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L'Aquaculture des tortues vertes Chelonia mydas

Publié le 06/12/2011

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Depuis quelques années, l'élevage en milieu artificiel de diverses espèces d'animaux aquatiques se répand de plus en plus. Des fermes marines ont été installées en bordure des côtes, et là poissons, crustacés et tortues naissent, grandissent et se reproduisent à l'abri des prédateurs. L'aquaculture répond avant tout à un besoin économique : produire en quantité suffisante pour pouvoir ensuite commercialiser. Bien sûr, il s'agit dans l'ensemble d'espèces en voie de disparition qui étaient autrefois très bien représentées dans leur milieu naturel, mais qui par suite d'une surexploitation sont devenues rares.

« chant ainsi l'attaque des oiseaux.

Une partie de ces jeunes tortues est remise à la mer, de nuit, l'autre réservée à l'aquaculture.

En fait, dans cet élevage de tortues vertes, il ne s'agit pas de faire repro­ duire ces animaux pour perpétuer l'espèce, mais seulement de faire grandir des jeunes jusqu'à ce qu'ils aient atteint leur taille marchande.

Les essais expérimentaux d'élevage de tortues vertes dans l'île de la Réunion datent de 1972- 1973, tandis que l'élevage proprement dit a seule­ ment débuté en 1978.

Ces reptiles grandissent dans des bassins dont la capacité varie entre 1,5 et 100 m3 • Ces tortues, pratiquement herbivores, reçoivent pour nourriture un aliment composé, étudié afin de salir l'eau au minimum, et capable de flotter en surface pour permettre d'évaluer et surtout de contrôler les besoins alimentaires.

Cet élevage a, en fait, plus un but commercial que celui de protéger l'espèce.

Mais il est certain que la vente d'individus adultes entraînera une diminution du braconnage des tortues vivant en liberté.

On peut cependant se demander s'il ne fau­ drait pas songer à rejeter un certain nombre d'adultes à la mer pour assurer le repeuplement, si cette forme d'aquaculture venait à s'amplifier.

Le problème de la raréfaction des tortues vertes n'est pas unique, et toutes les espèces de tortues marines sont menacées de disparition si l'on n'in­ tervient pas rapidement.

A la chasse intense que leur font les autochtones pour leurs besoins per­ sonnels et aux prédateurs habituels, viennent s'ajouter les braconniers qui commercialisent leurs captures, mais aussi la pollution provoquée par le nettoyage des soutes de certains cargos qui cause la mort d'un certain nombre d'individus.

Nouvelles mesures contre l'extension de la rage La rage est toujours dans notre pays un pro­ blème important, non résolu malgré de nom­ breuses mesures prises depuis une dizaine d'années par les pouvoirs publics, notamment la destruction des renards.

Cette maladie, dénommée rage vulpine, du nom de celui que l'on considère comme son principal vecteur, le renard (Vulpes vulpes), se propage progressivement en France.

Plusieurs dispositions ont été prises pour essayer d'enrayer cette épizootie.

En particulier, depuis plusieurs années on procède à la destruc­ tion des renards par gazage des terriers (chloropi- erine, acide cyanhydrique) ·ou au moyen d'appats empoisonnés (cyanure et strychnine).

Ces méthodes, qui ne semblent pas jusqu'à présent avoir empêché la rage de gagner du terrain, ont fait disparaître non seulement des renards, mais aussi d'autres animaux, tels que blaireaux et rapaces.

· Pour accroître l'efficacité de la destruction de la population vulpine -extermination entreprise depuis 1954 - une prime est accordée dans les départements de l'Est pour chaque renard tué.

L'arrêté du 5 août 1980 étend cette prime (40 F) à toute personne qui pourra prouver avoir détruit un renard dans un département où la rage sévit, ou dans l'un de ceux menacés de contamination (la moitié nord-est de la France, du Calvados à la Drôme).

Egalement, dans ces départements, lorsque le gazage des terriers de renards par l'acide cyanhy­ drique est permis, une prime de 50 F sera attri­ buée aux personnes qui auront signalé l'un deux aux équipes de gazage officielles, seules habilitées à pratiquer cette méthode.

Rappelons que la contamination de l'homme se fait pratiquement toujours par l'intermédiaire des animaux domestiques (chiens et chats) ainsi que quelquefois par les bovins.

Depuis quelques mois, l'obligation de faire tatouer son chien a été établie lorsqu'il circule dans tous les départements où la rage sévit; quant aux autres chiens et chats, il est fortement recommandé de les faire vacciner.

Cette mesure prophylactique est également préconisée pour les bovins dans les régions contaminées, mais elle n'est malheureusement pas toujours suivie par les éleveurs qui préfèrent souvent prendre une assurance contre les pertes causées par cette mala­ die.

Quoique la rage soit une maladie très dange­ reuse puisque mortelle si elle n'est pas soignée à temps, on ne déplore que très rarement des cas de décès humains en France.

Quant à savoir com­ ment enrayer la progression de cette épizootie, c'est un problème qui se pose chez nous avec acuité, comme il s'est posé auparavant dans plu­ sieurs autres pays (Allemagne, Suisse, Belgique, Danemark, Luxembourg, Autriche), et il ne sem­ ble pas que la destruction de la population vulpine soit la solution la meilleure.

Bien sûr, on a pensé à pratiquer la vaccination des renards, mais cela on s'en doute n'est pas très facile et nécessite avant tout une très bonne connaissance de l'écologie de ces animaux, étude qui n'en est qu'à ses balbutie­ ments.. »

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