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Le matériel agricole en 1977 (histoire)

Publié le 23/12/2011

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histoire

 

Le syndicat général des constructeurs de tracteurs et de machines agricoles a fait connaître fin février les résultats des acquisitions dans l'année précédente de matériel agricole sur le marché français et ces résultats se sont révélés extrêmement décevants. Si le chiffre d'affaires de l'industrie française a atteint 7 920 millions de francs en 1976, soit une progression en valeur de 4, 7 pour cent, cela correspond malheureusement, en raison de la hausse des prix, à une baisse de 3, 7 pour cent. Sur le marché intérieur, les achats ont en 1977 baissé de plus de 7 pour cent par rapport à 1976, dont une baisse de 14,3 pour cent pour les tracteurs et 21 pour cent pour les moissonneuses-batteuses. Sur une douzaine de matériels, la production a diminué pour neuf d'entre eux. Petite consolation : une augmentation d'achat, d'une année sur l'autre de 4 pour cent pour les ramasseuses presses et 9 pour cent pour les motoculteurs et moto-houes.

histoire

« 1939 mais qui est aujourd'hui pratiquement épuisé, a été découvert en 1951 le célèbre gisement de Lacq (Pyrénées-Atlantiques) exploité depuis 1957 à partir d'une profondeur minimale de 3 300 mètres et totalement débarrassé de son soufre avant d'être envoyé dans les canalisations de trans­ port.

Ont été mis ensuite en production dans ce même département des Pyrénées-Atlantiques les gise­ ments de Meillon, Saint-Faust, Pont d'Ars, Rousse et Ucha, sans oublier l'Alsace avec le petit gise­ ment de Schaeffersheim, près de Strasbourg.

Les recherches de nouveaux gisements de gaz naturel se poursuivent près du plateau de Lanne­ mezan, en bordure de la côte landaise et en mer d'Iroise.

Transport et stockage du gaz naturel Après épuration sur les lieux-mêmes du gisement, le gaz est acheminé par des gazoducs souterrains ou sous-marins, et ceci sous pression pour qu'il puisse acquérir une vitesse de transport suffisante.

Un gazoduc est constitué par des tubes d'acier d'un diamètre variant entre 200 et 900 mm qui sont soudés les uns aux autres.

En France le réseau des gazoducs couvre 1 7 000 km et celui de la totalité des canalisations (réseau de distribution dans les agglomérations) dépasse 70 000 km, dont 2 327 km dans les sous­ sols de Paris.

Ces canalisations en acier ont en .

moyenne 8 cm à 1 rn de diamètre et 10 mm d'épais­ seur.

Dans une canalisation de transport comme celle reliant Lacq à Paris, dont la longueur atteint près de 600 km, la réserve de gaz dépasse largement 5 millions de mètres cubes, et pour le transport d'une telle quantité de gaz par camions-citernes, il en fau­ drait 183.

Le transport du gaz naturel au travers des océans s'effectue par navires méthaniers dont cer­ tains ont une capacité de 130 000 mètres cubes.

Pour ce transport, il faut liquéfier le gaz à la pres­ sion atmosphérique et à la température de - 160 °C, la liquéfaction réduisant de 600 fois le volume du gaz naturel par rapport à son état .

gazeux.

STOCKAGE.

Afin qu'il soit permis d'emma­ gasiner plusieurs centaines de millions de mètres cubes de gaz, celui-ci doit être stocké, ce qui s'ef­ fectue sous terre, soit par injection dans des nappes aquifères (sable imprégné d'eau), soit en cavernes dans des couches de sel.

En France, sont actuelle­ ment en service huit réservoirs souterrains, dont sept en nappe aquifère et un en couche de sel.

Le plus important de ces réservoirs français est celui de Chemery, à côté de Blois, dont la capacité utile atteint 1,4 milliard de mètres cubes stockés à 1 300 mètres de profondeur.

Approvisionnement de la France en gaz naturel Les foyers des usagers de la France métropolitaine sont alimentés en gaz naturel par les sources suivantes : - le gaz d'Aquitaine, dont le gisement essentiel est celui de Lacq, avec transport par gazoducs ; - le gaz des Pays-Bas, en provenance de Gro­ ningue, qui arrive en France via la Belgique pour alimenter la région parisienne, le Nord et l'Est; - le gaz du Sahara algérien de Hassi R'Mel, liquéfié au départ, qui est transporté en France par navires méthaniers débarquant au port du Havre depuis 1965 et au port de Fos-sur-Mer depuis 1973.

A partir de 1980-1981, deux navires métha­ niers apporteront le gaz à Montoir-de-Bretagne, dans l'estuaire de la Loire près de Saint-Nazaire; - le gaz naturel de Norvège (Mer du Nord) des gisements sous-marins d'Ekofisk qui, depuis 1977, arrive en France par gazoducs sous-marins puis terrestres ; - et à partir de 1980, la France pourra utiliser le gaz naturel en provenance d'U.R.S.S.

et d'Iran ; - puis ensuite, à l'époque de l'an 2000, quand les provisions de gaz naturel seront sans doute très sérieusement entamées dans le monde ? Nous aurons peut-être le gaz d'hydrogène, obtenu par décomposition de l'eau de mer, gaz non polluant et...

inépuisable.

Premier vol du « Mirage 2000 » Le prototype de l'avion de combat « Mirage 2000 ,, (cf.

C.l.

oct.

1977) à voilure delta et doté du réacteur M53 de la SNECMAd'une poussée de neuf tonnes avec post-combustion, a effectué son pre­ mier vol, le 10 mars au Centre d'essais d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône.

Piloté par Jean Cou­ reau, chef pilote d'essai de la société des avions Marcel Dassault-Bréguet, il a pour ce premier vol d'une heure atteint la vitesse de mach 1,3, soit plus de 1 300 km/h et l'altitude de 12 200 m.

Mais les performances dont est capable l'appareil sont, bien entendu, beaucoup plus élevées : mach 3, soit plus de deux fois la vitesse du son, un plafond opéra­ tionnel de 20 000 mètres et un rayon d'action dépassant 1 500 km .

La construction du « Mirage 2000 » avait été décidée le 18 décembre 1975 par le Conseil de défense, de préférence à celle du biréacteur A.C.F.

(avion de combat futur), d'un coût de réalisation nettement plus élevé.

L'appareil viendra renforcer les escadres de l'armée française dotées déjà de Mirages F 1 et Mirages III.

La réalisation de 300 exemplaires est envisagée, l'armée de l'air devant passer une commande initiale de 130 appareils.

Les premières livraisons aux escadres sont prévues pour fin 1982, à raison de trente exemplaires par an.

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