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journée.

Publié le 12/04/2014

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journée. On ne peut pas imaginer des gens plus différents de nous. En plus, ils ont un fils... je l'ai vu donner des coups de pied à sa mère tout au long de la rue en hurlant pour réclamer des bonbons. Harry Potter, venir vivre ici ! --C'est le meilleur endroit pour lui, répliqua Dumbledore d'un ton ferme. Son oncle et sa tante lui expliqueront tout quand il sera plus grand. Je leur ai écrit une lettre. --Une lettre ? répéta le professeur McGonagall d'une voix éteinte en se rasseyant sur le muret. Dumbledore, vous croyez vraiment qu'il est possible d'expliquer tout cela dans une lettre ? Des gens pareils seront incapables de comprendre ce garçon ! Il va devenir célèbre-- une véritable légende vivante--je ne serais pas étonnée que la date d'aujourd'hui devienne dans l'avenir la fête de Harry Potter. On écrira des livres sur lui. Tous les enfants de notre monde connaîtront son nom ! --C'est vrai, dit Dumbledore en la regardant d'un air très sérieux par-dessus ses lunettes en demi-lune. Il y aurait de quoi tourner la tête de n'importe quel enfant. Être célèbre avant même d'avoir appris à marcher et à parler ! Célèbre pour quelque chose dont il ne sera même pas capable de se souvenir ! Ne comprenez-vous pas qu'il vaut beaucoup mieux pour lui qu'il grandisse à l'écart de tout cela jusqu'à ce qu'il soit prêt à l'assumer ? Le professeur McGonagall ouvrit la bouche. Elle parut changer d'avis, avala sa salive et répondit: --Oui... Oui, bien sûr, vous avez raison. Mais comment l'enfant va-t-il arriver jusqu'ici, Dumbledore ? Elle regarda soudain sa cape comme si elle pensait que Harry était peut-être caché dessous. --C'est Hagrid qui doit l'amener, dit Dumbledore. --Et vous croyez qu'il est... sage de confier une tâche importante à Hagrid ? Je confierais ma propre vie à Hagrid, assura Dumbledore. --Je ne dis pas qu'il manque de coeur, répondit le professeur McGonagall avec réticence, mais reconnaissez qu'il est passablement négligent. Il a tendance à... Qu'est-ce que c'est que ça ? Un grondement sourd avait brisé le silence de la nuit. Le bruit augmenta d'intensité tandis qu'ils scrutaient la rue des deux côtés pour essayer d'apercevoir la lueur d'un phare. Le grondement se transforma en pétarade au-dessus de leur tête. Ils levèrent alors les yeux et virent une énorme moto tomber du ciel et atterrir devant eux sur la chaussée. La moto était énorme, mais ce n'était rien comparé à l'homme qui était assis dessus. Il était à peu près deux fois plus grand que la moyenne et au moins cinq fois plus large. Il était même tellement grand qu'on avait peine à le croire. On aurait dit un sauvage, avec ses longs cheveux noirs en broussaille, sa barbe qui cachait presque entièrement son visage, ses mains de la taille d'un couvercle de poubelle et ses pieds chaussés de bottes en cuir qui avaient l'air de bébés dauphins. L'homme tenait un tas de couvertures dans ses immenses bras musculeux. --Hagrid, dit Dumbledore avec soulagement. Vous voilà enfin. Où avez-vous déniché cette moto ? --L'ai empruntée, professeur Dumbledore, Monsieur, répondit le géant en descendant avec précaution de la moto. C'est le jeune Sirius Black qui me l'a prêtée. Ça y est, j'ai réussi à vous l'amener, Monsieur. --Vous n'avez pas eu de problèmes ? --Non, Monsieur. La maison était presque entièrement détruite mais je me suis débrouillé pour le sortir de là avant que les Moldus commencent à rappliquer. Il s'est endormi quand on a survolé Bristol. Dumbledore et le professeur McGonagall se penchèrent sur le tas de couvertures. A l'intérieur, à peine visible, un bébé dormait profondément. Sous une touffe de cheveux d'un noir de jais, ils distinguèrent sur son front une étrange coupure en forme d'éclair. --C'est là que ?... murmura le professeur McGonagall. --Oui, répondit Dumbledore. Il gardera cette cicatrice à tout jamais. --Vous ne pourriez pas arranger ça, Dumbledore ? --Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Les cicatrices sont parfois utiles. Moi-même, j'en ai une au-dessus du genou gauche, qui représente le plan exact du métro de Londres. Donnezle-moi, Hagrid, il est temps de faire ce qu'il faut. Dumbledore prit Harry dans ses bras et se tourna vers la maison des Dursley. --Est-ce que... est-ce que je pourrais lui dire au revoir, Monsieur ? demanda Hagrid. Il pencha sa grosse tête hirsute vers Harry et lui donna un baiser qui devait être singulièrement piquant et râpeux. Puis, soudain, Hagrid laissa échapper un long hurlement de chien blessé. --Chut ! siffla le professeur McGonagall. Vous allez réveiller les Moldus ! --Dé... désolé, sanglota Hagrid en sortant de sa poche un grand mouchoir à pois dans lequel il enfouit son visage, mais je... je n'arrive pas à m'y faire... Lily et James qui meurent et ce pauvre petit Harry qui va aller vivre avec les Moldus... --Oui, je sais, c'est très triste, mais ressaisissez-vous, Hagrid, sinon, nous allons nous faire repérer, chuchota le professeur McGonagall en tapotant doucement le bras de Hagrid tandis que Dumbledore enjambait le muret du jardin et s'avançait vers l'entrée de la maison. Avec précaution, il déposa Harry devant la porte, sortit une lettre de sa cape, la glissa entre les couvertures, puis revint vers les deux autres. Pendant un long moment, tous trois restèrent immobiles, côte à côte, à contempler le petit tas de couvertures. Les épaules de Hagrid tremblèrent, le professeur McGonagall battit des paupières avec frénésie et la lueur qui brillait habituellement dans le regard de Dumbledore sembla s'éteindre.

