dissertation en HLP: Que pensez-vous de la vision que donne Bougainville du peuple tahitien?

« QUESTION DE RÉFLEXION Bougainville: Voyage autour du monde: Consigne: Que pensez-vous de la vision que donne Bougainville du peuple tahitien? Ce texte, écrit par Bougainville en 1771 extrait de Voyage autour du monde, fait une description très précise de sa venue sur le territoire tahitien.

Ainsi, il qualifie la population locale d’une manière très positive.

En effet, dans un premier temps, il décrit les tahitien comme étant un peuple hospitalier. Ensuite, il nous explique que cette population reste tout de même méfiante.

Enfin, il souligne la croyance de ce peuple indigène en montrant une supériorité masculine. Premièrement,Bougainville donne une vision positive du peuple tahitien qui est décrite comme étant accueillante, hospitalière.

En effet, il exprime une abondance de présents offerts aux voyageurs («son présent, nous offrit son rameau de paix, un petit cochon et un régime de bananes, fruits délicieux»).

Il y a aussi l’évocation de la feuille de bananier, symbolisant la paix ( l’équivalent de l’olivier chez nous) qui souligne cette hospitalité.

Aussi, il est précisé qu’ils ne sont pas armés et ont une attitude pacifique ce qui peut souligner certes leur vulnérabilité face aux visiteurs mais surtout leur bonté.

Cela montre aussi que les Amérindiens ne sont pas dans une méfiance la plus absolue.

Ils sont certes différents de toute autre population mais leur beauté est justement caractérisée par un cœur ouvert vers l’autre, une générosité importante et donc un sens de l’accueil remarquable. Ensuite, malgré un accueil assez riche et chaleureux, Bougainville souligne le fait que le peuple tahitien est méfiant et reste malgré tout sur ses gardes.

En effet, les échanges d’offrandes ne se font pas en mais propres mais par le bais d’une «corde» permettant aux indigènes de garder une distances avec les visiteurs (les inconnus).

Cela montre que face à l’inconnu, la population est prudente.

Ainsi, Bougainville peint un tableau mélioratif cette population car si ils étaient sûr d’eux dès l’arrivée des Occidentaux, cela provoquerait un sentiment différent chez lecteur.

Cette méfiance montre comme une certaine frontière entre les deux différentes populations.

On distingue ainsi l’aisance et l’assurance des Occidentaux mais aussi la réserve des indigènes.

Ces derniers ne sont certes pas armés mais c’est justement leur méfiance qui constitue leur arme.

Ils sont pacifiques contrairement aux Occidentaux qui sont armés.

Ainsi, d’un point de vue personnel je pense que, à travers la description de Bougainville, les indigènes sont des gens biens et respectueux. Enfin, non pas que leur croyances soient explicitement exprimée, nous pouvons quand même constater le fait que l’homme et supérieur à la femme.

En effet, celle-ci n’est pas présente lors de l’arrivée des visiteurs ni même lors des échanges d’offrandes.

C’est ce que dit Bougainville: «Il n’y avait point de femmes à cette première entrevue».

Cela peut éventuellement signifier que la femme est ailleurs sur le territoire… Nous ne savons pas où elle sont ni même ce qu’elles font.

Cela souligne la supériorité masculine qui prône dans cette culture.

Cela fait un point commun avec les visiteurs qui sont eux aussi uniquement des hommes.

La femme est l’incarnation du savoir, de la sagesse.

L’homme quant à lui incarne la force et la conquête à cette époque là.

Peut-être que cela signifie que derrière cette visite il y a finalement non pas seulement la noble ambition de découvrir de nouveaux territoires, mais les occidentaux entendent prendre possession de ces nouvelles terres et ainsi soumettre leur culture. Pour conclure on peut dire que la vision que donne Bougainville, met en valeur les Tahitien. On découvre une population hospitalière, généreuse mais méfiante et qui à à cœur d’accueillir comme ils se doit les visiteurs venus de pays étrangers.

Ils ne sont pas armé ce qui montre que la venue d’étranger ne doit pas être vue comme une menace, un danger mais bien l’opportunité d’aller. »