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Mais Ernie Macmillan, l'élève de Poufsouffle, ne partageait pas cette vision optimiste.

Publié le 12/04/2014

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Mais Ernie Macmillan, l'élève de Poufsouffle, ne partageait pas cette vision optimiste. Il était toujours convaincu que Harry était le coupable et qu'il s'était trahi le soir du club de duel. Peeves n'arrangeait rien : il avait pris l'habitude de surgir dans les couloirs en chantonnant : « Voilà Potter la vipère... » et il exécutait quelques figures de danse pour compléter le spectacle. Gilderoy Lockhart était persuadé que c'était lui qui avait fait cesser les agressions. Il l'avait dit au professeur McGonagall pendant que les élèves attendaient en rang, devant la classe où devait avoir lieu le cours de métamorphose. --Je pense qu'il ne se passera plus rien, Minerva, avait-il affirmé en se tapotant le bout du nez d'un air entendu. Cette fois, la Chambre des Secrets a été fermée pour un bon bout de temps. Le coupable a dû comprendre que je ne mettrais pas longtemps à le démasquer. Il valait mieux pour lui qu'il s'arrête tout de suite avant que je ne m'en mêle sérieusement. Ce qu'il faudrait maintenant, c'est trouver quelque chose qui remonte le moral des élèves. Qui leur fasse oublier les mauvais souvenirs du dernier trimestre ! Je n'en dis pas plus pour l'instant, mais j'ai ma petite idée... Il s'était à nouveau tapoté le bout du nez avant de s'éloigner à grands pas. Ce fut au petit déjeuner du quatorze février qu'on découvrit l'idée de Lockhart pour remonter le moral des élèves. Harry, qui était arrivé un peu en retard dans la Grande Salle, crut tout d'abord qu'il s'était trompé de porte. Les murs étaient recouverts de grosses fleurs rosé vif et des confetti en forme de coeur tombaient du plafond bleu pâle. Assis à la table de Gryffondor, Ron avait l'air écoeuré tandis qu'Hermione pouffait de rire. --Qu'est-ce qui se passe ? demanda Harry en s'asseyant à côté d'eux. Trop consterné pour parler, Ron montra du doigt la table des professeurs. Lockhart, vêtu d'une robe aussi rosé que les fleurs, fit un signe de la main pour demander le silence. Les autres professeurs assis à ses côtés gardaient un visage de marbre. --Joyeuse Saint-Valentin ! s'écria Lockhart. Je voudrais commencer par remercier les quarantesix personnes qui m'ont envoyé une carte à cette occasion. Comme vous le voyez, j'ai pris la liberté de vous faire cette petite surprise, mais ce n'est pas fini ! Lockhart tapa dans ses mains et une douzaine de nains à l'air grincheux entrèrent alors dans la Grande Salle. Ils étaient affublés d'ailes dorées et tenaient chacun une petite harpe entre les mains. --Voici les cupidons porteurs de messages, annonça Lockhart d'un ton réjoui. C'est eux qui seront chargés tout au long de cette journée de vous transmettre les messages de la Saint-Valentin ! --Hermione, dis-moi que tu ne fais pas partie des quarante-six imbéciles qui lui ont envoyé une carte, dit Ron, lorsqu'ils quittèrent la Grande Salle pour se rendre à leur premier cours. Hermione sembla soudain très absorbée par le contenu de son sac et oublia de répondre. Tout au long de la journée, les nains sillonnèrent les couloirs et entrèrent dans les classes pour délivrer leurs messages, au grand agacement des professeurs. Vers la fin de l'après-midi, alors que les Gryffondor changeaient de salle pour aller au cours de Sortilèges, l'un des nains--le plus sinistre des douze--courut après Harry. --C'est toi, Harry Potter ? cria-t-il en donnant des coups de coude pour écarter les autres élèves. Harry essaya de s'esquiver, mais le nain parvint à le rattraper. --J'ai un message musical à transmettre à Harry Potter en personne, dit le nain en brandissant sa harpe d'un air menaçant. --Non, pas ici ! protesta Harry qui tentait de s'échapper. --Reste tranquille ! grogna le nain. Il attrapa le sac que Harry portait à l'épaule et tira dessus pour le ramener en arrière. --Laissez-moi tranquille ! lança Harry en essayant de se dégager. Avec un bruit de déchirure, le sac s'ouvrit en deux, déversant sur le sol livres, parchemins, plumes et baguette magique. Pour couronner le tout, une bouteille d'encre se brisa dans sa chute et répandit son contenu sur tout le reste. Harry s'efforça de tout ramasser avant que le nain ne se mette à chanter. --Qu'est-ce qui se passe, ici ? lança alors la voix traînante de Drago Malefoy. Avec des gestes fébriles, Harry fourra ses affaires dans le sac déchiré, essayant désespérément de s'enfuir avant que Malefoy n'entende le message qui lui était destiné. --Qu'est-ce que c'est que ce chahut ? s'écria la voix familière de Percy qui arrivait à son tour sur les lieux. Paniqué, Harry voulut prendre ses jambes à son cou, mais le nain le saisit par les genoux et le plaqua au sol. --Et maintenant, tu te tiens tranquille, dit le nain en s'asseyant sur les chevilles de Harry. Voilà ton message chanté : Ses yeux sont verts comme un crapaud frais du matin Ses cheveux noirs comme un corbeau, il est divin C'est mon héros et c'est mon roi Je voudrais tant qu'il soit à moi Celui qui a combattu et vaincu Le Seigneur des Ténèbres à mains nues. Harry aurait volontiers donné tout l'or de Gringotts pour pouvoir disparaître à l'instant même. S'efforçant vaillamment de rire avec les autres, il se releva pendant que Percy faisait de son mieux pour disperser la foule des élèves, dont certains pleuraient de rire. Soudain, Malefoy se pencha et ramassa quelque chose. Il montra sa trouvaille à Crabbe et Goyle et Harry se rendit compte alors qu'il s'agissait du journal de Jedusor.

