Devoir de Philosophie

Les Astres Poétiques

Publié le 04/01/2015

Extrait du document

Astres Poétiques Comète Donati 1 http://primavera50.blogspot.fr/2013_12_01_archive.html2 SommaireLes étoiles Bel astres voyageur, Louise Ackermann, 1885 Les astres, Léon pamphile Le May, 1904 Les étoiles, Théodore de Banville, 1875 A l'étoile du berger, Alfred de Musset, 1833 Les étoiles filantes, Victor Hugo, 1865 La lampe du ciel, Charles marie Leconte de Lisle, 1886 La chute des étoiles, Charles-Marie Leconte de Lisle, 1862 Astres cruels, et vous dieux inhumains, Joachim du Bellay, 1558 Le soleil Soleil couchant, José-Maria de Heredia, 1893 Le soleil, Charles Baudelaire, 1857 Soleils cochants, Paul Verlaine, 1866 Le soleil levant, Marc Antoine Girard de Saint-Amant,  Hymne du soleil, Pierre Baour-Lormian,1827 La luneTristesse de la lune, Charles Baudelaire, 1857 La lune, Théodore de Banville, 1875 Ballade à la lune, Alfred du Musset, 1829 3 Liste des illustrations-Le ciel étoilée, Vincent Van Gogh, 1889 -La nuit étoilée, Vincent Van Gogh, 1888 -Gravure sur bois de Flammarion, Anonyme,1888 -Coucher de soleil à marée basse, Eugene boudin, 1884 -Le semeur au soleil couchant, Vincent  van Gogh, 1888 -Impression, soleil couchant, Claude Monet, 1872 -L'effet clair de lune, Eugene Boudin,1891 4 PréfaceCette anthologie, regroupant seize poèmes du XVIe siècle au XXe siècle, aborde le thème des astres poétiques. Depuis toujours, l'Homme a contemplé le spectacle du ciel étoilé. Il s'est tout d'abord interrogé sur l'origine des étoiles puis lorsque que sa conscience a grandi, le questionnement de sa place dans l'univers est apparu. Selon la proximité de l'astre avec la Terre, les poètes ne traitent pas le même thème. Ce corpus présente donc des poèmes sur les étoiles puis sur le soleil et enfin la lune.L'Homme a toujours été émerveillé par le spectacle d'un ciel étoilé car le contraste entre ce grand ciel sombre sans début ni fin, et ces milliers de minuscules points lumineux immobiles est saisissant. Cette immensité noire profonde et sans bornes est souvent comparé à l'océan.Ressemblent à des flots dormantsQue sillonnent de blanches voiles. (T. de Banville, les étoiles) Plongez sous les écumes fraîches De l'Océan mystérieux. (C-M. Leconte de Lisle, la chute des étoiles) Tomber comme une perle, au sein profond des eaux ? (A. de Musset, à l'étoile du berger)Les poètes font souvent appel au champ lexical des bijoux pour évoquer l'éclat et le scintillement des étoiles. Ils scintillent ... - ô poignées De diamant effrayants (V. Hugo, les étoiles filantes) Et comme les fleurons autour d'un diadème (L-P. Le May, les astres)Des anaphores d'un ou plusieurs vers marquent le cycle perpétuel de l'alternance entre le jour et la nuit. Dans le poème « La chute des étoiles », Charles-Marie Leconte de Lisle commence et finit chaque strophe par deux vers identiques ou similaires. Tombez, ô perles dénouées, Pâles étoiles, dans la mer. [...] Tombez, ô perles immortelles Pâles étoiles, dans la mer. (C-M. Leconte de Lisle, la chute des étoiles)Dans son poème Les Etoiles, Théodore de Banville reprend les deux premiers vers de la première strophe Les cieux resplendissants d'Etoiles, Aux radieux frissonnements 5et les place également à la fin de la deuxième strophe. Pour accentuer cette idée de cycle, il termine son poème par le vers du début.Le questionnement est un point commun à la plupart de ces poèmes. Il est présent à la fois dans la forme, présence de nombreux points d'interrogation, ainsi que dans le choix des thèmes abordés Depuis l'antiquité, l'être humain du monde explique l'organisation par la volonté d'un grand créateur. Publiez la grandeur du Créateur suprême (L-P. Le May, les astres) A qui l'Inconnu profond (V. Hugo, les étoiles filantes) Il se demande également s'il est seul dans l'univers, ou si d'autre mondes similaires au nôtre existent. Dans ces mondes épars, dis ! avons-nous des frères ? (L. Ackermann, bel astre voyageur) Est-il parfois chez vous un coeur qui s'apitoie ? Est-il un gueux qui pleure, un riche qui festoie ? (L-P. Le May, les astres) Pourquoi sommes-nous sur Terre ? Pourquoi faut-il endurer tant de souffrances puisque nous sommes voués à la mort ? N'as tu vu comme ici que douleurs et misères ? [...] De tant de maux soufferts et du labeur humain. (L.Ackermann, bel astre voyageur)Je ne dis plus la sentence communeQue toute chose au-dessous de la luneEst corrompable et sujette à mourir :(J. du Bellay, astres cruels, et vous dieux inhumains) Haine, amour, larmes, violence,Ce qui fut l'homme est aboli.(C-M. Leconte de Lisle, la chute des étoiles)Toutes ces questions philosophiques ne sont pas abordés dans les poèmes liés au soleil. Les poètes rapprochent le thème de la renaissance au soleil levant, et associent le soleil couchant à l'angoisse.Le soleil levant est comparé à un roi dominateur, à un guerrier invincible qui inspire la crainte. Roi du monde et du jour, guerrier aux cheveux d'or,Quelle main, te couvrant d'une armure enflammée,[...]Nul astre à tes côtés ne lève un front rival ;Les filles de la nuit à ton éclat pâlissent ;6La lune devant toi fuit d'un pas inégal,(P. Baour-Lormian, hymne au soleil) Quand le soleil cruel frappe à traits redoublée (C. Baudelaire, le soleil) Le soleil est tout puissant : au matin, il redonne la vie à toutes les choses de la nature, il permet ainsi aux hommes de se nourrir. Sa renaissance flamme, De qui tout semble recevoir Chaque jour nouvelle âme, (M-A. Girard de Saint-Amant, le soleil levant) Ce père nourricier, ennemi des chloroses,Eveille dans les champs les vers comme les roses (C. Baudelaire, le soleil) Le soleil est bienveillant. Il console et embellit toute chose par sa présence. Tu parais, tu souris et consoles la terre.(P. Baour-Lorman, hymne au soleil)Il ennoblit le sort des choses les plus viles,(C. Baudelaire, le soleil) Les poèmes sur le soleil couchant sont plus angoissants et plus sombre. Le crépuscule est une transition entre le jour et la nuit profonde. Les derniers rayons du soleil rassurent encore et permettent à la nature de s'endormir doucement et aux hommes de glisser dans une rêverie qui est encore paisible. Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,(J-M. De Heredia, soleil couchant) La mélancolieBerce de doux chantsMon coeur qui s'oublieAux soleils couchants.(P.Verlaine, soleils couchants) Les de...

« http://primavera50.blogspot.fr/2013_12_01_archive.html 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles