred, George et Ginny avaient choi si de rester à l'école plutôt que d'aller voir Bill en Egypte en compagnie de Mr et Mrs Weasley.

Percy, lui, ne passait guère de temps dans la salle commune de Gryffondor.

Il avait expliqué d'un air solennel qu'il préférait demeurer au château pendant les vacances parce qu'il était de son devoir, en tant que préfet, d'apporter son soutien aux professeurs pendant cette période troublée.

Le matin de Noël, froid et blanchi par la neige, Ha rry et Ron, restés seuls dans leur dortoir, furent réveillés de bonne heure par Hermione qui entra en trombe.

—Debout ! lança-t-elle d'une voix forte en tirant les rideaux de la fenêtre.

—Hermione, tu n'as rien à faire ici, c'est réservé aux garçons ! protesta Ron, une main sur les yeux pour se protéger de la lumière du jour.

—Toi aussi, joyeux Noël ! répondit Hermione en lui jetant le cadeau qu'elle lui avait apporté.

Ça fait une heure que je suis levée.

J'ai rajouté des chrysopes dans la potion.

Elle est prête, maintenant.

Harry se redressa, complètement réveillé.

—Tu es sûre ? —Absolument certaine.

On va pouvoir agir dès ce soir.

A ce moment, Hedwige s'engouffra par la fenêtre ouverte, un petit paquet dans le bec.

—Salut, dit joyeusement Harry tandis qu'elle se posait sur le lit.

Tu n'es plus fâchée ? Elle lui mordilla affectueusement l'oreille, et ce fut pour lui un cadeau beaucoup plus précieux que celui qu'elle lui apportait et qui était envoyé par les Dursley.

Il s'agissait d'un cure-dents auquel ils avaient ajouté une lettre pour lui demander s'il lui serait possible de passer également les vacances d'été à Poudlard.

Les autres cadeaux que Harry reçut pour Noël étaient beaucoup p\ lus satisfaisants : une boîte de caramels envoyée par Hagrid, un livre sur le Quidditch offert par Ron et u\ ne splendide plume d'aigle qu'Hermione lui avait apportée.

Enfin, dans le dernier paquet qui lui éta\ it destiné, Harry trouva un pull-over et un gros gâteau que Mrs Weasley avait faits spécialement pour lui.

Il éprouva aussitôt un sentiment de culpabilité en repensant à la voiture volante que personne \ n'avait revue depuis sa collision avec le Saule cogneur.

Le soir de Noël, la Grande Salle était magnifique ment décorée : en plus des sapins aux branches couvertes de givre et des guirlandes de gui et de houx qui se croisaient au-dessus des têtes, une. »

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