« Tout au long de la journée, les nains sillonnèrent les couloirs et\ entrèrent dans les classes pour délivrer leurs messages, au grand agacement des professeurs.

Vers la fin de l'après-midi, alors que les Gryffondor changeaient de salle pour aller au cours de Sortilè\ ges, l'un des nains—le plus sinistre des douze—courut après Harry.

—C'est toi, Harry Potter ? cria-t-il en donnant des coups de coude pour écarter les autres é\ lèves.

Harry essaya de s'esquiver, mais le nain parvint à le rattraper.

—J'ai un message musical à transmettre à Harry Potter en personne, dit le nain en brandissant sa harpe d'un air menaçant.

—Non, pas ici ! protesta Harry qui tentait de s'échapper.

—Reste tranquille ! grogna le nain.

Il attrapa le sac que Harry porta\ it à l'épaule et tira dessus pour le ramener en arrière.

—Laissez-moi tranquille ! lança Harry en essayant de se dégager.

Avec un bruit de déchirure, le sac s'ouvrit en deux, déversant sur le sol livres, parchemins, plumes et baguette magique.

Pour couronner le tout, une bouteille d'encre se brisa dans sa chute et répandit son contenu sur tout le reste.

Harry s'efforça de tout ramasser avant que le nain ne se mette à chanter.

—Qu'est-ce qui se passe, ici ? lança alors la voix traînante de Drago Malefoy.

Avec des gestes fébriles, Harry fourra ses affaires dans le sac dé\ chiré, essayant désespérément de s'enfuir avant que Malefoy n'entende le message qui lui était destiné.

—Qu'est-ce que c'est que ce chahut ? s'écria la voix familière de Percy qui arrivait à son tour sur les lieux.

Paniqué, Harry voulut prendre ses jambes à son cou, mais le nain le saisit par les genoux et le plaqua au sol.

—Et maintenant, tu te tiens tranquille, dit le nain en s'asseyant sur les chevilles de Harry.

Voilà ton message chanté : Ses yeux sont verts comme un crapaud frais du matin Ses cheveux noirs comme un corbeau, il est divin C'est mon héros et c'est mon roi Je voudrais tant qu'il soit à moi Celui qui a combattu et vaincu Le Seigneur des Ténèbres à mains nues.

Harry aurait volontiers donné tout l'or de Gringotts pour pouvoir disparaître à l'instant même.

S'efforçant vaillamment de rire avec les autres, il se releva pendant que Percy faisait de son mieux pour disperser la foule des élèves, dont certains pleuraient d\ e rire.

Soudain, Malefoy se pencha et ramassa quelque chose.

Il montra sa trouvaille à Crabbe et Goyle et Harry se rendit compte alors qu'il s'agissait du journal de Jedusor.. »

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