« —Hagrid, dit Dumbledore avec soulagement.

Vous voilà enfin.

Où avez-vous déniché cette moto ? —L'ai empruntée, professeur Dumbledore, Monsieur, répondit le géant en descendant avec précaution de la moto.

C'est le jeune Sirius Black qui me l'a prêtée.

Ça y est, j'ai réussi à vous l'amener, Monsieur.

—Vous n'avez pas eu de problèmes ? —Non, Monsieur.

La maison était presque entièrement détruite mais je me suis débrouillé pour le sortir de là avant que les Moldus commencent à rappliquer.

Il s'est endormi quand on a survolé Bristol.

Dumbledore et le professeur McGonagall se penchèrent sur le tas de couver\ tures.

A l'intérieur, à peine visible, un bébé dormait profondément.

Sous une touffe de cheveux d'un noir de jais, ils distinguèrent sur son front une étrange coupure \ en forme d'éclair.

—C'est là que ?...

murmura le professeur McGonagall.

—Oui, répondit Dumbledore.

Il gardera cette cicatrice à tout jamais.

—Vous ne pourriez pas arranger ça, Dumbledore ? —Même si je le pouvais, je ne le ferais pas.

Les cicatrices sont parfois uti\ les.

Moi-même, j'en ai une au-dessus du genou gauche, qui représente le plan exact du métro de Londres.

Donnez- le-moi, Hagrid, il est temps de faire ce qu'il faut.

Dumbledore prit Harry dans ses bras et se tourna vers la maison des Dursley.

—Est-ce que...

est-ce que je pourrais lui dire au revoir, Monsieur ? demanda Hagrid.

Il pencha sa grosse tête hirsute vers Harry et lui donna un baiser qui devait être singulièrement piquant et râpeux.

Puis, soudain, Hagrid laissa échapper un long h\ urlement de chien blessé.

—Chut ! siffla le professeur McGonagall.

Vous allez réveiller les Moldus ! —Dé...

désolé, sanglota Hagrid en sortant de sa poche un gra\ nd mouchoir à pois dans lequel il enfouit son visage, mais je...

je n'arrive pas à m'y faire...

Lily et James qui meurent et ce pauvre petit Harry qui va aller vivre avec les Moldus...

—Oui, je sais, c'est très triste, mais ressaisissez-vous, Hagrid, sinon, nous allons nous faire repérer, chuchota le professeur McGonagall en tapotant doucement le bras de Hagrid tandis que Dumbledore enjambait le muret du jardin et s'avançait vers l'entrée de la maison.

Avec précaution, il déposa Harry devant la porte, sortit une lettr\ e de sa cape, la glissa entre les couvertures, puis revint vers les deux autres.

Pendant un long moment, tous trois restèrent immobiles, côte à côte, à contempler le petit tas de couvertures.

Les épaules de Hagrid tremblèrent, le professeur McGonagall battit des paupières avec frénésie et la lueur qui brillait habituellement dans le regard de Dumbledore sembla s'éteindre.. »

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