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Analyse du poème "La Charité" des Méditations Poétiques de Lamartine

Publié le 04/06/2022

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lamartine

« Lamartine, Méditations poétiques, « La Charité » 1846 Au XVIIIème siècle, la poésie s’estime pour sa valeur morale, en ce qu’elle se fait poésie de la pensée, le support des doctrines philosophiques de ses auteurs.

Au XIXème siècle cependant, cette configuration change du tout au tout, et la poésie se centre sur l’homme, sur les passions qui le déchirent, et les paysages qui permettent de les exprimer.

Ce glissement de la poésie de l’intellect à l’âme est amorcé en premier lieu par le poète et homme politique Alfonse de Lamartine, qui vécut dans la première moitié du XIXème siècle, et connut ainsi l’avènement de la Deuxième République, puis du Second Empire.

Mais auparavant, en 1820, il publie son célèbre recueil de poésie, Les Méditations poétiques, donnant naissance à cette nouvelle conception de la poésie, qui ne fait plus de ses artistes des philosophes, mais plutôt des théologiens déchiffrant le monde et l’âme par des symboles.

Dans ce poème intitulé Charité, rajouté plus tardivement au recueil des Méditations, Lamartine entreprend un éloge brillant de la poésie qui devient comme un soleil pour l’homme dans sa quête de se faire porte-parole de la religion. Nous nous demanderons donc en quoi ce poème = révélateur de certains aspects thématiques de la poésie lyrique propre au romantisme, tout en perpétuant le modèle d’un poème à la structure soignée jusque dans ces moindres détails ? IUn texte très structuré masqué par un imaginaire foisonnant IIL’écartèlement d’un poème qui bascule du jour à la nuit III- I- Finalement, une parole du poète qui se fait porte-parole de la religion pour soigner les souffrances des hommes Un texte très structuré masqué par un imaginaire foisonnant  Poiema (grec) : le poème comme objet de fabrication Un poème qui rend compte d’une structure classique, qui se base sur vers et rythmes réguliers Première strophe en particulier : - Neuvain classique : succession d’un quatrain aux rimes embrassées et d’un quintil - Succession d’alexandrins réguliers - Sauf premier vers, qui est un octosyllabe (ancien vers lyrique) ->Constantes rythmiques dans ce poème : - Monosyllabes très fréquentes : « Dieu dit un jour à son soleil » v1 (insistance sur soleil), v2 (sauf envoie), v6 (exception de géant, instance sur taille par opposition), v8 (exception semblable) Ainsi vers 3,4 et 7 se démarquent : ralentissement rythme, termes accentués, toujours en fin d’hémistiche : « univers » v.3, « immensité » v4 -> porte notion de grandeur qui se dégage de ces noms + « rayons vivants » et « chaque paupière » v6 ->Structure par figures de style : - Anaphore v2, v6-7 - Cadence mineure v3 dont termes = liés par assonance en a ->Construction sonore aussi :. »

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