L'utilité civique des poètes du XIXe siècle»
Publié le 23/03/2011
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Matière. — Platon pensait que les grands poètes de la Grèce n'étaient pas qualifiés pour former les futurs défenseurs de sa République. Il jugeait leurs leçons peu morales et leur mélodie amollissante ; il chassait le poète de la cité. Les grands poètes français du XIXe siècle vous semblent-ils encourir une pareille sanction ? sinon, quel est celui dont l'œuvre vous paraît particulièrement utile à la cité ?
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- Les Poètes du XIXe siècle
- O poètes, s'écriait Leconte de Lisle, vous n'êtes plus écoutés, parce que vous ne réunissez qu'une somme d'idées désormais insuffisante; l'époque ne vous entend plus, parce que vous l'avez importunée de vos plaintes stériles, impuissants que vous étiez à exprimer autre chose que votre propre inanité (Discours de réception à l'Académie française, 1887). Que pensez-vous de ce reproche adressé aux poètes français du XIXe siècle ?
- En choisissant vos exemples soit parmi les poètes du XIXe siècle, soit parmi des poètes plus modernes, vous direz quelle sorte de poésie vous préférez : celle qui semble vous parler d'une vie qui peut être vraie, réelle, si nuancée d'ailleurs et si délicate qu'elle soit, ou celle qui vous entraîne vers l'irréel, vers des chimères dont on sait qu'elles ne seront jamais qu'une évasion hors de la vie.
- Dans le salon d'une mondaine, brillante et sophistiquée, de la fin du XIXe siècle, Guy de Maupassant fait porter par l'élégant Mariolle, un des personnages du roman Notre coeur (1890), le jugement suivant, au cours d'une conversation avec le romancier Gaston de Lamarthe : «Au temps où les romanciers et les poètes les (= les femmes) exaltaient et les faisaient rêver, elles cherchaient et croyaient trouver dans la vie l'équivalent de ce que leur coeur avait pressenti dans leurs lectures.
- Méthodologie– La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle