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Mais pire encore que Peeves, si toutefois c'était possible, il y avait Argus Rusard, le concierge.

Publié le 12/04/2014

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Mais pire encore que Peeves, si toutefois c'était possible, il y avait Argus Rusard, le concierge. Harry et Ron avaient réussi à se le mettre à dos dès le premier jour, Rusard les avait surpris alors qu'ils essayaient d'ouvrir une porte qui, par malchance, s'était révélée être l'entrée du couloir interdit du deuxième étage. Il avait refusé de les croire lorsqu'ils lui avaient expliqué qu'ils s'étaient perdus. Il était convaincu qu'ils avaient tenté de la forcer exprès et il les avait menacés de les enfermer au cachot. Heureusement, le professeur Quirrell qui passait par là était venu à leur secours. Rusard avait une chatte qui s'appelait Miss Teigne, une créature grisâtre et décharnée avec des yeux globuleux qui brillaient comme des lampes, à l'image de ceux de son maître. Elle sillonnait les couloirs toute seule et dès qu'elle voyait quelqu'un commettre la moindre faute, ne serait-ce que poser un orteil au-delà d'une ligne interdite, elle filait prévenir son maître qui accourait aussitôt en soufflant comme un boeuf. Rusard connaissait les passages secrets de l'école mieux que personne (à part peut-être les jumeaux Weasley) et pouvait apparaître aussi soudainement que l'un des fantômes. Tous les élèves le détestaient et nombre d'entre eux auraient été ravis de donner un bon coup de pied à Miss Teigne. Lorsqu'on avait enfin réussi à trouver la salle de classe, il fallait arriver à suivre les cours et Harry découvrit très vite que l'exercice de la magie ne consistait pas seulement à brandir une baguette magique en marmonnant quelques paroles un peu bizarres. Chaque mercredi soir, ils observaient le ciel au télescope et apprenaient les noms des étoiles ainsi que le mouvement des planètes. Trois fois par semaine, ils étudiaient les plantes dans les serres situées à l'arrière du château, sous la direction d'une petite sorcière joliment potelée qui s'appelait le professeur Chourave. Les cours les plus ennuyeux étaient ceux d'histoire de la magie qui était enseignée par le seul professeur fantôme du collège. Alors qu'il était déjà très vieux, le professeur Binns s'était endormi devant la cheminée et quand il s'était levé le lendemain matin pour aller faire sa classe, il avait laissé son corps derrière lui. Binns parlait sans cesse d'une voix monocorde tandis que les élèves griffonnaient des noms de sorciers célèbres en confondant Emerie le Hargneux et Ulric le Follingue. Flitwick, le professeur d'enchantements, était un minuscule sorcier qui devait monter sur une pile de livres pour voir par-dessus son bureau. Au début de leur premier cours, pendant qu'il faisait l'appel, il poussa un petit cri aigu en voyant le nom de Harry et tomba à la renverse. Le professeur McGonagall était très différente. Harry avait vu juste en pensant qu'il valait mieux éviter de la contrarier. Elle était stricte, intelligente et leur parla très directement dès le début du premier cours. --La métamorphose est une des formes de magie les plus dangereuses et les plus complexes que vous aurez à étudier, avait-elle dit. Quiconque fera du chahut pendant mes cours sera immédiatement renvoyé avec interdiction de revenir. Vous êtes prévenus. Elle avait alors changé son bureau en cochon puis lui avait redonné sa forme d'origine. La démonstration était impressionnante et les élèves avaient hâte de commencer les cours au plus vite, mais ils s'étaient bientôt rendu compte qu'ils n'étaient pas près d'en faire autant. Après avoir suivi des explications très compliquées, ils avaient commencé à s'exercer en essayant de changer une allumette en aiguille, mais seule Hermione Granger avait obtenu un résultat. Le professeur McGonagall avait montré à toute la classe l'allumette qui avait pris une couleur argentée et dont l'extrémité était devenue pointue et elle avait même accordé à Hermione un de ses rares sourires. Le cours que tout le monde attendait avec impatience, c'était celui de la défense contre les forces du Mal, mais l'enseignement de Quirrell tournait plutôt à la farce. La salle de classe était imprégnée d'une forte odeur d'ail destiné à éloigner le vampire que le professeur avait rencontré en Roumanie et qu'il craignait de voir arriver un jour à Poudlard. Son turban, avait-il expliqué à ses élèves, lui avait été offert par un prince africain pour le remercier de l'avoir débarrassé d'un zombie, mais son histoire sonnait faux. Quirrell, en effet, avait été incapable de raconter comment il avait combattu le zombie. En plus, le turban dégageait la même odeur que la salle de classe, ce qui avait fait dire aux jumeaux Weasley que le professeur l'avait rempli d'ail pour se protéger en permanence des vampires. Harry constata avec un grand soulagement qu'il n'avait guère de retard sur ses camarades. Nombre d'entre eux avaient également été élevés dans des familles de Moldus et, tout comme lui, ne s'étaient jamais doutés qu'ils appartenaient au monde de la sorcellerie. Il y avait tant de choses à apprendre que même quelqu'un comme Ron ne tirait pas grand avantage de son appartenance à une vieille famille de sorciers. Le vendredi, Harry et Ron avaient trouvé tout seuls le chemin de la Grande Salle où était servi le petit déjeuner. --Qu'est-ce qu'on a, aujourd'hui ? demanda Harry. --Un cours commun de potions magiques avec les Serpentard, dit Ron. C'est Rogue qui est leur directeur. On dit qu'il essaye toujours de les avantager, on verra bien si c'est vrai. --J'aimerais bien que McGonagall ait envie de nous avantager, dit Harry. Le professeur McGonagall était la directrice des Gryffondor, ce qui ne l'avait pas empêchée de leur donner une montagne de devoirs à faire. Au même moment, le courrier arriva. Harry s'était habitué à voir entrer chaque matin dans la Grande Salle, au moment du petit déjeuner, une centaine de hiboux qui tournoyaient audessus des tables en laissant tomber lettres et paquets sur les genoux de leur propriétaire. Jusqu'à présent, Hedwige n'avait rien apporté à Harry. Parfois, elle venait le voir pour lui mordiller l'oreille et grignoter un morceau de toast avant de retourner dans la volière réservée aux hiboux. Ce matin-là, cependant, elle vint voleter entre la confiture et le sucrier et déposa une lettre dans l'assiette de Harry. Il déchira aussitôt l'enveloppe et en sortit un mot griffonné à la hâte: Cher Harry,

« Après avoir suivi des explications très compliquées, ils avaien\ t commencé à s'exercer en essayant de changer une allumette en aiguille, mais seule Hermione Grang\ er avait obtenu un résultat.

Le professeur McGonagall avait montré à toute la clas\ se l'allumette qui avait pris une couleur argentée et dont l'extrémité était devenue point\ ue et elle avait même accordé à Hermione un de ses rares sourires.

Le cours que tout le monde attendait avec impatience, c'était celui d\ e la défense contre les forces du Mal, mais l'enseignement de Quirrell tournait plutôt à l\ a farce.

La salle de classe était imprégnée d'une forte odeur d'ail destiné à éloi\ gner le vampire que le professeur avait rencontré en Roumanie et qu'il craignait de voir arriver un jour à\ Poudlard.

Son turban, avait-il expliqué à ses élèves, lui avait été offert p\ ar un prince africain pour le remercier de l'avoir débarrassé d'un zombie, mais son histoire sonnait faux.

Qu\ irrell, en effet, avait été incapable de raconter comment il avait combattu le zombie.

En plus, le t\ urban dégageait la même odeur que la salle de classe, ce qui avait fait dire aux jumeaux\ Weasley que le professeur l'avait rempli d'ail pour se protéger en permanence des va\ mpires.

Harry constata avec un grand soulagement qu'il n'avait guère de retar\ d sur ses camarades.

Nombre d'entre eux avaient également été élevés dans des \ familles de Moldus et, tout comme lui, ne s'étaient jamais doutés qu'ils appartenaient au monde de l\ a sorcellerie.

Il y avait tant de choses à apprendre que même quelqu'un comme Ron ne tirait pas g\ rand avantage de son appartenance à une vieille famille de sorciers.

Le vendredi, Harry et Ron avaient trouvé tout seuls le chemin de la G\ rande Salle où était servi le petit déjeuner.

—Qu'est-ce qu'on a, aujourd'hui ? demanda Harry.

—Un cours commun de potions magiques avec les Serpentard, dit Ron.

C'\ est Rogue qui est leur directeur.

On dit qu'il essaye toujours de les avantager, on verra \ bien si c'est vrai.

—J'aimerais bien que McGonagall ait envie de nous avantager, dit Harr\ y.

Le professeur McGonagall était la directrice des Gryffondor, ce qui n\ e l'avait pas empêchée de leur donner une montagne de devoirs à faire.

Au même moment, le courrier arriva.

Harry s'était habitué à \ voir entrer chaque matin dans la Grande Salle, au moment du petit déjeuner, une centaine de hiboux qui\ tournoyaient au- dessus des tables en laissant tomber lettres et paquets sur les genoux d\ e leur propriétaire.

Jusqu'à présent, Hedwige n'avait rien apporté à Harry.

Parfo\ is, elle venait le voir pour lui mordiller l'oreille et grignoter un morceau de toast avant de retourner \ dans la volière réservée aux hiboux.

Ce matin-là, cependant, elle vint voleter \ entre la confiture et le sucrier et déposa une lettre dans l'assiette de Harry.

Il déchira aussitô\ t l'enveloppe et en sortit un mot griffonné à la hâte: Cher Harry,. »

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