Les Chansons des rues et des bois Buvez !
Publié le 12/04/2014
Extrait du document
«
Bouvreuil, alouette au zénith,
Et la source ajoute sa note,
Et le vent parle, et Dieu bénit.
J'aime toute cette musique,
Ces refrains, jamais importuns,
Et le bon vieux plain-chant classique
Des chênes aux capuchons bruns.
Je vous mets au défi de faire
Une plus charmante chanson
Que l'eau vive où Jeanne et Néère
Trempent leurs pieds dans le cresson.
III.
POUR JEANNE SEULE
I
Je ne me mets pas en peine
Du clocher ni du beffroi ;
Je ne sais rien de la reine,
Et je ne sais rien du roi ;
J'ignore, je le confesse,
Si le seigneur est hautain,
Si le curé dit la messe
En grec ou bien en latin ;
S'il faut qu'on pleure ou qu'on danse,
Si les nids jasent entr'eux ;
Mais sais-tu ce que je pense ?
C'est que je suis amoureux.
Sais-tu, Jeanne, à quoi je rêve ?
C'est au mouvement d'oiseau
De ton pied blanc qui se lève
Quand tu passes le ruisseau.
Et sais-tu ce qui me gêne ?
C'est qu'à travers l'horizon,
Jeanne, une invisible chaîne
Me tire vers ta maison.
Et sais-tu ce qui m'ennuie ?
C'est l'air charmant et vainqueur,
Jeanne, dont tu fais la pluie Les Chansons des rues et des bois
III.
POUR JEANNE SEULE 34.
»
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