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Le flottement du franc

Publié le 13/01/2012

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Depuis le 19 janvier 1974, le franc flotte. Il n'est plus rattaché au dollar, et sa définition dépend maintenant de l'offre et de la demande. S'il est très demandé, sa valeur tend à augmenter; s'il est offert à la vente, sa valeur tend à diminuer. Cette opération permet de réaliser, selon le cours des événements, soit une réévaluation, soit une dévaluation de la monnaie. Dès les premiers jours du flottement, le franc accusait une baisse d'environ 10 % par rapport à sa valeur au 18 janvier 1974. Certains mauvais esprits ont prétendu que la baisse aurait même été plus forte si les banques n'étaient pas intervenues sur le marché : en « achetant du franc «, elles ont évité un effondrement plus important. Depuis, le cours du franc s'est maintenu par rapport aux principales monnaies étrangères.

« Nombre Revenu Imposable de parts (Quotient familial) (R) inférieur à 5 000 5 000 à 5 200 5 200 à 6 200 6 200 à 9 900 1 9 900 à 14 900 14 900 à 22 000 22 000 à 46 300 46 300 à 92 100 supérieur à 92 100 inférieur à 7 500 7 500 à 7 800 7800 à 9 300 9 300 à 14 800 1,5 14 800 à 22300 22 300 à 33 000 33 000 à 69 400 69 400 à 138 100 supérieur à 138 100 inférieur à 9900 9 900 à 10 400 10 400 à 12 500 12 500 à 19 800 2 19 800 à 29 800 29 800 à 44 000 44 000 à 92 600 !:12 600 à 184 200 ~upérieur à 184 200 inférieur à 12 400 12 400 à 13 000 13 000 à 15 600 15 600 à 24 700 2,5 24 700 à 37 200 37 200 à 55 000 55 000 à 115 800 115 800 à 230 300 supérieur à 230 300 D'autre part, l'unification progressive des limites d'exonération des non salariés et des salariés a été entreprise et le relèvement de cette limite a été porté de 8 300 à 10 000 F.

Enfin, l'abattement pour la fraction des salaires nets excédant 280 000 F après déduction des frais professionnels, a été réduit à 10 %.

En matière de taxation des plus-values, le taux de taxation des plus-values sur cession de droits sociaux a été porté de 8 à 15 %; le taux de taxation des plus-values à long terme des entreprises a été élevé de 10 à 15 % et le délai d'étalement réduit de 10 à 5 ans.

D'autre part, le délai au-delà duquel les reventes d'im­ meubles sont exonérées a été allongé de 5 à 10 ans, sauf pour les résidences principales.

Enfin, la déductibilité des pertes résultant de Taux de Somme à l'impôt déduire (t) (c) 0 - 0,05 247 0,10 507 0,15 820 0,20 1 315 0,30 2 805 0,40 5 005 0,50 9 637 0,60 18 850 0 - 0,05 371 0,10 761 0,15 1 230 0,20 1972 0,30 4 207 0,40 7 507 0,50 14 456 0,60 28 275 0 - 0,05 495 0,10 1 015 0,15 1 640 0,20 2 630 0,30 5 610 0,40 10 010 0,50 19 275 0,60 37 700 0 - 0,05 619 0,10 1 269 0,15 2 050 0,20 3 287 0,30 7 012 0,40 12 512 0,50 24 094 0,60 47 125 profits aléatoires a été limitée aux profits de même nature.

En matière de droits de succession, l'exonéra­ tion des logements neufs a été supprimée.

Quant à l'abattement par part en ligne directe, il a été relevé de 100 000 F à 150 000 F.

Enfin, un abattement de 10 000 F par part s'appliquera aux collatéraux et aux « non parents ».

Il faut également signaler le relèvement à 33 1/3 % du taux de prélèvement libératoire sur les produits de placements à revenu fixe autres que les obligations et sur les profits de construction, et le plafonnement à 20 000 F des sommes investies dans les engagements d'épar­ gne à long terme souscrits après le ter octo­ bre 1973.

Enfin, les droits de timbres fixes ont été, pour la plupart, relevés de 20 %.. »

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